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Covid-19 : vaccination, télétravail et santé – VIH – Etude des processus cognitifs- Grippe

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Covid-19 : le nombre de doses de vaccins distribuées est passé à un milliard 

Selon les calculs du site de référence Covid-19 Tracker de Bloomberg, le nombre total de doses injectées dans 172 pays vient de passer le cap du milliard. Soit 12 pour 100 habitants, et « suffisamment pour vacciner complètement 6,6 % de la population globale », affirme l’agence. Le rythme de vaccination atteint actuellement 18,3 millions de personnes chaque jour. S’il se poursuit, on parviendrait à immuniser 75 % de la population mondiale d’ici 21 mois. Les pays dont les taux de vaccination sont les plus élevés sont les Seychelles et Israël, et les moins élevés sont l’Algérie (0,2 %) ou le Cameroun (0,1 %). Mais l’arrivée rapide sur le marché de nouveaux laboratoires et la forte montée en puissance de la production nourrit d’autres espoirs : la toute récente accélération des vaccinations quotidiennes dans le monde se révèle d’ailleurs spectaculaire puisqu’elles ont tout simplement doublé en l’espace des 7 dernières semaines.

Les Echos, 26/04

En bref

A la sortie du premier confinement, 30 % des télétravailleurs estimaient que leur santé psychologique s’était dégradée et 25 % déclaraient que leur santé physique s’était également détériorée, selon un sondage réalisé par le CSA pour la mutuelle Malakoff Humanis en mai 2020. « Les principaux risques physiques sont ceux liés à l’aménagement du poste de travail. Les télétravailleurs peuvent s’installer sur une table qui n’a pas toujours une hauteur adéquate. Ils n’ont pas forcément un siège de bureau ergonomique qui leur permet de régler la hauteur par rapport au plan de travail. Tout cela va favoriser les troubles musculosquelettiques principalement au niveau des membres supérieurs et du dos », explique le Dr Marie-Anne Gautier, expert médical risques physiques et psychosociaux à l’Institut national de recherche et de sécurité (INRS). Par ailleurs, le télétravail peut engendrer des troubles psychiques. « Le télétravail demande une autodiscipline. Il faut pouvoir faire la coupure entre le travail et la vie personnelle. Ce qui n’est pas toujours facile », constate le Dr Cyrille Bègue, du collège de la médecine générale. 

Le Figaro, 26/04

Prendre conscience de ses processus cognitifs permet de les optimiser et d’en corriger les errements. « La métacognition est le fait de prendre conscience des processus mentaux mis en œuvre pour résoudre un problème. C’est ce qui prédit le mieux la réussite ! », explique Jean-Philippe Lachaux, directeur de recherche Inserm au Centre de recherche en neurosciences de Lyon. Cette prise de recul permet de savoir si l’on utilise les bons outils et, si ce n’est pas le cas, d’inhiber les mauvais réflexes pour mettre en place une stratégie plus payante. « L’approche métacognitive change le statut de l’erreur, qui devient une information, et plus une raison de culpabiliser ou une humiliation. L’erreur devient un point d’entrée pour identifier ce qui n’a pas marché et trouver une parade », souligne Jean-Philippe Lachaux. « Prêter attention à la façon dont on s’y est pris pour résoudre un problème demande aussi d’écouter sa petite voix intérieure qui correspond à la pensée verbalisée », indique-t-il. Pour étudier la métacognition, les chercheurs demandent à des volontaires par quelles étapes ils sont passés pour arriver à leurs résultats.

Le Figaro, 26/04

La première journée contre la sérophobie, la « peur des personnes séropositives au VIH », a eu lieu samedi. Pour l’association Aides, c’est l’occasion de démonter certains clichés. L’épidémie de VIH n’a pas disparu, au contraire, et les idées reçues concernant le Sida sont tenaces. Elles entraînent un rejet et des discriminations envers ceux qui en sont porteurs. Avec la pandémie de Covid-19, la lutte contre le VIH a été reléguée. Pourtant, les comportements à risque n’ont pas diminué, alors que les dépistages effectués par l’association ont diminué de moitié.

La Nouvelle République du Centre Ouest, 24/04

Dans le dernier rapport de surveillance de la grippe saisonnière par Santé publique France, l’organisme constate une quasi-absence de la maladie depuis 5 octobre 2020. Au niveau national, on constate uniquement 29 cas recensés depuis le début.

L’Est Républicain, 25/04