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La lutte contre le sida freinée par les crises mondiales – L’accumulation des cellules sénescentes – Pollution de l’air et démence – Covid-19 : origine du virus

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La lutte contre le sida freinée par les crises mondiales

Mercredi, l’Onusida a alerté dans son rapport annuel, intitulé « danger », que la pandémie de Covid-19 et les autres crises mondiales actuelles ont freiné les progrès faits dans la lutte contre le sida. Si les nouvelles infections au VIH dans le monde ont continué de baisser l’année dernière (de 3,6% comparé à 2020), il s’agissait de la plus petite réduction depuis 2016. « Ces deux dernières années, les crises multiples et simultanées ayant secoué le monde ont eu un impact dévastateur sur les personnes infectées par le VIH, et ont fait reculer la réponse du monde face à la pandémie de sida », alerte ce rapport, publié à l’occasion de l’ouverture de la Conférence internationale sur le sida, se tenant à Montréal, au Canada. Environ 1,5 million de nouvelles infections au VIH ont été déplorées en 2021. Et 650 000 personnes sont mortes du sida l’année dernière. Les populations les plus fragiles sont les plus touchées, souligne le rapport. « Dans certains pays, ce sont les pauvres qui manquent d’accès. Dans d’autres, ce sont les minorités ethniques, comme en Grande-Bretagne, où la réduction des nouveaux diagnostics est plus importante pour les personnes blanches que noires », a déclaré lors d’une conférence de presse la directrice exécutive de l’Onusida, Winnie Byanyima.

AFP, 27/07

L’accumulation des cellules sénescentes

Dans son laboratoire de biologie et de médecine cardiovasculaires de l’université Juntendo de Tokyo, le professeur Tohru Minamino a étudié les cellules zombies. « Avec le vieillissement, ces cellules s’accumulent dans le corps et refusent de mourir même lorsqu’elles ne se divisent plus », explique-t-il. Il y a quelques mois, ses collègues de l’université de l’Illinois ont trouvé que leur activité augmente après la mort. Ils estiment que ces cellules sont de puissants nettoyeurs. « Leur travail consiste à débarrasser le corps des dégâts cellulaires causés après des lésions cérébrales comme une privation d’oxygène ou un accident vasculaire cérébral », explique le docteur Jeffrey Loeb, coauteur de cette découverte parue dans Nature. « Elles sécrètent des produits chimiques nocifs qui déclenchent la production de résidus oxydés toxiques liés à de nombreuses maladies fréquentes chez les seniors, telles que le diabète, l’ostéoporose, l’athérosclérose, Alzheimer… Si on les détruit avant qu’elles fassent leur œuvre, il y a donc de fortes chances que l’organisme vieillisse plus lentement », spécule-t-il.

LesEchos​.fr, 27/07

En bref

Selon un rapport du Comité sur les effets médicaux des polluants atmosphériques (Comeap) britannique, publié le 25 juillet 2022, la pollution de l’air aurait « probablement » des effets sur le déclin des capacités mentales et la démence chez les personnes âgées. « La Comeap n’a pas fait de recommandations sur la manière d’estimer les effets de la pollution de l’air sur la démence. Ils pensent que davantage de recherches seront nécessaires avant que cela puisse être fait avec confiance », précise l’institution.

MarieClaire​.fr, 27/07

Lire le communiqué de presse : Être exposé à la pollution atmosphérique augmenterait le risque d’avoir de moins bonnes performances cognitives

La médecine permet aujourd’hui de vivre avec le VIH. A peine quatre ou cinq personnes ont eu la chance de guérir d’une infection au VIH. Toutefois, ces cas sont extrêmement isolés et ne permettent pas encore d’élaborer des traitements qui aboutiraient à éliminer totalement le virus.

LeParisien​.fr, 27/07

Deux études publiées dans la revue Science qui portent sur les premiers cas de la pandémie de Covid-19 identifiés sur le marché de Wuhan affirment la thèse d’une origine animale du virus. « Avons-nous réfuté la théorie de la fuite de laboratoire ? Non. (…) Mais je pense qu’il est important de comprendre qu’il y a des scénarios possibles, et d’autres probables. Et que possible ne signifie pas tout aussi probable », a expliqué Kristian Andersen, de l’institut de recherche Scripps, coauteur de ces travaux.

Le Figaro, 28/07