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Trisomie 21 : un traitement prometteur – Pandémies : création d’un centre mondial thérapeutique à Melbourne – Projet de recherche en psychiatrie Propsy – Intégrité scientifique – Covid-19 : léger rebond des tests de dépistage – Cancer et intelligence artificielle.

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Un traitement prometteur pour la trisomie 21

Une thérapie, testée par des chercheurs français et suisses sur un petit nombre de patients atteints de trisomie 21, a amélioré certaines de leurs fonctions cognitives. Ces résultats qui doivent encore être confirmés sont jugés « prometteurs ». « L’expérience est très satisfaisante, même si on reste prudents », a résumé Nelly Pitteloud, cheffe du service d’endocrinologie au Centre hospitalier universitaire vaudois (CHUV), en présentant à la presse l’étude publiée dans Science. Son hôpital situé à Lausanne, en Suisse, a collaboré avec une équipe de l’Inserm (au sein du laboratoire Lille neuroscience et cognition) pour tester l’efficacité d’une thérapie fondée sur l’injection de l’hormone GnRH à des patients porteurs de trisomie 21. « On s’est demandé si cette hormone [GnRH (Gonadotropin-Releasing Hormone)] pouvait jouer un rôle dans la mise en place des symptômes présents chez les porteurs de trisomie 21 », a expliqué Vincent Prévot, directeur de recherche à l’Inserm. Un essai clinique pilote a été mené sur sept hommes porteurs de trisomie 21, âgés de 20 à 50 ans, entre octobre 2020 et mai 2022. Les patients ont reçu une dose de GnRH toutes les deux heures en sous-cutané pendant 6 mois, via une pompe sur le bras. Des tests de cognition et d’odorat ainsi que des examens IRM ont été effectués avant et après le traitement. « On a constaté une amélioration comprise entre 10 % et 30 % des fonctions cognitives, notamment de la fonction visuo-spatiale, de la représentation tridimensionnelle, de la compréhension des consignes et de l’attention », a égrené Nelly Pitteloud.

AFP, France Info, Sciencesetavenir​.fr, NouvelObs​.com, Lemonde​.fr, Lepoint​.fr, 01/09, Le Figaro, Le Temps, Le Télégramme, Les Dernières Nouvelles d’Alsace, Le Bien Public, 02/09

Lire le communiqué de presse du 01/09/2022 : » Une thérapie améliore les fonctions cognitives chez des patients porteurs de trisomie 21

Pandémies : création d’un centre mondial thérapeutique à Melbourne

L’université australienne de Melbourne a annoncé, mercredi 31 août, la création d’un centre mondial de recherche de traitements face aux futures pandémies. Sa vocation : « concevoir et tester rapidement de nouvelles thérapies » qui seraient mises à la disposition de la population « dans les mois qui suivront l’apparition d’une pandémie ». Ce nouveau centre doit son lancement à « la générosité exceptionnelle de l’homme d’affaires et philanthrope international, Geoffrey Cumming », un citoyen canadien et néozélandais qui vit à Melbourne. M. Cumming a fait un don de 250 millions de dollars australiens (soit 172 millions d’euros) pour créer ce centre. Il s’agit du « plus important engagement philanthropique jamais pris en faveur de la recherche biomédicale », souligne l’université de Melbourne. Ce centre, nommé « Centre mondial Cumming pour les thérapeutiques pandémiques » (CGCPT), sera dirigé par l’infectiologue Sharon Lewin, actuelle présidente de la Société internationale sur le sida. Il sera créé au sein de l’Institut Doherty, à l’université de Melbourne, également dirigé par Sharon Lewin.

Le Monde, 02/09

En bref

Les Echos indiquent que le gouvernement a promis d’allouer 80 millions d’euros sur cinq ans, dans le cadre du programme d’investissement d’avenir, au projet de recherche en psychiatrie Propsy que mène Marion Leboyer. Centré sur quatre troubles mentaux invalidants – la bipolarité, la dépression, la schizophrénie et l’autisme – il est piloté par l’Inserm et le CNRS avec le concours notamment de FondaMental, la fondation qu’elle a créée en 2007. Lauréate du prestigieux Grand Prix Inserm en 2021, Marion Leboyer bataille depuis des années pour doter sa discipline de ressources, explique le quotidien qui brosse son portrait.

Les Echos, 02/09

Reprise du communiqué de presse du 18/07/2022 : « L’Inserm et le CNRS vont piloter un programme d’envergure sur la recherche en psychiatrie »

Depuis un arrêté publié le 26 août au Journal officiel, la France est le seul pays au monde à avoir inscrit dans la loi une prestation de serment centrée sur l’intégrité scientifique pour tous les nouveaux titulaires d’un diplôme national de doctorat (DND), toutes disciplines confondues et quel que soit l’établissement, constate Le Figaro. Antoine Triller, membre de l’Académie des sciences, chercheur émérite à l’Inserm et à l’École normale supérieure de Paris, estime cependant que « (…) si les enseignements sur l’éthique et l’intégrité, essentiels, doivent être renforcés, ce serment est avant tout symbolique et n’aura que peu d’impact sur le terrain. On peut notamment se demander, dans un contexte international, quelle est la portée d’un serment s’il n’y a aucune instance pour le faire respecter ou pour sanctionner les manquements ? »

Le Figaro, 02/09

Retombé au plus bas depuis deux ans, le nombre de tests de dépistage du Covid-19 a enregistré un « léger rebond » la semaine dernière, selon des chiffres publiés hier par le ministère de la Santé. Avec 775.000 tests PCR et antigéniques validés entre le 22 et le 28 août, l’activité de dépistage est en « légère hausse » de 5 % par rapport à la semaine du 15 août. Le nombre de cas positifs stagne depuis deux semaines au-dessus de 17.000 par jour contre plus de 130.000 au pic atteint mi-juillet.

Les Echos, 02/09

Owkin, la biotech qui utilise l’intelligence artificielle appliquée à la recherche médicale, a obtenu deux certifications européennes qui vont lui permettre de mettre sur le marché des outils de diagnostic améliorant la prise en charge des personnes souffrant d’un cancer. Le premier outil est baptisé RlapsRisk BC. « Il permet de savoir en un clic si des patients vont rechuter ou pas de certains types de cancer du sein », explique Thomas Clozel, le patron d’Owkin. L’outil MSIntuit CRC a, pour sa part, pour but d’identifier le traitement le plus rapide et efficace pour les patients atteints d’un cancer colorectal. Les outils ont été développés en partenariat avec l’institut Gustave Roussy, une institution réputée dans la lutte contre le cancer et qui collabore aussi avec Résilience, la start-up fondée par Céline Lazorthes et Jonathan Benhamou.

Les Echos, 02/09