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Paludisme : un nouveau vaccin deux fois plus efficace – Deux sous-types de myocardites post-Covid identifiés – Projet de science participative « French Gut » : les micro-organismes de l’intestin pourraient expliquer certaines maladies – Covid-19 : la huitième vague s’annonce moins grave que les précédentes, rapport sur les leçons à tirer pour l’avenir de la pandémie, l’OMS recommande de ne plus utiliser deux traitements anti-Covid par anticorps de synthèse.

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Paludisme : un nouveau vaccin deux fois plus efficace que le précédent

Un nouveau vaccin contre le paludisme montre une efficacité de 78 %, contre moins de 40 % pour celui actuellement recommandé par l’OMS. Le vaccin qui a été développé est nommé R21/Matrix‑M par l’Université d’Oxford. Il a été testé chez les enfants avec une dose de rappel un an après un schéma vaccinal complet de 3 doses. Il utilise la même stratégie que le RTSS, le Mosquirix produit par GSK et cible la même protéine pour développer des anticorps contre le parasite. Mais ce nouveau vaccin s’avère efficace à 78 %, soit deux fois plus que le précédent. C’est la première fois qu’un vaccin dépasse l’objectif de 75 % fixé par l’OMS. Benoit Gamain, qui est directeur de recherche CNRS et dirige une équipe Inserm/Université Paris Cité travaillant sur le développement d’un vaccin contre le paludisme, explique aux micros de Radiofrance​.fr pourquoi ce vaccin contre le paludisme est plus efficace que le précédent.

Radiofrance​.fr, France Culture, 15/09

Deux sous-types de myocardites post-Covid identifiés

Un travail français original s’est attaché à examiner de plus près les caractéristiques clinicobiologiques des myocardites survenant après une infection à Covid-19 documentée. Ce travail est fondé sur l’observation de 38 patients admis en réanimation, au CHU de la Pitié-Salpêtrière (Paris) entre mai 2020 et juin 2021, pour myocardite fulminante secondaire à une infection Covid-19. Cette cohorte monocentrique a été rétrospectivement étudiée par les médecins du service, en collaboration avec des chercheurs de l’Inserm, de la Sorbonne Université et du centre d’immunologie et des maladies infectieuses de Paris. Les résultats montrent que cette cohorte rassemble manifestement deux types assez différents de myocardites post-Covid-19. Côté biologie, on observe en effet deux profils bien distincts. Si les deux tiers (66 %) de ces myocardites sont associés à un syndrome inflammatoire multisystémique (MIS‑A+), comme décrits chez les enfants, le dernier tiers ne l’est pas (MIS-A-). Ces deux entités ont dans le même temps des profils immunologiques tout aussi contrastés.

Lequotidiendumedecin​.fr, 15/09

En bref

Les micro-organismes de l’intestin pourraient expliquer certaines des maladies. L’INRA, l’AP-HP et l’Inserm ont lancé, hier, un projet de science participative baptisé « French Gut ». L’objectif est de cartographier la diversité du microbiote français. Les instituts font un appel aux Français pour qu’ils envoient des échantillons de leurs excréments. Dans une interview à France Inter, Thomas Lombès, directeur général délégué à la stratégie de l’Inserm, explique qu’il s’agit d’une piste sérieuse pour expliquer un certain nombre de pathologies comme l’obésité, le diabète, les maladies chroniques et certains cancers. Les premières données seront normalement disponibles dans deux ans.

France Inter, 15/09, France Info, 16/09

La hausse du nombre de cas de Covid-19 devrait se poursuivre avec l’arrivée de l’automne, mais les spécialistes sont confiants. Grâce aux vaccins et à l’immunité collective, la huitième vague de Covid-19 s’annonce moins grave que les précédentes. Pour la première fois depuis presque trois ans, la hausse du nombre de contaminations par le Covid-19 en France n’inquiète plus la plupart des experts. Contrairement aux dernières vagues, la reprise épidémique n’est pas provoquée par un variant nouveau, plus contagieux, mais par la saisonnalité et l’augmentation du nombre de contacts lors de cette rentrée, après les vacances d’été.

Le Figaro, 16/09

Selon les 28 auteurs du rapport de la commission du Lancet sur les leçons à tirer pour l’avenir de la pandémie de Covid-19, publié mercredi, face au Sars-CoV‑2, le monde n’a pas été à la hauteur. Experts en politique publique, coopération internationale, épidémiologie, vaccinologie, économie, développement durable et santé mentale, ils font la synthèse des travaux de 12 groupes de travail ayant réuni 173 experts. Plus de 7 millions de morts décomptés à ce jour, en réalité probablement plus de 17,5 millions selon les estimations de l’Institute for Health Metrics and Evaluation (IHME) de l’université de Washington : « Ce nombre stupéfiant est à la fois une tragédie profonde et un échec global massif à de multiples niveaux », tancent les auteurs. « Un échec de la rationalité, de la transparence, des pratiques de santé publique, de la coordination opérationnelle et de la solidarité internationale », résume un éditorial.

Le Figaro, 16/09

L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) recommande désormais de ne plus utiliser deux traitements anti-Covid par anticorps de synthèse, constatant leur inefficacité face aux variants actuellement en circulation. Les experts de l’OMS « recommandent fortement » de ne pas utiliser le Xevudy (laboratoires GSK et Vir) – basé sur la molécule sotrovimab – et le Ronapreve (Regeneron) – basé sur la combinaison casirivimab-imdevimab -, dans la dernière version de leur guide des traitements anti-Covid, publié dans le British Medical Journal.

AFP, 16/09