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L’Institut OncoLille ouvre ses portes – Les prématurés et la carence en monoxyde d’azote – Particules fines et maladies chroniques – Mémoire humaine – 16e journée nationale des « dys » – Évolution du Nutri-Score.

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L’Institut OncoLille ouvre ses portes

OncoLille, l’institut de recherche interdisciplinaire en cancérologie de Lille, a été inauguré, mercredi 12 octobre, par l’ensemble des partenaires et de leurs soutiens sur le campus hospitalo-universitaire. Il regroupe plus de 250 chercheurs travaillant pour sept laboratoires. Les scientifiques emménagent depuis juillet dans le nouveau bâtiment de la cité hospitalière lilloise dédié à la recherche contre le cancer. Ce regroupement d’un éventail disciplinaire très large, en recherche fondamentale, préclinique et clinique, offre un « environnement exceptionnel, rare en France » pour le cancer, a souligné la Dr Isabelle Van Seuningen, directrice d’OncoLille. L’objectif est de « développer une recherche intégrée et interdisciplinaire d’excellence » pour « le transfert vers la clinique », a‑t-elle précisé, en particulier l’amélioration des soins et la médecine personnalisée. Les équipes planchent sur un thème central : la résistance des tumeurs aux thérapies, notamment la dormance tumorale, les rechutes et les tumeurs à mauvais pronostic. Samir Ould Ali, délégué régional de l’Inserm, a expliqué que les laboratoires de recherche travaillant sur le cancer à Lille étaient jusqu’ici dispersés sur le territoire de la métropole du Nord. Le groupement d’intérêt scientifique OncoLille, la structure existant depuis 2020, est soutenu par le CHU et l’université de Lille, le centre de lutte contre le cancer lillois Oscar Lambret, l’Institut Pasteur de Lille, l’Inserm, le CNRS et l’Institut pour la recherche contre le cancer de Lille. Le projet a bénéficié de financements nationaux et régionaux dans le cadre du contrat de plan Etat-Région 2015 – 2020, de l’université du CHU et de la métropole européenne de Lille, de l’Inserm et du fonds Feder.

Lequotidiendumedecin​.fr, 14/10

Les prématurés et la carence en monoxyde d’azote

Des découvertes lilloises sur une maladie rare pourraient améliorer l’avenir des 60 000 enfants qui naissent prématurément en France chaque année. Un essai devrait commencer au CHU de Lille dans les deux prochaines semaines pour tenter de pallier une carence en monoxyde d’azote qui provoque des difficultés d’apprentissage chez ces prématurés. L’espoir vient de la découverte de la cause d’une maladie hormonale rare, et surtout de son implication dans le développement du cerveau des prématurés. Cette cause, décryptée par l’équipe de Vincent Prévot, à l’Inserm, est une carence en monoxyde d’azote, une substance capable de réguler l’activité de certains neurones. Une fois cette carence identifiée, les chercheurs ont donné du monoxyde d’azote à des souris, touchées par cette maladie rare, ce qui a permis leur guérison.

Francetvinfo​.fr, France Info, 15/10

Reprise du communiqué de presse du 05/10/2022 : « Nouvelles pistes pour réduire les complications à long terme chez les enfants nés prématurés »

En bref

Dans un grand entretien accordé au Quotidien du Médecin Hebdo, Rémy Slama, directeur de recherche à l’Inserm, revient sur les enjeux actuels de la recherche. Il explique que « les décès liés aux particules fines [représentent] une catastrophe silencieuse en Europe ». Et de souligner : « Il y a des raisons de suspecter que des maladies chroniques peuvent être influencées par l’environnement ».

Le Quotidien du Médecin Hebdo, 14/10

Francis Eustache, chercheur en neuropsychologie et en imagerie cérébrale (EPHE/Inserm/université de Caen), spécialiste de la mémoire humaine et président du comité scientifique de l’Observatoire B2V des mémoires, explique, dans un entretien au Hors-Série de Science et Vie, consacré à la mémoire, que « sans la mémoire, il n’y aurait pas de cognition ni d’intelligence ». Il souligne : « La mémoire fait de l’humain un être cognitif, capable de prendre en main sa destinée, et métacognitif, capable de réfléchir sur son propre fonctionnement psychique ». Il indique cependant que « nous sommes loin d’avoir compris tous les mécanismes neuronaux et moléculaires permettant le stockage des souvenirs dans le cerveau ».

Science et Vie Hors-Série, 01/11

La 16e journée nationale des dys a eu lieu samedi 15 octobre. Ces troubles se manifestent « chez des enfants qui ont une intelligence et un environnement social adéquat, et ne présentent pas de problèmes sensoriels (vue, audition), psychiatriques ou neurologiques identifiables », indique l’Inserm. Ils éprouvent des difficultés à apprendre à lire, à écrire, à orthographier, à calculer, à s’exprimer ou encore à se concentrer, mais « leur prise en charge permet d’améliorer et/ou de compenser les fonctions déficientes ». Ces « troubles spécifiques des apprentissages » sont fréquemment associés à d’autres types de troubles dys : 40 % des enfants présentent ainsi des difficultés liées à la dysphasie (trouble de l’expression du langage, avec des difficultés de prononciation, une déformation des mots…) ou la dyspraxie (trouble développemental de la coordination, qui se traduit notamment par des difficultés à effectuer le geste de l’écriture). La moitié des enfants présentant des déficits de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDA/H), qui se manifestent notamment par des problèmes de concentration, sont également concernés par un autre trouble de l’apprentissage.

Destinationsante​.com, 14/10

Le Nutri-Score doit évoluer l’an prochain. Le comité de pilotage européen doit donner en fin d’année un calendrier aux industriels pour actualiser leurs étiquettes. Visuellement, la notation par une couleur allant du vert au rouge sera maintenue, et par une lettre allant de A à E. Mais les règles de calcul vont évoluer pour suivre les recommandations du comité scientifique international de suivi du Nutri-score. Avec le nouvel algorithme, les produits riches en sucre ou en sel seront notés plus sévèrement, notamment les produits laitiers sucrés. Le logo fera aussi la distinction entre viande rouge et viande de volaille, il valorisera les poissons gras riches en oméga 3, et permettra de donner une moins mauvaise note aux fromages à pâte dure avec des quantités de sel limitées (comme l’emmental). Enfin, les produits riches en fibre – moins raffinés – se retrouvent aussi mieux valorisés. Des équipes de recherches ont confirmé, au niveau international, que la consommation régulière d’aliments moins bien notés par le Nutri-score, est associée à un risque plus élevé de maladies chroniques : cancer, ou maladie cardiovasculaire notamment, rappelle le Pr Serge Hercberg de l’Equipe de recherche en épidémiologie nutritionnelle.

Francetvinfo​.fr, 17/10