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Covid-19 : progression de l’épidémie en France, le virus s’attaque aux neurones, vitamine D – Pièces jaunes

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Covid-19 : la pression monte

L’épidémie progresse en France, relançant les rumeurs de reconfinement. Le gouvernement tempère, mais s’est dit prêt à remettre en place cette mesure si la situation sanitaire venait à se détériorer encore. A la sortie du Conseil des ministres hier, le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, a coupé court à la rumeur d’un troisième confinement, une semaine après la généralisation du couvre-feu à 18 heures. Mais, la question va vite se reposer, car les indicateurs de l’épidémie sont préoccupants. Selon les dernières données consolidées de Santé publique France, le pays a enregistré dimanche plus de 18 000 nouveaux cas en 24 heures (en moyenne sur sept jours) et recensé mercredi 316 décès à l’hôpital. Au total, 315 malades ont été admis en réanimation en 24 heures, alors que la barre des 300 admissions quotidiennes n’avait pas été franchie depuis mi-novembre. Mardi soir, on dénombrait plus de 2800 personnes hospitalisées en soins intensifs, pour la première fois depuis mi-décembre. De Martin Hirsch à Karine Lacombe les responsables hospitaliers sont nombreux à envisager publiquement un reconfinement total ou partiel, expliquent Les Echos. Invitée de BFM TV-RMC hier, l’infectiologue Karine Lacombe a reconnu, en s’appuyant sur les modélisations, qu’il est envisageable que des mesures coercitives plus sévères que le couvre-feu soient bien nécessaires. « L’épidémie progresse avec certitude », affirme la cheffe du service des maladies infectieuses et tropicales à l’hôpital Saint-Antoine (Paris). Pour elle, le mois de mars sera « extrêmement dur ». Une étude préliminaire de l’Inserm prévoit en effet que le variant britannique du Covid-19, réputé plus contagieux, devienne « dominant » en France à cette période.

Yahoo !, Bfmtv​.com, 20/01, Libération, Les Echos, Le Figaro, Le Parisien, 21/01

Covid-19 : comment le virus s’attaque aux neurones

Des équipes américaines et françaises dévoilent, dans la revue Journal of Experimental Medicine, la manière dont la Covid-19 peut affecter les neurones. « En mars, pendant le premier confinement, nous avons commencé à voir des rapports de l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière sur des malades du Covid-19 présentant des symptômes neurologiques, explique Nicolas Renier, chercheur à l’Institut du cerveau (Paris) et coauteur de l’étude. Certaines analyses d’imagerie cérébrale (IRM) montraient l’existence de lésions vasculaires dans le cerveau, cela a commencé à nous intriguer. » Les scientifiques ont d’abord mis en présence dans l’éprouvette des neurones humains avec le virus. En parallèle, ils ont infecté des souris génétiquement modifiées, de sorte que leurs neurones présentent à leur surface le récepteur d’entrée humanisé du virus. « La grande surprise que nous avons eue est de voir que les neurones étaient particulièrement sensibles au virus », rapporte Nicolas Renier. Pour aller plus loin, les scientifiques ont réalisé des analyses sur le cerveau de trois personnes décédées des suites d’une forme très grave de Covid-19. « Cela nous a permis de confirmer la présence du virus dans les neurones », poursuit le chercheur.

Le Figaro, 21/01

Lire le communiqué de presse du 13/01/2021 : « Des résultats confirment la capacité du SARS-CoV‑2 à infecter les neurones »

En bref

Le Monde explique que, selon certains experts, un apport supplémentaire en vitamine D pourrait aider à combattre la pandémie. Une tribune, signée par 73 experts francophones et 6 sociétés savantes françaises invite les médecins généralistes à prescrire de la vitamine D à la population en général et plus particulièrement aux personnes dont le test se révèle positif. Mais, aucune étude n’a, pour l’heure, prouvé l’efficacité de la vitamine D en tant que traitement préventif du Covid-19.

Le Monde, 21/02

Deux jours après le lancement de la campagne de don « pièces jaunes », Brigitte Macron, présidente de la Fondation Hôpitaux de Paris-Hôpitaux qui pilote l’opération, a évoqué, sur les ondes de RTL, des projets portés par l’association pour dépister les violences faites aux enfants. « Cette année, nous lançons des projets envergures pour le dépistage des maltraitances et des violences faites aux enfants », a annoncé Brigitte Macron, qui précise que ces dépistages seront effectués dans le cadre de l’hôpital.

Lefigaro​.fr, 20/01