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Covid-19 : les séquelles pulmonaires – La consommation d’aliments notés en rouge par Nutri-Score associée à une hausse du risque de mortalité

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Etudes sur les séquelles pulmonaires du Covid-19

Le Figaro se penche sur les séquelles pulmonaires suite du Covid-19. Les séquelles pulmonaires « peuvent concerner une minorité de patients. Mais sur la masse, cela fera un nombre non négligeable… », fait remarquer le Dr Thomas Gille, pneumologue et physiologiste à l’hôpital Avicenne à Bobigny (AP-HP-Université Sorbonne Paris Nord-Inserm). Le Dr Frédéric Schlemmer, pneumologue à l’Hôpital Henri-Mondor de Créteil (AP-HP-Université Paris Est Créteil-Inserm), pilote une étude menée dans une quinzaine de centres : 600 patients hospitalisés pendant au moins une semaine seront, à plusieurs reprises pendant un an, soumis à « des évaluations respiratoires et des questionnaires sur la qualité de vie, l’anxiété, la dépression, la fatigue et le stress post-traumatique ». « C’est une maladie nouvelle, donc il faut être ouvert dans ce que l’on recherche », estime le Pr Renaud Tamisier, pneumologue et spécialiste de physiologie clinique au CHU de Grenoble et chercheur au laboratoire HP2 (Inserm – Université Grenoble Sud). Il pilote l’étude Co-Survivor, qui ambitionne de suivre 400 patients dans 5 centres (Grenoble, Créteil, Bobigny, Nancy et Alpes Léman). L’objectif principal est d’évaluer la fréquence des séquelles respiratoires 3 mois après le diagnostic.

Le Figaro, 17/09

La consommation d’aliments notés en rouge par Nutri-Score associée à une hausse du risque de mortalité

Selon une étude publiée dans le British Médical Journal par l’Inserm, en 23 ans, près de 10 % des participants qui consommaient en moyenne plus d’aliments moins bien classés par Nutri-Score sont décédés « de causes non-accidentelles, y compris de cancer et de maladies des appareils circulatoires, respiratoires et digestifs ». La consommation d’aliments moins bien classés au moyen du Nutri-Score est associée « à une mortalité accrue », révèle l’étude. Les résultats de cette étude ont été obtenus par des chercheurs de l’Inserm, de l’Institut national de la recherche agronomique (Inrae), du Cnam et de l’Université Sorbonne Paris Nord, en collaboration avec des chercheurs du Centre International de Recherche sur le Cancer (OMS/CIRC). Au total, 501 594 personnes ont participé à cette étude.

Francetvinfo​.fr, Europe 1, 17/09

Lire le communiqué de presse du 17/09/2020 : “La consommation d’aliments moins bien classés au moyen du Nutri-Score associée à une mortalité accrue

En bref

Philippe Lassalle, pneumologue et chercheur à l’Inserm, a créé, en avril 2019, la start-up Biothelis, à l’Institut Pasteur de Lille. Il propose un diagnostic prédictif des pneumonies nosocomiales, l’EndoMark H1A, qui a vu son remboursement validé par le ministère de la Santé. Alexandre Fontayne, président de Biothelis depuis mars dernier, explique : « Dans le cas de la crise sanitaire, ce diagnostic ne teste pas le Covid-19, mais peut prédire si un patient atteint risque une défaillance pulmonaire qui aggraverait son état (…) ». Biothelis a signé un premier contrat de quatre ans avec le CHU de Lille portant sur 125 kits par an, les premiers seront livrés cette semaine.

Les Echos, 17/09

Le ministre de la Santé, Olivier Véran, a pris hier un arrêté autorisant les Agences régionales de santé à mettre en place des opérations de dépistage rapide du coronavirus, avec des tests antigéniques. Il s’agit de prélèvements nasopharyngés, comme les tests PCR, mais il n’est pas nécessaire de les envoyer au laboratoire pour les analyser. Les personnes testées devront être informées qu’il ne s’agit que d’un test « d’orientation diagnostique ». Si elles sont positives, elles devront le confirmer en réalisant un test PCR.

Les Echos, 17/09

Un rapport parlementaire sur l’accès à l’interruption volontaire de grossesse, commandé par le gouvernement en 2019 et rédigé par les députées Marie-Noëlle Battistel (PS) et Cécile Muschotti (LREM), a été rendu hier. Une proposition de loi, qui en est issue et doit être présentée dans la foulée, devrait notamment allonger les délais de recours à l’IVG de douze à quatorze semaines de grossesse.

La Croix, 17/09

L’UFC-Que Choisir a dévoilé une étude sur l’obésité infantile et lance conjointement une pétition visant à interdire la promotion de la malbouffe. 17 % des enfants sont concernés par l’obésité et le surpoids d’après cette étude, contre 3 % dans les années 60. Dans cette étude, les auteurs notent que 76 % des spots dédiés aux enfants concernent la restauration rapide, les confiseries ou encore le chocolat.

Marianne​.net, 16/09