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Covid-19 : enquête sur les effets indésirables du vaccin Janssen, variant brésilien, étude Covid Air, protocoles sanitaires en vue de la réouverture des établissements – Effets de la gravité sur le cerveau

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Les effets de la gravité sur le cerveau

Des chercheurs de l’Inserm ont publié de nouvelles données sur l’effet de la gravité sur le cerveau. Les résultats, parus dans la revue Science Advances, suggèrent que « le cerveau se sert de la gravité pour minimiser les efforts que nos muscles doivent déployer », écrit l’institut dans un communiqué. Au sein du laboratoire CAPS « Cognition, action et plasticité sensori-motrice », des chercheurs de l’Inserm et de l’université de Bourgogne étudient les effets de la gravité sur l’organisme. En examinant son impact sur le cerveau, ils ont constaté qu’il envoie des commandes électriques qui activent et désactivent les muscles de manière très précise « durant quelques millisecondes », précise l’Inserm. Cela lui permet « d’exploiter les effets de la gravité pour accélérer nos mouvements descendants et décélérer nos mouvements ascendants ». Ces résultats confirment « l’hypothèse d’une adaptation profonde du système nerveux à son environnement », jugent les chercheurs. En apesanteur, le cerveau doit s’adapter à l’absence de gravité.

Pourquoidocteur​.fr, 13/04

Lire le communiqué de presse du 12/04/2021 : « L’apesanteur, un challenge pour le corps… Mais aussi pour le cerveau ! »

Covid-19 : inquiétudes sur le vaccin Janssen

L’Agence américaine du médicament (FDA) a préconisé hier « une pause » et ouvert une enquête après six cas graves de caillots sanguins, dont un mortel, sur 6,8 millions d’injections du vaccin Janssen de Johnson & Johnson. Dans la foulée, la firme a elle-même indiqué sa décision de « retarder le déploiement en Europe ». Les autorités de pharmacovigilance américaines doivent se réunir dès aujourd’hui pour rendre un avis à la FDA, qui décidera de la marche à suivre « à la fin du processus d’enquête ». « Comme avec AstraZeneca, des thromboses atypiques avec anomalies de plaquettes apparaissent, contrairement aux vaccins à ARN, décrypte Mathieu Molimard, chef du service de pharmacologie au CHU de Bordeaux. Cela indique que c’est sans doute lié aux vecteurs à adénovirus (…) »

Aujourd’hui en France, 14/04

En bref

Au Brésil, plus de 4 000 personnes décèdent chaque jour de la Covid-19, et les hôpitaux se remplissent de patients de plus en plus jeunes. Une étude de l’Association brésilienne des soins intensifs (Amib), publiée le 11 avril, a déterminé que la majorité des patients accueillis en soins intensifs et souffrant d’une infection par la Covid-19 au mois de mars avait désormais moins de 40 ans. La faute revient avant tout au variant brésilien dit « P1 ». Le virologue et membre du conseil scientifique Bruno Lina tempère cependant : « Au Brésil, les moins de 40 ans représentent une tranche importante de la population et la diffusion du virus dans ce groupe d’âge n’est pas étonnante. » Pour Bruno Lina, le variant P1 ne représente pas un danger immédiat pour l’Europe. Déjà présent en France et dans d’autres pays européens, « il s’efface face au variant britannique, car il n’a une transmissibilité que de 20 à 30 % supérieure au virus originel, contre 60 % pour le britannique », assure-t-il.

La Croix, 14/04

Des chercheurs pluridisciplinaires lyonnais (CNRS, Ircelyon, Université Claude Bernard, Centre international de recherche en infectiologie, Inserm) tentent de mettre au point une machine dans laquelle il suffit de souffler pour savoir si l’on est positif ou pas à la Covid-19. Cet « éthylotest covid » est un appareil sophistiqué, à peu près de la taille d’un réfrigérateur, équipé d’un embout en plastique dans lequel il faut souffler pour savoir si on est porteur du virus. Si les résultats sont concluants, les chercheurs imaginent déjà ces machines à l’entrée des restaurants ou des salles de concert pour pouvoir déceler les personnes asymptomatiques. Le fonctionnement de cette machine est basé sur la spectrométrie de masse qui analyse finement la quantité de composés organiques volatiles ou solides. L’étude appelée Covid Air a commencé le mois dernier. Les chercheurs ont besoin de recruter 5 500 personnes.

Francetvinfo​.fr, 13/04

Une nouvelle réunion aura lieu demain à l’Élysée autour du président de la République et des ministres concernés pour définir les protocoles sanitaires nécessaires à la réouverture des établissements. Quinze jours après le reconfinement, annoncé le 31 mars par Emmanuel Macron, le compte à rebours peut commencer dans le pays, explique Le Figaro. Il devrait conduire les Français jusqu’au mois de mai, date à laquelle l’exécutif s’est engagé à lever progressivement les restrictions sanitaires, imposées depuis le mois d’octobre 2020. Pour préciser ces échéances, le président de la République devrait reprendre la parole – probablement sous la forme d’une allocution solennelle – dans les deux semaines qui viennent.

Le Figaro, 14/04