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Covid-19 : origines du virus, diabète, remboursement des tests, population vaccinée, liste de non-vaccinés – Mucoviscidose – Transhumanisme

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Un « traitement révolutionnaire » contre la mucoviscidose enfin remboursé

Le ministre de la Santé, Olivier Véran, a informé, samedi 26 juin, les associations engagées contre la mucoviscidose du remboursement prochain du Kaftrio. Produit par le laboratoire américain Vertex, ce médicament suscite depuis son autorisation de mise sur le marché (AMM) européen, en août 2020, l’attente de milliers de patients. « C’est le meilleur traitement identifié à ce jour pour soigner, et une source monumentale d’espoir pour les malades, salue Olivier Véran. Il était indispensable que la France permette son accès par le biais de la solidarité nationale. » Dixième pays européen à rembourser le Kaftrio, la France sort d’une « négociation serrée » sur le prix avec Vertex. Dans un avis publié en février, la Haute Autorité de santé (HAS) s’interrogeait sur la « soutenabilité » financière d’un produit au coût estimé à 280 000 € par patient et par an aux Etats-Unis. « Personne ne comprendrait qu’un pays comme la France ne mette pas à disposition des patients un traitement qui pourrait leur sauver la vie ou leur faire gagner des années d’espérance de vie en bonne santé », justifie Olivier Véran, ajoutant avoir obtenu un « prix soutenable pour l’Assurance Maladie ». Le ministre promet un « remboursement effectif début juillet », sans donner davantage de détails. Le ministère de la santé estime à 4 000 le nombre de Français pouvant bénéficier du remboursement dès juillet.

La Croix, 29/06

31 chercheurs réclament une enquête sur les origines de la Covid-19

Trente et un chercheurs internationaux ont signé, hier, une nouvelle lettre ouverte pour réclamer une enquête fouillée sur les origines du Sars-CoV‑2, même si la Chine refuse toujours de jouer le jeu de la transparence. « Contrairement à ce qu’affirment de nombreuses personnes de la communauté scientifique, nous pensons qu’une investigation fouillée sur les origines a de grandes chances d’aboutir », explique la généticienne Virginie Courtier (CNRS), signataire de la lettre. Ce n’est pas la première fois qu’une lettre ouverte réclame la tenue d’une enquête sur les origines de la Covid-19, mais celle-ci diffère des autres par la proposition d’une sorte de « plan B ». En effet, les signataires estiment qu’il est possible de contourner le problème d’obstruction des autorités chinoises en examinant le « grand nombre d’informations très pertinentes » détenues en dehors de Chine. Enfin, les signataires réclament expressément que la transparence soit faite sur toutes les communications et les documents pertinents provenant des différents partenaires étrangers de l’Institut de virologie de Wuhan (WIV), précisément là où des coronavirus proches du Sars-CoV‑2 ont été stockés et étudiés. Parmi ces partenaires, se trouvent des institutions nord-américaines, comme l’association EcoHealth Alliance, mais aussi européennes et tout particulièrement françaises. Les institutions de recherche françaises (Inserm, Institut Pasteur, Fondation Mérieux) sont ainsi nommément citées concernant leur coopération établie en 2014 avec le WIV, ainsi que les fonds qui ont été par la suite alloués à l’institut chinois.

Lepoint​.fr, 28/06

En bref

Selon une vaste étude observationnelle française menée par l’AP-HP, l’Inserm et l’Université de Paris et publiée dans le Journal of Clinical Endocrinology & Metabolisme, le diabète serait bien associé à un surrisque de forme grave d’infection par le SARS-CoV‑2, et ce surtout chez les moins de 50 ans. Les chercheurs ont recueilli les données issues de l’Entrepôt de données de Santé de l’AP-HP associées à plus de 6 300 patients hospitalisés en Île-de-France pour Covid-19 entre février et juin 2020 (dont 39 % de diabétiques). Ils ont alors estimé le risque que ces individus avaient d’être intubés en réanimation ou de décéder à l’hôpital dans les 3 mois suivant le diagnostic en fonction de leur âge et de la présence ou non de diabète parmi leurs comorbidités. Le surrisque d’intubation ou de décès présenté par les diabétiques par rapport aux non diabétiques apparaît plus important chez les patients jeunes que chez les plus âgés. D’après les chercheurs, après 50 ans, « le risque associé au diabète [pourrait se voir] amoindri par toutes les autres comorbidités et maladies associées à l’âge ».

Legeneraliste​.fr, 28/06

L’Académie de médecine préconise, pour accélérer la vaccination, d’arrêter de rembourser les tests PCR et antigéniques « de convenance » pour les personnes non vaccinées contre la Covid-19. Patrick Berche, l’un des auteurs de la proposition de l’Académie de médecine, souligne : « Certains tests sont tout à fait justifiés, mais pas ceux pour les gens qui veulent échapper à la vaccination ». Cette piste n’est pas écartée par le gouvernement. « C’est une question qui se posera autour de la rentrée », a indiqué hier matin sur France Info son porte-parole, Gabriel Attal.

Aujourd’hui en France, 29/06

Les médecins traitants vont obtenir, pour la fin juin, la liste de leurs patients non-vaccinés, comme l’a promis le ministère de la Santé il y a une dizaine de jours. Ainsi, ils pourront les contacter pour les inciter à se faire vacciner. Cependant, la Commission nationale informatique et libertés (CNIL) n’a pas encore donné son feu vert. Elle doit se prononcer jeudi. Ensuite, le projet de décret devra passer en Conseil d’État – le gouvernement cherche à accélérer la procédure. Les listes pourraient dans un premier temps être communiquées sur demande seulement. A l’Assurance-maladie, on se veut optimiste sur l’issue des discussions avec la CNIL. L’Assurance-maladie a notamment mis en évidence la « sous-vaccination » relative des plus de 80 ans, des obèses et autres malades chroniques, et des publics défavorisés.

Les Échos, 29/06

La barre des 50 % de la population, tous âges confondus, vaccinée contre la Covid-19 doit être franchie ce mardi. Il aura fallu six mois pour atteindre cette étape. Lorsque l’on regarde la couverture vaccinale en fonction de l’âge, on peut voir que les plus âgés sont les plus vaccinés. Ainsi, 83 % des plus de 60 ans ont reçu au moins une dose de vaccin et 77 % des plus de 50 ans. Le gouvernement a fixé comme objectif d’avoir 85 % des plus de 50 ans vaccinés d’ici à la fin août. En revanche, 47 % seulement des moins de 50 ans sont vaccinés. La progression est toutefois forte dans cette classe d’âge. A titre d’exemple, la couverture vaccinale des 18 – 24 ans a progressé de 8 points ces quinze derniers jours, quand celle des 60 – 64 a progressé d’à peine 2 points. Mais le rythme de la campagne vaccinale s’essouffle.

Les Échos, 29/06

Catherine Vidal, neurobiologiste à l’Institut Pasteur pendant 30 ans et membre du comité d’éthique de l’Inserm, publie un essai « Nos cerveaux resteront-ils humains ? ». Dans une interview accordée au mensuel Technikart, elle souligne que « depuis plus de vingt ans, on met des électrodes dans les cerveaux de gens qui souffrent de la maladie de Parkinson ». Mais, il faut peser le « rapport bénéfice-risque » car « dès qu’on touche au cerveau, il n’est pas content : les stimulations électriques peuvent créer des crises d’épilepsie, des accidents vasculaires cérébraux, des infections… »

Technikart, 01/06