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Accord pour revaloriser rémunérations et carrières – StopCovid – Régimes végétarien et végétalien

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Recherche : accord « historique » pour revaloriser rémunérations et carrières

Un accord sur l’amélioration des rémunérations et des carrières des chercheurs a été signé hier entre le gouvernement et trois syndicats majoritaires, dans le cadre du projet de loi de programmation de la recherche (LPR). Plus de 250 000 agents de la recherche et de l’enseignement supérieur sont concernés par cet accord qui prévoit une enveloppe de près de 650 millions d’euros répartis sur sept ans. Le texte a été signé à Matignon par trois syndicats, majoritaires à 51 % (SNPTES, SGEN-CFDT et UNSA), en présence du premier ministre, Jean Castex, de Frédérique Vidal, ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche, et des employeurs publics (CNRS, Inserm, Inrae…). « C’est un accord historique en termes de volume financier et de capacité à transformer les carrières », s’est félicitée Mme Vidal. Fruit de plusieurs semaines de négociations, il vient « donner du sens », selon la ministre, au volet social de la LPR. Le projet de loi prévoit un investissement de 25 milliards d’euros sur dix ans, par étapes progressives. L’enveloppe de 644 millions sera injectée elle aussi progressivement sur sept ans, à hauteur de 92 millions d’euros par an.

AFP, Lemonde​.fr, Bfmtv​.com, 12/10, 20Minutes​.fr, 13/10

En bref

L’application de traçage StopCovid fera l’objet d’une nouvelle version, disponible le 22 octobre, indique Le Figaro. Le gouvernement semble décidé à lancer une campagne de communication pour promouvoir son application, selon le journal. La promotion de cette version 2 de l’application devrait notamment être faite dans les restaurants. Dans plusieurs grandes villes, ces établissements doivent collecter les noms et coordonnées téléphoniques de leurs clients. Installer StopCovid devrait permettre de se passer de cette formalité. L’application de traçage de contacts promue par le gouvernement garantit l’anonymat des utilisateurs bien mieux que de simples feuilles volantes collectées par les restaurants.

Le Figaro, 13/10

Une étude sur 21 212 personnes de la cohorte NutriNet-Santé, menée par l’équipe de recherche en épidémiologie nutritionnelle (Eren), révèle que, contrairement à leur réputation, les régimes végétarien et végétalien ne sont pas toujours plus sains que leurs pendants carnés, explique Quechoisir​.org. Sont en cause les substituts végétaux à la viande et aux produits laitiers, trop souvent de piètre qualité nutritionnelle. Les chercheurs ont étudié les menus de 19 812 consommateurs de viande, 646 pesco-végétariens (qui consomment du poisson mais pas de viande), 500 végétariens (produits laitiers et œufs mais ni viande ni poisson) et 254 végétaliens (aucun produit d’origine animale). Plus ils évitent la viande et les produits animaux, plus ils ont tendance à les remplacer par des substituts végétaux – boissons végétales, galettes de soja, dérivés de tofu, saucisses, steaks ou nuggets végétaux. Or la plupart de ces substituts sont des aliments ultratransformés (AUT), dont les études nutritionnelles montrent la piètre qualité nutritionnelle.

Quechoisir​.org, 13/10

Libération a rencontré Marie-Paule Kieny, virologue, directrice de recherche à l’Inserm et experte en santé publique. Dans la pandémie actuelle, elle a été nommée par le gouvernement au sein du comité analyse recherche et expertise puis présidente du comité vaccin en juin dernier. Le comité a auditionné tous les candidats français mais aussi ceux auxquels l’Europe envisage de précommander des doses. Résultat : un « optimisme raisonnable » quant à l’arrivée d’un vaccin début 2021 sans « déborder d’enthousiasme », indique Marie-Paule Kieny.

Libération, 13/10

Dans un entretien accordé au journal Egora, Frédéric Altare, immunologiste et directeur de recherche Inserm, fait le point sur le risque de réinfection par le Covid-19. Il explique que le risque de réinfection « est a priori extrêmement faible… Quelques cas ont été rapportés en Asie, insuffisamment documentés, où l’on retrouvait du virus sur les prélèvements, parfois sans symptômes ».

Egora, 12/10