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Troubles du sommeil : risque accru d’infarctus et d’AVC – Variole du singe : l’épidémie semble marquer le pas en France – Anonymat des nouveaux donneurs de spermatozoïdes et d’ovocytes partiellement levé – Le Sibo, nouvelle lubie de la naturopathie – Hérédité.

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Troubles du sommeil et risque accru d’infarctus et d’AVC

Une étude menée au Centre de recherche cardio-vasculaire de Paris par une équipe de l’Inserm démontre qu’un sommeil de qualité réduit le risque d’infarctus du myocarde et d’accident vasculaire cérébral (AVC). En revanche, les nuits perturbées sont associées à un risque plus élevé de développer ces pathologies cardio-vasculaires. Les résultats préliminaires de cette étude ont été présentés le 27 août au congrès de la Société européenne de cardiologie, à Barcelone. Ces travaux reposent sur le suivi de quelque 7 200 personnes, sans problème de santé particulier, recrutées entre 2008 et 2012 pour un contrôle de routine dans un centre médical de prévention parisien. « Nous avons construit un score prenant en compte cinq indicateurs : la somnolence diurne, le chronotype [être du soir ou du matin], la durée des nuits, les insomnies et une éventuelle apnée du sommeil », explique le Dr Aboubakari Nambiema, épidémiologiste à l’Inserm, qui a dirigé l’étude.

Le Figaro, 01/09

Variole du singe : l’épidémie semble marquer le pas en France

Le directeur général de la Santé, Jérôme Salomon, a souligné mardi lors d’une conférence de presse qu’on observe dans l’Hexagone « un ralentissement des nouveaux cas [de variole du singe] pour la première fois ». Ses propos faisaient écho à ceux de l’Organisation mondiale de la santé, qui avait peu avant jugé « encourageants » les signes de ralentissement de l’épidémie en Europe. Mais il faut rester prudent à ce stade, a rappelé Jérôme Salomon, directeur général de la Santé : « En cette période estivale, il peut y avoir des retards au diagnostic ». Il y voit néanmoins le « signe positif » que les moyens déployés par les autorités publiques, en concertation avec le secteur associatif, « sont efficaces ». « Nous devons tout faire pour réduire encore l’impact de l’épidémie », a‑t-il ajouté. Trois mois après le premier cas autochtone diagnostiqué, la France enregistrait, au 29 août, 3 547 cas confirmés biologiquement, ce qui la place au quatrième rang européen en nombre de cas, mais au septième si l’on le rapporte à sa population. L’Île-de-France concentre à elle seule 61 % des cas recensés, mais on en observe sur tout le territoire.

Le Figaro, 01/09

En bref

A partir du 1er septembre, l’anonymat des nouveaux donneurs de spermatozoïdes et d’ovocytes sera partiellement levé. Ces derniers devront accepter de donner leur identité (nom, prénom et date de naissance) au moment du don ainsi que des données non identifiantes comme leurs caractéristiques physiques, la motivation du don ou leur situation professionnelle. Les enfants conçus par PMA avec ces nouveaux dons pourront accéder à leurs origines à leur majorité. Quant aux parents qui bénéficient du don de gamètes, « ils ne connaissent pas l’identité du donneur au moment de la conception », rappelle le ministère de la Santé.

Le Figaro, Aujourd’hui en France, Le Monde, 01/09

Le Point explique que, depuis quelques mois, le Sibo est la nouvelle lubie de la naturopathie. L’hebdomadaire alerte sur les faux diagnostics et les thérapies alternatives coûteuses qui ne sont pas efficaces proposées par des naturopathes. « Sibo signifie small intestinal bacterial overgrowth. En français, une pullulation bactérienne au niveau de l’intestin grêle. C’est-à-dire une concentration anormalement élevée du microbiote qui provoque ballonnements, douleurs abdominales, gaz, diarrhées. Cela peut être très handicapant. Pourtant, le Sibo fait rêver beaucoup de personnes qui sont en attente d’une réponse à leurs maux. Car c’est une vraie maladie », précise le Dr Henri Duboc, gastro-entérologue à l’hôpital Louis-Mourier de Colombes (Hauts-de-Seine).

Le Point, 01/09

Ça m’intéresse consacre un dossier à l’hérédité qui « influence nos vies ». Tout n’est cependant pas inscrit dans les gènes. La façon dont chaque cellule de l’organisme va lire les gènes et les exprimer peut varier, explique la revue. En cause, un système de régulation de l’expression de l’ADN baptisé « épigénétique ». « C’est un mécanisme normal du développement qui intervient, par exemple, pour qu’une cellule qui s’est différenciée en cellule du foie s’en « souvienne » toute sa vie : ce qui induit qu’elle n’exprime que les gènes nécessaires à sa fonction et transmette cette information aux cellules filles », explique Déborah Bourc’his, à la tête d’une équipe CNRS-Inserm à l’Institut Curie (Paris). Concrètement, la séquence d’ADN reste inchangée mais elle porte des modifications biochimiques, notamment l’ajout d’un « groupe méthyle » (composé d’un atome de carbone et de trois atomes d’hydrogène).

Ça m’intéresse, 01/09