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Covid-19 : risque de thrombose après vaccination, variant indien, déconfinement, vaccin – Intelligence artificielle – VIH

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Une étude française a cherché à évaluer le risque de thrombose après vaccination contre la Covid-19

Publiée le 16 avril 2021 dans l’European Respiratory Journal, une étude française a cherché à évaluer le risque de thrombose et a classifié les cas d’événements thrombotiques après vaccination contre la Covid-19. Pour ce faire, l’équipe du Pr David Smadja (service d’hématologie biologique, Hôpital Européen Georges Pompidou, Inserm, AP-HP), a utilisé des données internationales de pharmacovigilance. Il en ressort que le taux de notification d’événements thrombotiques survenus après injection de trois vaccins (ceux de Pfizer-BioNtech, de Moderna et d’AstraZeneca) est très faible. L’analyse des données montre que 0,21 cas d’événements thrombotiques sont survenus par million de personnes vaccinées par jour. Le taux de notification des événements thrombotiques veineux a été de 0,075 cas pour un million de vaccinés/jours. Il était de 0,13 cas pour un million de vaccinés/jours pour les événements thrombotiques artériels. Les résultats de cette étude attestent donc la grande rareté des cas de thrombose rapportés aux systèmes de pharmacovigilance.

LeMonde​.fr, 29/04

Variant indien : « Rien n’indique pour le moment qu’il se propagera en France »

Trois cas de variant indien de la Covid-19 ont été détectés en France métropolitaine. « Il ne faut pas être paniqué par la présence de ce variant », temporise Yannick Simonin, virologue à l’Inserm, au micro d’Europe 1. Pour le moment, explique-t-il, rien ne prouve que ce variant est plus contagieux que la souche d’origine. « Il y a des études qui suggèreraient qu’il serait moins contagieux que le variant britannique. Est-ce qu’il va se faire sa place au milieu de tous ces variants ? Pour le moment, rien ne dit que ce sera le cas », nuance-t-il. « C’est sûr qu’il se propage en Inde, mais en Inde il y a des conditions qui sont quand même un peu particulières », poursuit-il. « Pour l’instant, on n’a pas de préoccupations immédiates sur une propagation rapide de ce variant en Europe et plus précisément en France. »

Europe1​.fr, 30/04

En bref

Emmanuel Macron a annoncé une première légère ouverture du pays le 3 mai, puis une seconde beaucoup plus large le 19 mai. Des experts redoutent que la levée des restrictions sanitaires ne conduise à nouveau à un afflux de malades de la Covid-19. « Il est très compliqué de faire des prédictions, mais vu le niveau de circulation actuel, c’est risqué, explique Rodolphe Thiébaut, directeur adjoint du centre de recherche Inserm Bordeaux Population Health. Une vigilance approfondie va-t-elle mitiger l’effet potentiellement délétère de la réouverture des écoles ? Les gens vont-ils beaucoup se déplacer lors d’un pont et accélérer la circulation ? En tout cas, l’incidence est élevée et le restera, ce qui rend l’épidémie difficilement contrôlable. C’est difficile pour le gouvernement, qui doit prendre en compte d’autres critères que le sanitaire. »

LeParisien​.fr, 29/04

Le laboratoire BioMap (BioMédicaments Antiparasitaires), commun à l’université de Tours et à l’Inrae, prépare l’entrée en test clinique – phase I – d’un vaccin contre le coronavirus à partir d’un vaccin sous-unitaire, contenant des protéines clés du SARS-CoV‑2. Ce traitement, différent des solutions par ARN messager, résulte d’un appel à projets lancé par l’Etat au déclenchement de la pandémie l’an passé.

Les Echos, 30/04

Créée en 2015 par trois chercheurs de l’Inserm et de l’Inria à Grenoble, la medtech Pixyl développe un outil d’aide à la décision des radiologues en se basant sur de l’IA, qui vise à prédire également l’évolution des pathologies neurodégénératives, comme la sclérose en plaques. Elle boucle sa seconde levée de fonds, et vise désormais l’Europe avant le marché américain.

La Tribune, 30/04

Avec plus de 500 personnes vivant avec le VIH de plus de 70 ans, la cohorte ANRS SeptaVIH dessine le portrait de la population gériatrique en France. Beaucoup sont en état de pré-fragilité, mais il n’y a pas plus de sujets réellement fragiles que dans la population générale.

Le Quotidien du Médecin Hebdo, 30/04