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Atlas inédit de l’expression génétique – Cannabis médical

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Atlas inédit de l’expression génétique

Un consortium international de 172 chercheurs livre un atlas inédit de l’expression de nos gènes selon les tissus, qui a donné lieu à 14 articles publiés le 10 septembre, explique Le Monde, dans son édition Science et Médecine. Ce consortium GTEx (« Genotype-Tissue Expression ») a été créé il y a dix ans et réunit, pour l’essentiel, des équipes américaines, épaulées par quelques équipes suisses, espagnoles ou portugaises. Le Pr Stanislas Lyonnet, directeur de l’Institut des maladies génétiques Imagine du campus Necker (AP-HP, Inserm, université de Paris), qui n’a pas participé au consortium, souligne : « C’est un atlas exceptionnel. Il associe trois répertoires : celui de nos tissus, celui du niveau d’expression de nos gènes dans ces tissus, et celui des variations de notre génome [SNP] ». Le tout, explique Le Monde, mis en lien avec la manifestation de certains caractères ou maladies. Cet atlas montre que plus d’un tiers de nos gènes (37 %) présentent un niveau d’activité différent selon le sexe dans au moins un type de tissu.

Le Monde, édition Science et Médecine, 16/09

Cannabis médical

Dans un rapport d’étape dévoilé aujourd’hui, des parlementaires appellent à lancer l’expérimentation de cannabis médical, souligne Aujourd’hui en France. Robin Reda, président de la commission d’information mise en place à l’Assemblée nationale, explique dans une interview accordée au quotidien que « la France a pris un retard inquiétant par rapport à ses voisins européens, et cela perdure ». Et d’ajouter : « Il faut être du côté du progrès : si on peut soulager des douleurs que rien n’apaise, pourquoi s’en priver ? » Selon lui, « l’expérimentation prévue en ce sens [et qui est censée débuter le 1er janvier 2021 mais dont le décret d’application n’est toujours pas paru] auprès de 3 000 malades, doit commencer ». Robin Reda indique que « l’épidémie n’explique qu’en partie les retards et reports. (…) On est dans une zone d’ombre, un blocage bureaucratique incompréhensible ». Il est « temps d’agir », estime-t-il.

Aujourd’hui en France, 16/09

En bref

Santé publique France a indiqué hier que les médecins doivent avoir en tête que le chikungunya, la dengue ou zika peuvent être diagnostiqués même chez des gens qui n’ont pas voyagé car le moustique tigre, qui transmet ces maladies exotiques, se répand en métropole. « La sensibilisation des médecins au diagnostic d’arbovirose [cette famille de maladies virales] chez une personne n’ayant pas voyagé est à renforcer », estime l’agence dans son bulletin épidémiologique hebdomadaire consacré à la surveillance de ces maladies en 2019. « Au total, en 2019, 113 cas confirmés ou probables de chikungunya, 923 cas de dengue et 17 cas d’infection à virus zika » ont été identifiés en France métropolitaine. 12 de ces cas étaient « autochtones », c’est-à-dire des infections contractées via une piqûre de moustique en France métropolitaine : neuf cas de dengue et trois de zika.

AFP, 15/09

Marie-Paule Kieny, directrice de recherche à l’Inserm et ancienne sous-directrice de l’OMS, a indiqué hier sur France Inter que c’est au pouvoir politique de prendre des décisions « en connaissance de cause », après avoir « écouté, entendu » les avis scientifiques concernant l’épidémie de Covid-19. Elle a affirmé : « On est injuste avec le Conseil scientifique ». Et d’ajouter : « Il ne prétend pas avoir une vérité ».

Francetvinfo​.fr, 15/09

Antoine Flahault, épidémiologiste, directeur de l’Institut de santé globale à l’université de Genève, explique dans Les Echos qu’il est trop tôt pour parler de deuxième vague de Covid-19 tant que la mortalité reste faible à ce stade en Europe. Il indique : « Nous sommes peut-être en train d’observer les fondements de ce qui deviendra une deuxième vague ». Cependant, « dans un autre scénario, plus optimiste, (…) l’épidémie pourrait continuer à se propager seulement sous la forme de clusters, contrôlables tant que l’infection restera limitée aux jeunes de moins de quarante ans ».

Les Echos, 16/09