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Covid-19 : ralentissement de la circulation du virus – Anorexie – Vittoria Colizza – Essais cliniques

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Covid-19 : ralentissement de la circulation du virus

Les Echos soulignent que l’évolution de l’épidémie de Covid-19 montre des signes d’amélioration, trois semaines après le couvre-feu et les vacances de la Toussaint et dix jours après le reconfinement. Ainsi, le taux de reproduction du virus est retombé à 0,93 le 7 novembre, ce qui signifie que l’épidémie a cessé de croître en volume. Cependant, le directeur général de la santé, Jérôme Salomon, a prévenu, lundi, que « le pic de l’épidémie est devant nous, la deuxième vague progresse toujours ». Cette vague a déjà fait près de 12.000 morts. Quant au nombre de personnes hospitalisées, il se rapproche du maximum atteint au printemps. Hier, les établissements accueillaient 31.946 malades de la Covid. Le pic du 14 avril se situait à 32.131 hospitalisations simultanées.

Les Echos, 12/11

Découverte d’un mécanisme pouvant expliquer l’anorexie et d’un possible traitement

Des chercheurs de l’Inserm ont récemment montré le rôle essentiel dans l’anorexie d’un neurotransmetteur appelé acétylcholine dans une partie du cerveau, le striatum, rapporte Santemagazine​.fr. L’étude publiée dans la revue Journal of Clinical Investigation évoque l’hypothèse qu’une diminution d’acétylcholine dans le striatum peut entraîner la formation excessive d’habitudes qui peuvent conduire à une restriction alimentaire. Les chercheurs de GHU Paris, du Douglas Institute, de l’Inserm et du CNRS ont aussi découvert qu’il était possible de compenser un faible taux d’acétylcholine en administrant un médicament couramment utilisé dans le cadre du traitement de la maladie d’Alzheimer. « Ce traitement a pour effet d’abolir les comportements pathologiques des souris », explique l’équipe scientifique.

L’équipe s’est rapprochée de chercheurs spécialisés dans la prise en charge des personnes avec des troubles alimentaires (équipe du Pr Philip Gorwood, chercheur à l’Institut de psychiatrie et neurosciences de Paris (Inserm/Université de Paris) et chef de pôle de la Clinique des Maladies Mentales et de l’Encéphale, GHU Paris/Sainte-Anne), afin de transposer chez l’Homme les résultats obtenus chez les souris.

Santemagazine​.fr, 11/11

En bref

Dans un entretien accordé aux EchosVittoria Colizza, modélisatrice, directrice de recherche à l’Inserm (Institut Pierre Louis d’épidémiologie et de Santé publique) indique que « garder les écoles ouvertes, c’est gérable sur le plan épidémiologique ». Concernant le port du masque pour les enfants dès 6 ans à l’école primaire, elle estime que « les enfants de moins de 10 ans sont peu contagieux, mais on ne sait pas dans quelle proportion. (…) Le masque est important, car il y reste une probabilité de transmission, et en période de forte circulation du virus comme aujourd’hui, il faut utiliser tous les moyens à notre disposition ».

Les Echos, Le Figaro, 12/11

Paris Match consacre un article à « ces Français qui testent le vaccin » contre la Covid-19. Le journal explique qu’entre le moment où le produit est sorti du congélateur et celui où il est administré, les pharmaciens de l’hôpital Cochin ont une heure, pas plus. L’hebdomadaire souligne : « 35 000 Français ont proposé leur participation aux essais cliniques nécessaires pour que le vaccin soit commercialisé ». Ils ont répondu à l’appel de l’Inserm pour les vaccins Covid, et se sont inscrits sur la plateforme Covireivac.

Paris Match, 12/11