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Un algorithme capable de détecter la maladie de Parkinson grâce à la respiration – Cybersécurité : 20 millions d’euros pour les hôpitaux – Variole du singe – La consommation régulière d’alcool augmente le risque de cancer – Bien dormir pour préserver la santé cardiaque – Liens entre santé mentale et régime alimentaire.

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Parkinson : un algorithme capable de détecter la maladie grâce à la seule respiration

Des chercheurs du Massachusetts Institute of Technology (MIT), aux États-Unis, ont mis au point un nouvel outil d’intelligence artificielle permettant de détecter de manière précoce la maladie de Parkinson grâce aux respirations du patient. Leurs travaux ont été publiés dans la revue Nature Medecine. Expérimenté sur plus de 7.000 patients, dont 757 atteints de Parkinson, l’outil est un réseau neuronal artificiel – autrement dit une série d’algorithmes connectés qui imitent le fonctionnement d’un cerveau humain – capable de diagnostiquer la pathologie (mais aussi d’évaluer son stade de gravité et sa progression) rien qu’en analysant la respiration de la personne pendant son sommeil. « Certaines études scientifiques ont montré que les symptômes respiratoires se manifestent des années avant les symptômes moteurs », explique Dina Katabi, une des auteurs de l’étude, dans un communiqué.

Pourquoidocteur​.fr, 27/08

Cybersécurité : 20 millions d’euros débloqués pour les hôpitaux

Face à la multiplication des cyberattaques contre les hôpitaux, le gouvernement a promis vendredi de renforcer les moyens financiers mis à la disposition des établissements de santé pour renforcer leur sécurité informatique. « La santé des Français ne sera pas prise en otage », a affirmé le ministre de la Santé, François Braun, en visite à l’hôpital de Corbeil-Essonnes dont le système informatique est mis hors service depuis une semaine par un rançongiciel. Le gouvernement promet de mettre sur la table 20 millions d’euros supplémentaires pour compléter un plan de sécurisation des établissements « d’importance vitale » déployé depuis début 2021. Cela permettra de « quasiment doubler le nombre d’établissements de santé qui bénéficieront de ce parcours de sécurisation », a déclaré Jean-Noël Barrot, le ministre délégué de la Transition numérique, également présent à Corbeil-Essonnes vendredi.

Les Echos, 29/08

En bref

Après un séjour en Espagne, un Italien de 36 ans a souffert de symptômes du Covid-19 et de la variole du singe. Une fois à l’hôpital, il découvre qu’il est aussi atteint du VIH. Son histoire a été rapportée dans la revue Journal of Infection. Étant donné qu’il avait été testé négatif un an plus tôt, les médecins pensent qu’il s’agirait d’une co-infection. « Notre cas souligne que les rapports sexuels pourraient être le principal mode de transmission (de la variole du singe) », indiquent-ils. « Par conséquent, un dépistage complet des IST est recommandé après un diagnostic de la variole du singe. Notre patient a été testé positif pour le VIH‑1 et, étant donné son taux de CD4 préservé, on peut supposer que l’infection était relativement récente. »

Santemagazine​.fr, 27/08

La consommation régulière d’alcool augmente le risque de cancer (ORL, œsophage, colorectal, foie et sein, essentiellement), explique Le Figaro. Pas moins de 8 % des cancers en France, soit 28 000 par an, lui sont attribués. Des chercheurs coréens, dont les travaux sont publiés dans Jama Network Open, se sont penchés sur les données de plus de 4,5 millions d’inscrits à l’assurance-maladie coréenne. Par trois fois, en 2009, 2011 et 2013, ces derniers ont rempli un questionnaire où ils indiquaient si leur consommation d’alcool était faible (moins de 15 g d’alcool pur par jour, soit environ un verre et demi), modérée (de 15 à 30 g) ou élevée (plus de 30 g). Les chercheurs ont mis ces résultats en regard des 80 000 cancers attribuables à l’alcool enregistrés pendant cette période. Cela a permis d’observer que les individus buvant beaucoup voyaient leur risque de cancer lié à l’alcool baisser de 8 à 9 points lorsqu’ils réduisaient leur consommation en dessous de 30 g/jour, par rapport aux gros buveurs ne changeant pas leurs habitudes.

Le Figaro, 29/08

Une étude menée par le Dr Aboubakari Nambiema et son équipe de l’Inserm a démontré que les personnes qui dorment entre 7 et 8 heures par nuit ont moins de risques de faire un AVC au cours de leur vie. Les chercheurs se sont penchés sur les habitudes d’un panel de 7200 particuliers âgés entre 50 et 75 ans et en bonne santé cardiaque. Ils ont subi un examen physique et ont été interrogés sur leurs habitudes de sommeil et leurs antécédents médicaux, via des formulaires. « Notre étude illustre le potentiel de bien dormir pour préserver la santé cardiaque et suggère que l’amélioration du sommeil est liée à des risques plus faibles de maladie coronarienne et d’accident vasculaire cérébral », conclut le Dr Nambiema.

Pleinevie​.fr, 26/08

Le Figaro se penche sur la psychonutrition, qui « étudie les liens de plus en plus nombreux entre santé mentale et régime alimentaire ». Certains régimes ont démontré un effet protecteur contre l’anxiété et la dépression. C’est notamment le cas du régime méditerranéen. Une analyse d’études menée par une équipe française a ainsi montré une diminution de 33 % du risque de dépression chez des personnes ayant adopté ce régime. « Une étude récente conclut que ce serait la consommation de légumes et de fruits et la suppression des aliments ultratransformés qui soignerait véritablement certaines dépressions », précise le Dr Guillaume Fond, psychiatre à l’hôpital de la Conception, à Marseille, et auteur de « Bien manger pour ne plus déprimer ».

Le Figaro, 29/08