Les contenus de la région '' vous seront proposés par défaut, en plus des contenus nationaux sur tout le site. Ce choix s'appliquera également lors de vos prochaines visites.

Covid-19 : test sérologique, croissance de l’épidémie, nouveau variant « Henri-Mondor », effets de la vaccination – Consommation de crack en Ile-de-France

A+ / A-

Covid-19 : mise au point par l’Inserm d’un test sérologique facile d’usage

Etienne Joly, chercheur Inserm à l’Institut de pharmacologie et biologie structurale (CNRS/université Toulouse III – Paul Sabatier), vient de créer, en collaboration avec Alain Townsend à l’université d’Oxford au Royaume-Uni, un nouveau test sérologique pour détecter les anticorps du Sars-Cov2. L’Inserm parle d’un test très fiable, bon marché (30 centimes d’euros) et ne nécessitant aucun matériel spécifique. Il pourrait en outre être utilisé à grande échelle, notamment dans les pays aux faibles ressources. Dans un communiqué, l’Inserm explique qu’Etienne Joly a élaboré un test reposant sur l’utilisation d’un seul réactif, « qui provoque l’agglutination des globules rouges en présence d’anticorps spécifiques du Sars-CoV2 ». Concrètement il suffit de prélever un peu de sang, au bout du doigt par exemple, et apposer ensuite un réactif sur le sang prélevé. Le réactif se fixe sur les globules rouges. Si des anticorps anti-Sars-CoV2 sont présents, le réactif et les anticorps forment alors « un amas ». « Cette agglomération révèle donc une infection récente ou passée au Sars-CoV2. Les résultats peuvent se lire à l’œil nu », conclut l’Inserm.

Destinationsante​.com, 29/03, Francetvinfo​.fr, Europe1​.fr, 30/02

Lire le communiqué de presse du 29/03/2021 : « Un nouveau test sérologique pour étudier la progression de la pandémie de Covid-19

La Covid-19 continue de gagner du terrain

La situation sanitaire est loin de s’améliorer dans les 19 départements les plus touchés, soumis à une sorte de faux « confinement », consistant surtout en la fermeture des commerces qui ne vendent pas de produits de première nécessité et à l’interdiction, sauf exception, des déplacements de plus de 10 km, indique Aujourd’hui en France. Dans son avis transmis lundi au gouvernement, le conseil scientifique a pudiquement qualifié l’effet de ces mesures d’« incertain ». Le taux d’incidence est stable depuis deux jours en Ile-de-France, mais à un niveau très élevé (autour de 640 cas positifs pour 100 000 habitants sur la semaine écoulée). Et il est impossible d’interpréter ce mini-plateau pour le moment. Symboliquement, 13 villes de plus de 10 000 habitants affichent même une incidence supérieure à 1 000 – sur la semaine écoulée, au moins une personne sur 100 a été testée positive. Et la tension continue de s’accroître dans les services de soins critiques, avec 1 525 patients pris en charge dans la région hier soir. Plus globalement, un gros quart sud-est du pays est en alerte avec un taux de croissance de l’incidence souvent supérieur à 30 %. Ce qui ne veut pas dire que les autres sont à l’abri, avertit l’épidémiologiste Pascal Crépey. « Ce n’est pas parce que la croissance est faible que nous ne sommes pas dans une exponentielle », explique-t-il, à l’unisson de toute la communauté scientifique.

Aujourd’hui en France, 31/03

En bref

Un nouveau variant, qui « circule activement » en France, vient d’être découvert à l’hôpital Henri-Mondor de Créteil. D’abord identifié « au sein d’un cluster constitué de trois professionnels hospitaliers et du conjoint de l’un d’entre eux », ce variant français a ensuite été détecté chez 29 patients d’Île-de-France, du Sud-Est et du Sud-Ouest de l’Hexagone. « Sa fréquence de détection a continué à augmenter avec l’identification de plusieurs clusters et il est de plus en plus fréquemment retrouvé dans les prélèvements testés par la plateforme de l’hôpital Henri-Mondor AP-HP », jusqu’à représenter, selon une enquête Flash du 2 mars dernier, 1,8 % des souches séquencées sur le territoire national. Pour l’instant, rien n’indique que ce variant « Henri-Mondor » est plus, autant ou moins contagieux que les autres variants connus. La découverte de ce variant, réalisée par l’hôpital Henri-Mondor, l’Inserm et l’Université Paris-Est Créteil, a fait l’objet d’une publication dans le journal Emerging Infectious Diseases, précise Lefigaro​.fr.

Lefigaro​.fr, 30/03

« Grâce aux vaccins, la courbe des décès ne suit plus celle des hospitalisations », titre Le Figaro. « Depuis un an, nous étions habitués à ce que les courbes de nouvelles contaminations, d’admissions à l’hôpital et de morts soient parallèles, avec un décalage entre elles de quelques jours », rappelle le Dr Ségolène Aymé, épidémiologiste et directrice de recherche émérite à l’Inserm. Mais, désormais, si les nombres quotidiens d’hospitalisations et d’admissions en réanimation sont en hausse constante (respectivement depuis début mars et mi-février), la courbe des décès à l’hôpital ne s’est toujours pas inversée et reste décroissante depuis début février. En réalité, les hospitalisations progressent pour toutes les tranches d’âge, sauf pour les plus de 80 ans, où elles baissent rapidement depuis le début du mois de février.

Le Figaro, 31/03

Réalisé par l’Observatoire français des drogues et des toxicomanies (OFDT) en partenariat avec l’Inserm, un rapport pointe la nécessité de multiplier les politiques d’hébergement des usagers de crack et de mieux associer les riverains aux projets d’implantation de structures de soin. Pendant trois ans, les chercheurs se sont intéressés à l’évolution des consommations de crack en Ile-de-France. Ils ont mené des entretiens auprès d’une cinquantaine de consommateurs et plus de 30 professionnels de santé. Pour Marie Jauffret-Roustide, chercheuse à l’Inserm, « on est arrivé à un tournant en matière de prise en charge des consommateurs ».

Libération.fr, 30/03