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Covid-19 : séquençage des virus, variant indien, candidat vaccin de Sanofi, VIH et Covid – Cannabis thérapeutique

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Le séquençage des virus est trop lent et trop limité en France

De nombreux scientifiques estiment que la France n’a pas encore une politique de séquençage à la hauteur des risques que fait peser l’émergence de nouvelles mutations, explique Le Figaro. Depuis l’alerte du variant anglais fin décembre, Éric Karsenti, biologiste médaille d’or du CNRS en 2015 et membre de l’Académie des sciences plaide pour une mise en commun de tous les efforts de recherche disponibles pour accélérer le séquençage et essayer d’améliorer enfin la surveillance de l’épidémie de Covid-19 dans le pays. Selon lui, il faudrait séquencer « 10 000 à 15 000 échantillons par semaine » pour avoir une vision plus précise de la pandémie en France. 4 500 séquençages ont été réalisés la première semaine de mai. L’objectif est d’atteindre « 6 000 séquences par semaine », affirme Yazdan Yazdanpanah, responsable de l’ANRS-Maladies infectieuses émergentes, qui coordonne cette surveillance au sein du consortium Emer-gen avec Santé publique France. A elle seule, France Génomique (CNRS, Inrae et Inserm) « rassemble la majorité des plateformes de séquençage et de bio-informatique en France au sein d’un consortium coordonné par le CEA », précise le site du consortium, avec des compétences reconnues au niveau international pour le séquençage dit de nouvelle génération (NGS) et le traitement bioinformatique. Mais il semble y avoir une forte résistance du corps médical à cette alliance de la recherche publique.

Le Figaro, 18/05

Variant indien : inquiétude des autorités britanniques

Le premier ministre britannique Boris Johnson s’est inquiété, vendredi, publiquement de l’augmentation de la prévalence du variant indien dans le pays, craignant que cela puisse remettre en cause le calendrier de déconfinement (qui doit aboutir à la réouverture complète du pays le 21 juin). Cette prise de parole faisait suite au dernier rapport de l’agence de santé publique anglaise (PHE) sur l’évolution des variants et à une note de synthèse alarmante du groupe de modélisation du SAGE, le Conseil scientifique britannique. Selon les derniers éléments à leur disposition, le variant indien se transmettrait plus facilement que le variant anglais. Ils évoquent une surcontagiosité potentielle de 50 % par rapport au variant anglais (qui reste à confirmer). Leurs modèles montrent, en outre, qu’une telle transmissibilité pourrait aboutir à une nouvelle vague estivale extrêmement meurtrière en cas de relâchement total des mesures de restrictions.

Le Figaro, 18/05

En bref

Les résultats préliminaires du candidat vaccin du français Sanofi, couplé au Britannique GSK, ont été annoncés hier, plusieurs mois après ses concurrents. Selon l’industriel, le produit fonctionne : « On a entre 95 et 100 % de séroconversion, donc d’apparition d’anticorps quand vous êtes vacciné », s’est félicité son président, Olivier Bogillot. Les données obtenues sur des 18 – 95 ans devront être confirmées avant de voir sur le marché cette nouvelle arme anti-Covid. Sa commercialisation pourrait débuter à la fin de cette année.

Aujourd’hui en France, 18/05

Une méta-analyse parue dans Scientific Reports montre que les personnes vivant avec le VIH sont associées à un risque accru d’infection et de décès liés à la Covid par rapport aux personnes séronégatives. Les chercheurs se sont appuyés sur des données portant sur la période allant du 1er janvier au 12 décembre 2020. Au total, 22 études ont été retenues pour l’analyse, soit 20 982 498 participants en Amérique du Nord, en Afrique, en Europe et en Asie (âge médian de 56 ans et 50 % d’hommes). Ils ont inclus des études portant sur des personnes testées pour le SARS-CoV‑2, vivant ou non avec le VIH. « Avec ces 22 études et ce grand nombre de participants, notre méta-analyse a suffisamment de puissance statistique pour voir l’effet du VIH sur la mortalité liée à la Covid », précise Paddy Ssentongo, premier auteur de l’étude.

Lequotidiendumedecin​.fr, 17/05

Des chercheurs, dont les travaux sont publiés dans le Journal of Medicinal Chemistry, viennent de trouver une solution pour réduire les effets secondaires liés à la prise de cannabis thérapeutique : administrer un peptide par voie orale aux patients à chaque prise. Les chercheurs ont réussi à mettre au point un prototype par voie orale sur un seul des deux peptides de base. Ils l’ont donné aux souris, en parallèle d’une injection de THC, et ont ensuite testé leur douleur et la répercussion de la prise de cannabis sur leur mémoire. Les résultats sont probants : les souris ayant reçu le peptide par voie orale étaient soulagées de la douleur sans avoir d’effets secondaires sur leur mémoire.

Pourquoidocteur​.fr, 17/05