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Utilisation des données de santé – Dépenses hospitalières – La conviction d’avoir été infecté par la Covid-19 associée à l’apparition de symptômes persistants ? – Hypertension et déclin cognitif – Vitamine B9 et diminution des risques de suicide.

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Sondage auprès des Français sur l’utilisation des données de santé

Selon une étude Ipsos publiée hier par l’Observatoire Data publica, fondé par des cabinets de conseils et d’avocats, les Français accordent, à une très large majorité, facilement leur confiance pour la gestion et l’utilisation de leurs données de santé. Les acteurs du monde de la santé arrivent en tête de ceux que les sondés jugent les plus fiables, même devant la Cnil, les scientifiques, les collectivités, les banques et assurances et les entreprises publiques. Plus de la moitié (51 %) des sondés jugent que « l’usage des données par des acteurs publics » est susceptible d’améliorer « la santé en matière de prévention, de recherche, de diagnostic et de traitement » quand 18 % craignent a contrario qu’il la détériore. En outre, les deux tiers des personnes du panel estiment que « pour certains services publics (la recherche en santé par exemple), il ne doit pas y avoir de limitation à l’utilisation des données même si cela a un impact important sur l’environnement ». C’est également dans le domaine de la santé que l’échantillon croit le plus au potentiel de l’intelligence artificielle (24 % « tout à fait d’accord » et 50 % « plutôt d’accord ») notamment pour permettre un meilleur suivi des patients et des meilleurs diagnostics.

Lequotidiendumedecin​.fr, 04/10

La France, championne des dépenses hospitalières

Lors de l’année 2020 marquée par la pandémie de Covid et l’afflux de millions de malades dans les services d’urgence de tous les pays, la France a maintenu un effort conséquent – et plus important que ses voisins européens – pour financer ses hôpitaux, révèle une étude réalisée par François Ecalle, le fondateur de Fipeco, site d’information sur les finances publiques. Cet ancien magistrat de la Cour des comptes a rapporté les dépenses financées par les régimes publics et privés au PIB de chaque pays. Ainsi, l’effort tricolore a pesé 4,6 % du PIB en 2020, plaçant la France au deuxième rang des pays les plus « dépensiers », derrière le Royaume-Uni (4,7 %), à égalité avec le Danemark, et devant l’Espagne ou la Suède (4,5 %). Par conséquent, la France dispose de plus de lits d’hôpitaux que les autres pays de l’OCDE, précisément de 5,7 lits pour 1000 habitants contre près de 4,5 en moyenne ailleurs. De la même manière, l’emploi hospitalier en France fait très bonne figure. Mise au regard de l’emploi total, l’Hexagone comptait 5 % de travailleurs hospitaliers publics et privés en 2020. Soit la part la plus importante des 19 pays européens recensés par l’OCDE.

Le Figaro, 05/10

En bref

Dans son édition Science et Médecine, Le Monde revient sur l’étude, coordonnée par Cédric Lemogne (AP-HP, Inserm, université Paris Cité), chef du service de psychiatrie de l’adulte à l’Hôtel-Dieu, qui se fondait sur plus de 20 000 membres de la cohorte épidémiologique Constances. Cette étude cherchait à déterminer si la conviction d’avoir été infecté par la Covid-19 était associée à l’apparition de symptômes persistants, indépendamment ou non d’une infection au SARS-CoV‑2, objectivée par un test sérologique ou un diagnostic médical. Sans invalider le fait que certaines personnes puissent souffrir d’un syndrome post-Covid durable, l’analyse suggérait que, d’un point de vue statistique, la conviction d’avoir été infecté par le SARS-CoV‑2 était liée aux symptômes du Covid long, quelle que soit la probabilité d’avoir été bel et bien infecté.

Le Monde, édition Science et Médecine, 05/10

Un sondage, réalisé par une équipe de sociologues des sciences menée par Michel Dubois et Catherine Guaspare, du laboratoire Gemass (CNRS/Sorbonne Université), auprès de membres du CNRS révèle qu’une part d’entre eux tolèrent des manquements aux règles d’éthique. Le rapport a été rendu le 30 septembre dans le cadre du projet Covethos. 2 132 techniciens, ingénieurs et chercheurs anonymes du CNRS ont répondu au questionnaire (une étude semblable sur l’Inserm va débuter, note Le Monde). Premier constat, un tiers seulement des répondants affirme avoir une connaissance suffisante des règles de l’intégrité. Et 21 % reconnaissent ne pas avoir ces connaissances. Second constat, les aveux d’inconduites ne sont pas rares. Cinq d’entre elles, plus ou moins graves, ont été « testées » : 0,4 % des répondants avouent avoir utilisé des idées d’autrui sans les nommer, souvent ou très souvent (et 9 % l’avoir fait rarement) ; 2 % avoir évité souvent de présenter des données qui pourraient contredire leurs hypothèses (et 21 % l’avoir fait rarement). Presque 11 % reconnaissent avoir modifié la méthodologie d’un projet de recherche pour répondre aux pressions d’un financeur.

Le Monde, édition Science et Médecine, 05/10

LesEchos​.fr se penchent sur Aelis Farma, qui lutte contre l’addiction au cannabis. La jeune entreprise, fondée par le Pr Pier-Vincenzo Piazza, a mis au point deux médicaments prometteurs, dont l’un traitant les effets négatifs de la consommation excessive de cannabis. Son fondateur reçoit le prix de la Scale-Up de l’année 2022 pour la région Nouvelle-Aquitaine, dans le cadre du prix de l’Entrepreneur, organisé par EY. La société, née en 2013, exploite les recherches du scientifique titulaire des grands prix de l’Inserm et de l’Académie des sciences. Par ailleurs, les recherches de Pier-Vincenzo Piazza ont permis de développer une seconde molécule qui s’attaque aux déficiences cognitives et notamment à la trisomie 21.

LesEchos​.fr, 04/10

Des chercheurs de l’université du Michigan (Etats-Unis) ont découvert que l’hypertension pourrait rendre plus rapide le déclin cognitif et augmenter le risque de démence. L’équipe a rassemblé et analysé des données collectées par six grandes études précédentes, portant sur un total de plus de 24.500 individus. Les résultats de cette étude ont été publiés dans le Journal of Alzheimer’s Disease. Le maintien d’un niveau sain de tension artérielle semble préserver les capacités de réflexion, selon les auteurs de l’étude.

Pourquoidocteur​.fr, 04/10

Selon une nouvelle étude, menée par des chercheurs de l’Université de Chicago et publiée dans la revue JAMA Psychiatry, une supplémentation en vitamine B9 diminuerait considérablement les risques de tentative de suicide. Il s’agit d’une vaste étude menée sur 866.586 adultes. Les chercheurs ont utilisé les dossiers d’une grande base de données médicales américaine, en prenant en compte plusieurs facteurs comme le sexe, l’âge, les antécédents suicidaires, ou encore les antécédents de prescription d’acide folique. Les auteurs de l’étude ont trouvé un lien entre les prescriptions d’acide folique et une réduction des tentatives de suicide ou d’automutilation. L’étude révèle en effet que la probabilité de tentative de suicide ou d’automutilation diminuait de 44 % durant une période où l’acide folique était prescrit, en comparaison à une période où il n’était pas prescrit. Femmeactuelle​.fr, 04/10