Les contenus de la région '' vous seront proposés par défaut, en plus des contenus nationaux sur tout le site. Ce choix s'appliquera également lors de vos prochaines visites.

Grippe : les experts craignent davantage de cas graves à cause d’une baisse d’immunité de groupe – Liens entre durée de sommeil et développement de maladies chroniques, chez les adultes de plus de 50 ans – Covid-19 : effet de la vaccination sur l’espérance de vie – Découverte d’un nouveau mode de fonctionnement des cellules des ovocytes – Vaccin contre la dengue.

A+ / A-

Grippe : les experts craignent davantage de cas graves à cause d’une baisse d’immunité de groupe

Bien que l’OMS recommande une couverture vaccinale de 75 % chez les personnes vulnérables, la vaccination contre la grippe en France avoisine plutôt les 50 % depuis dix ans, un niveau « très insuffisant », écrit l’épidémiologiste Sibylle Bernard-Stoecklin, dans le Bulletin épidémiologique hebdomadaire de Santé publique France publié mardi. Plusieurs experts s’inquiètent pour cet hiver parce qu’ils s’attendent à ce que l’immunité de groupe ait reculé par rapport à la période pré-Covid. « Ces deux dernières années, le virus de la grippe a assez peu circulé, si bien que la restimulation immunitaire par infection ou infection asymptomatique n’a pas eu lieu. Il y a donc un risque que le virus circule davantage, et par-là, touche davantage de personnes fragiles. Mais cela se rattrape par la vaccination », explique Bruno Lina. Et ce, quelle que soit l’efficacité du vaccin. Celle-ci était « modérée » l’an dernier, à 36 %, selon le BEH. « Malgré cela, l’impact au niveau de la population reste important, le vaccin sauve des vies », insiste Vincent Enouf, responsable adjoint du Centre national de référence des infections respiratoires à l’Institut Pasteur, rappelant que la maladie fait 9 000 morts en moyenne chaque année.

Le Figaro, 19/10

De courtes nuits de sommeil dès 50 ans augmenteraient le risque de développer plusieurs maladies chroniques

Dans une étude publiée le 18 octobre, l’Inserm fait état de liens entre la durée de sommeil et le développement de maladies chroniques, chez les adultes âgés de plus de 50 ans. « Il existe une association robuste entre une courte durée de sommeil (inférieure ou égale à 5 heures) aux âges de 50, 60 et 70 ans et un risque plus élevé de multimorbidité de l’ordre de 30 à 40% en fonction de l’âge », pointe l’étude. Une courte durée de sommeil à l’âge de 50 ans serait associée à « un risque accru de 20% de développer une première maladie chronique », ainsi qu’à « un risque accru similaire de multimorbidité » parmi les personnes qui auraient déjà développé une première maladie chronique. « Ces résultats pourraient expliquer le risque augmenté de décès de l’ordre de 25 % observé chez les personnes âgées de 50 ans ayant une durée de sommeil inférieure ou égale à cinq heures par nuit », ajoute l’Inserm.

FranceTVInfo​.fr, 18/10

Lire le communiqué de presse du 18/10/2022 : « De courtes nuits de sommeil dès 50 ans augmenteraient le risque de développer plusieurs maladies chroniques »

En bref

Selon une étude réalisée dans 29 pays, entre 2019 et fin 2021, publiée lundi dans la revue Nature Human Behaviour, la vaccination contre la Covid a un effet très net sur l’évolution de l’espérance de vie. « Les pays qui ont les plus forts taux de vaccination affichent les meilleures données pour l’espérance de vie, résume Jonas Schöley, chercheur au Max Planck Institute pour la recherche en démographie à Rostock, et premier auteur de la publication. Nous sommes toujours à une étape préliminaire de l’étude de mortalité, deux années seulement après le début de la pandémie. Nous avons utilisé des données démographiques, par tranches d’âges, et celles sur la vaccination. Et tous les vaccins réduisent le taux de mortalité. » « C’est un très bon article qui montre l’impact de l’hésitation vaccinale dans des pays de l’ancien bloc soviétique, comme la Bulgarie, la Pologne et même l’Allemagne », estime le Pr Antoine Flahault, directeur de l’Institut de santé globale à l’université de Genève. Pour l’impact de la Covid, « le complotisme à l’égard de la vaccination a sans doute dû faire des ravages aux États-Unis, même s’il y a d’autres raisons à propos de la baisse de l’espérance de vie », ajoute-t-il.

Le Figaro, 19/10

Une équipe française (constituée par le Collège de France, l’Institut Curie, Sorbonne Université, le CNRS et l’Institut Weizmann des sciences) a découvert une condition de la maturation des ovocytes, indispensable à leur fécondation. Selon cette découverte, publiée dans Nature Communications le 29 août, sans agitation frénétique, l’ovocyte ne serait pas prêt à être fécondé par les spermatozoïdes.

Le Monde, 19/10

Takeda, le plus gros laboratoire pharmaceutique japonais, a reçu vendredi un avis favorable de l’Agence européenne du médicament pour la commercialisation en Europe de son vaccin contre la dengue, qui s’appelle QDenga. De 3 à 4 milliards de personnes y sont exposées. La Commission européenne suivant généralement l’avis de son agence de la santé, Takeda espère qu’elle autorisera d’ici à la fin de 2022 la commercialisation de son vaccin, destiné aux adultes et aux enfants dès 4 ans.

Les Echos, 19/10