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Covid-19 : nos anticorps capables de tuer le virus, allègement des restrictions sanitaires – Les femmes oubliées de la santé

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Covid-19 : nos anticorps capables de tuer le virus

En s’appuyant sur des études épidémiologiques, des chercheurs de l’Inserm, de l’Institut Pasteur, du Centre national de recherche scientifique (CNRS) ainsi que du Vaccine Research Institute (VRI) adossé à l’Université de Paris-Est Créteil ont montré que des anticorps induits chez des personnes infectées par le Sars-CoV‑2 sont capables de tuer les cellules infectées, et ce, quelle que soit la sévérité de la maladie. Cette nouvelle étude est publiée dans la revue Cell reports medicine. « Les anticorps polyfonctionnels avaient déjà été identifiés dans la Covid, mais leur capacité à tuer les cellules infectées n’avait pas encore été bien étudiée », explique Timothée Bruel, co-auteur principal de l’étude et chercheur à l’Institut Pasteur, qui étudie habituellement ce type d’anticorps dans l’infection VIH. Cette découverte pourrait, selon lui, contribuer au développement d’un traitement pour soigner les malades de la Covid-19.

Capital​.fr, Lequotidiendumedecin​.fr, Parismatch​.com, 21/04

Lire le communiqué de presse du 21/04/2021 : « SARS-CoV‑2 : l’infection induit des anticorps capables de tuer les cellules infectées quelle que soit la sévérité de la maladie » 

Les femmes, oubliées de la santé

L’Humanité Dimanche explique qu’à la suite de cas suspects de caillots sanguins après injection du vaccin anti-Covid Johnson & Johnson, l’Agence américaine du médicament a recommandé une pause dans son utilisation. Sur les 6 cas de thromboses « rares et graves », tous concernent des femmes, âgées de 18 à 48 ans. Une information genrée rarement mise en avant, souligne le journal. La semaine dernière, des cas similaires sévères étaient détectés avec le sérum AstraZeneca, qui utilise la même technique de « vecteur viral ». En France, l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) a signalé « 12 cas » de thromboses survenues après l’administration d’AstraZeneca, « dont 4 décès ». Là encore, la majorité des victimes étaient des femmes, sans antécédent médical particulier et âgées de moins de 55 ans. Et même si les effets secondaires et effets indésirables ne touchent qu’une minorité de personnes, quels que soient les vaccins, dans les trois quarts des situations les femmes l’emportent. « Il y a une réponse immunitaire qui est plus favorable chez les femmes, explique Jean-Daniel Lelièvre, chef de service des maladies infectieuses de l’hôpital Henri-Mondor à Créteil et expert vaccins à la Haute Autorité de santé (HAS). Cela se voit encore dans le cadre de la Covid-19, les femmes sont beaucoup moins atteintes que les hommes, à facteur de risque égal. Le genre sexuel est associé à la protection de la Covid-19. A l’inverse, comme les femmes ont plus d’immunité, elles vont faire plus de maladies auto-immunes, comme la polyarthrite. Quand on rapporte ça à la vaccination, les femmes font plus d’effets secondaires. » Plusieurs études scientifiques ont prouvé l’importance des données sexuées, qui restent encore peu visibles dans les essais cliniques. Les dosages des médicaments ont été historiquement établis à partir de tests réalisés sur des hommes. Par conséquent, ce sont à majorité des femmes qui les supportent mal.

L’Humanité Dimanche, 22/04

En bref

Le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, a confirmé hier la réouverture des écoles maternelles et primaires le 26 avril, suivie, une semaine plus tard, par celle des collèges et lycées. Et à partir du lundi 3 mai, la limite des 10 kilomètres pour se déplacer et la nécessité d’une attestation de déplacement dérogatoire en journée seront levées. « Après une semaine de vacances et deux semaines et demie de mesures supplémentaires de freinage, les premiers effets sont perceptibles. Le nombre de nouveaux cas détectés diminue tout comme le taux d’incidence […] Il apparaît que nous pourrions être au pic ou proche de l’être. Ce sont des résultats positifs, encourageants mais insuffisants », a expliqué Gabriel Attal, à la sortie du Conseil des ministres.

Les Echos, La Tribune, 22/04