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Nouvelle alerte sur les bébés secoués – Variole du singe : des Européens viennent se vacciner en France – Université Paris-Saclay, première place européenne et seizième place mondiale au classement de Shanghai – Covid-19 : possible reprise de l’épidémie à l’automne, Vaccins bivalents Pfizer-BioNTech et Moderna – Une brassière connectée qui détecte les tumeurs mammaires.

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Nouvelle alerte sur les bébés secoués

Une étude, menée à Paris par les équipes de l’hôpital Necker (Paris XVe), centre de référence de la région capitale, et par l’Inserm, et publiée dans la revue scientifique Jama, montre que le nombre de nourrissons malmenés par des parents excédés a doublé en 2021, pendant la période du Covid, et la mortalité a été multipliée par neuf. Les auteurs sont souvent des pères ou des gardes d’enfants, constate l’étude. « Non seulement, il y a eu plus de cas, mais ils étaient plus graves », confirme Gilles Orliaguet, chef de l’anesthésie-réanimation à Necker et coauteur de l’étude. Alors qu’il y avait eu 50 cas de bébés secoués entre 2017 et 2019, 17 en 2020, 32 ont été enregistrés en 2021. Parmi eux, 9 sont décédés. Chaque année, ce sont 400 à 500 nourrissons qui sont victimes de ce traumatisme crânien non accidentel par des adultes qui n’ont pas toléré leurs pleurs. Plus d’un par jour, sans compter tous ceux qui passent sous les radars parce qu’ils n’ont pas été hospitalisés. « Environ 10 % en meurent. Et 75 % des survivants ont des séquelles leur vie entière ! Ce sont des paralysies, de la cécité, des troubles du langage, de la marche, de l’épilepsie… », détaille la docteure Anne Laurent-Vannier, l’une des meilleures spécialistes du Syndrome du bébé secoué (SBS), et experte judiciaire. Les premières données de 2022 sont inquiétantes, avec entre janvier et août, déjà 16 cas rien que pour le centre de référence.

LeParisien​.fr, 30/08, Aujourd’hui en France, 31/08

Lire le communiqué de presse du 31/08/2022 : « L’incidence du syndrome du bébé secoué a doublé et la mortalité associée a décuplé en région parisienne pendant la pandémie de Covid-19

Variole du singe : des Européens viennent se vacciner en France

Faute d’accès au vaccin dans leur pays, de nombreux frontaliers – en majorité des Belges, mais aussi des Suisses, des Italiens ou encore des Espagnols – viennent en France pour se faire vacciner contre la variole du singe. Ce phénomène est particulièrement visible dans les Hauts-de-France, puisqu’« on estime que 20 à 25 % des personnes vaccinées viennent de Belgique, ce qui n’empêche pas les résidents français de se faire vacciner par ailleurs », indique l’Agence régionale de santé (ARS). Cet engouement s’explique par le faible nombre de doses disponibles en Belgique – environ 3 000 – et par un accès au vaccin très différent de part et d’autre de la frontière. Pour les Belges, « les conditions d’accès sont très restrictives », précise Christophe Fourmeau, coordinateur chez Aides, association de lutte contre le VIH et les hépatites virales. Sont éligibles uniquement les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes séropositifs ou sous traitement anti-VIH et ayant eu au moins deux infections sexuellement transmissibles au cours de l’année écoulée, les travailleurs du sexe masculins et transgenres, ou encore les personnes atteintes de troubles immunitaires.

La Croix, 31/08

En bref

Après s’être hissée durant deux ans dans le Top 15 du classement de Shanghai (14e en 2020 et 13e en 2021), l’université Paris-Saclay régresse légèrement mais conserve la première place européenne et la seizième place mondiale. Comme en 2020 et 2021, l’institution est classée première dans le monde en mathématiques et 9e en physique. L’université accueille de grandes écoles ainsi que six organismes de recherche partenaires, dont l’Inserm, et neuf laboratoires. L’université est particulièrement reconnue en mathématiques, physique, sciences biologiques et médicales, soulignent Les Echos.

Les Echos – Entreprises et Collectivités, 31/08

Selon Santé publique France, la circulation du Covid-19 et le nombre d’hospitalisations ont continué de ralentir au cours de la 3e semaine d’août. Toutefois, alerte Brigitte Autran, la présidente du nouveau comité de veille et d’anticipation des risques sanitaires, « les experts sont tous persuadés qu’il y aura une reprise de l’épidémie à l’automne, peut-être quand les températures chuteront ». Les experts tablent sur un retour en force du variant Omicron. Or, la couverture vaccinale demeure « insuffisante », notait Santé publique France la semaine dernière, « en particulier chez les sujets âgés ». Au 22 août, seuls quelque 33 % des 60 – 79 ans et un peu plus de 45 % des 80 ans et plus avaient reçu leur seconde dose de rappel parmi les personnes éligibles.

Les Echos, 31/08

L’Agence européenne des médicaments (EMA) entame son passage en revue des nouveautés automne-hiver anti-Covid, dont les vaccins bivalents à ARN messager de Pfizer-BioNTech et Moderna. Plus rapides à fabriquer que les vaccins classiques, ces sérums sont basés sur deux souches de Covid à la fois, l’originelle et une souche Omicron. Pfizer-BioNTech a soumis à l’Europe la « version 2 » de sa dose de rappel (destinée aux plus de 12 ans) comprenant les souches BA.4/5, actuellement en circulation. De son côté, le vaccin de Moderna, Spikevax bivalent BA.1, a déjà été autorisé mi-août en Grande-Bretagne pour les plus de 18 ans. A noter également que Sanofi-GSK a finalisé sa demande d’autorisation de mise sur le marché de son vaccin (non ARNm et non-bivalent) en Europe. Mais ses tests de protection contre Omicron BA.4 et BA.5 ne seront pas connus avant fin septembre.

Les Echos, 31/08

Les Echos présentent une brassière connectée qui détecte les tumeurs mammaires en fonction de la hausse de la température et permet de localiser la tumeur précisément dans l’un des quatre quadrants du sein. Il s’agit de l’innovation du projet CBra qui sera déposée d’ici à fin 2022. Enseignante-chercheuse à Supmicrotech à Besançon (Doubs), Zeina Al Masry a voulu poursuivre des travaux menés avec des chercheurs suisses dans le cadre d’un projet Interreg clôturé en 2020. Au sein du laboratoire Femto-ST, elle a développé le prototype et élargi le projet à d’autres disciplines. Ce projet rassemble des médecins de l’hôpital Nord Franche-Comté, des étudiants et ingénieurs en mécanique, en biomédical, en informatique et en mécatronique, ainsi que des sociologues et philosophes de l’université de technologie de Belfort Montbéliard pour évaluer et affiner l’acceptabilité du dispositif par les femmes et le personnel soignant.

Les Echos, 31/08