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Covid-19 : vaccins peu efficaces chez les immunodéprimés, changements dans la stratégie de surveillance des variants – Anorexie et sport – Station spatiale internationale

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Anorexie : le plaisir du sport aussi fort que le plaisir de maigrir

Des chercheurs de l’Inserm ont découvert que les patientes qui souffrent d’anorexie trouvent non seulement leur gratification dans l’amaigrissement mais aussi dans la pratique d’activités sportives, parfois intenses, malgré leur fatigue. La recherche d’un effet récompense par l’effort physique constituerait un aspect important de l’anorexie mentale, ont constaté les chercheurs dont les travaux sont publiés dans l’International Journal of Eating Disorders. Pour cette étude, 88 patientes souffrant d’anorexie mentale, 30 de leurs proches non malades et 89 personnes « contrôles sains » ont été recrutés. Les scientifiques montrent qu’à effort équivalent, les patientes anorexiques rapportent plus d’émotions positives que les contrôles. « L’idée est de travailler avec les patientes pour leur réapprendre à découvrir l’effort physique plaisir (donc modéré) et donc de désapprendre l’effort physique addictif, probablement associé à une finalité de perte de poids », expliquent les chercheurs.

Topsante​.com, 06/04

Lire le communiqué de presse du 06/4/2021 : « Anorexie mentale : « dépenser plus » pourrait être encore plus important que « manger moins » pour expliquer le cercle vicieux de la maladie »

Les vaccins contre la Covid-19 peu efficaces chez les immunodéprimés

Le Monde indique qu’après deux injections, des patients greffés ou dialysés ne sont pas suffisamment protégés. « Nombre de patients greffés ont une sérologie négative trois ou quatre semaines après la deuxième injection », explique Yvanie Caillé, fondatrice de Renaloo, une association de patients atteints d’insuffisance rénale. Le vaccin semble moins efficace chez les personnes greffées d’organes solides sous traitement antirejet (environ 80 000 en France) ou dialysées. Il pourrait aussi l’être chez les personnes ayant bénéficié d’une greffe de moelle osseuse, ou sur celles traitées par chimiothérapie pour hémopathie maligne. Ces patients ne produiraient pas de réponse anticorps suffisante. Face à ce constat, un schéma vaccinal renforcé pourrait être décidé : une troisième injection de vaccin à ARN messager, ainsi que la vaccination de l’entourage. Le conseil d’orientation de la stratégie vaccinale contre la Covid-19 devrait rendre bientôt un avis sur cette question. En général, la vaccination marche moins bien pour les personnes greffées en raison de l’affaiblissement de leurs défenses immunitaires. « On avait plus d’espoir avec les vaccins Covid car on observe de bons résultats chez les personnes âgées, qui ont un vieillissement du système immunitaire », indique la professeure Odile Launay, directrice du centre de vaccinologie Cochin-Pasteur, qui par ailleurs dirige la plateforme d’essais cliniques Covireivac, coordonnée par l’Inserm.

Le Monde, 07/04

En bref

Le Figaro rend compte « des changements dans la stratégie française de surveillance des variants » de la Covid-19. Le premier changement concerne la stratégie dite de criblage, qui recherche en continu des mutations précises sur les cas de Covid détectés en France. Comme le variant anglais est désormais dominant dans le pays, avec environ 80 % des contaminations, le criblage va désormais se concentrer sur trois mutations dites « d’inquiétudes ». Elles permettront enfin de distinguer la proportion relative des variants sud-africain et brésilien, auparavant comptabilisés ensemble. L’autre changement vise le séquençage, à savoir la « lecture » de tout le code génétique des virus lors d’« enquêtes flash » réalisées à intervalle régulier. La fréquence de ces enquêtes doit s’accélérer à une par semaine à partir d’avril, promet Santé publique France. Il est prévu d’accélérer le mouvement et d’augmenter le nombre de séquençages « à 6 000 par semaine », a promis Yazdan Yazdanpanah, qui dirige la nouvelle agence ANRS Maladies infectieuses émergentes.

Le Figaro, 07/04

L’astronaute Thomas Pesquet va rejoindre la station spatiale internationale le 22 avril. Il va réaliser des expériences mises au point par l’Inserm et le CNRS.

BFM TV, 06/04