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Portrait de Jacqueline Clavel, pionnière dans la santé de l’enfant – Covid-19 : Variants, Vaccination et effets indésirables- Étude sur la saveur amère

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Jacqueline Clavel, pionnière dans la santé de l’enfant

La Croix brosse le portrait de Jacqueline Clavel, directrice de recherche à l’Inserm, qui est « une pionnière dans la santé de l’enfant ». Elle est en effet l’une des premières à avoir travaillé sur les origines des cancers pédiatriques, un champ de recherche longtemps négligé en France, alors qu’environ 1 700 nouveaux cas sont diagnostiqués chaque année chez les moins de 15 ans. « J’ai commencé à travailler sur les leucémies chez l’adulte, explique cette directrice de recherche à l’Inserm, au sein de l’équipe d’épidémiologie des cancers de l’enfant et de l’adolescent (Epicea). Puis j’ai décidé de développer une recherche spécifique sur les enfants, qui n’existait pas encore. Les débuts n’ont pas été simples car nous n’étions pas du tout soutenus. Mais les associations de parents concernés ont beaucoup aidé à relever les ambitions dans ce domaine. » En 1995, c’est elle qui crée le premier registre des cancers pédiatriques, permettant de recenser les hémopathies malignes (cancers du sang) sur l’ensemble du territoire. Depuis 2000, il répertorie aussi les tumeurs solides. « Les recenser sur toute la France permet de repérer des contrastes et offre une base solide pour la recherche », explique-t-elle.

La Croix, 12/01

En bref

Dans un entretien à L’Express, l’épidémiologiste Dominique Costagliola, récemment récompensée pour l’ensemble de sa carrière par le Grand Prix de l’Inserm, souligne que « l’épidémie [de Covid-19] semble bien repartie. Et cela ne pourra être que pire si le nouveau variant est bien plus transmissible ». Elle ajoute : « En revanche, nous avons des données en prépublication qui laissent penser que les vaccins ARN développés vont permettre de neutraliser ce nouveau variant. Ils devraient donc rester efficaces ». Mais, estime-t-elle, « affirmer qu’il faut vacciner à tout prix pour stopper une nouvelle vague, c’est irréaliste ». « La seule solution est de reconfiner et d’attendre que ça baisse », selon elle.

Lexpress​.fr, 11/01

Des chercheurs de l’Université de Copenhague suggèrent que l’appartenance ethnique peut jouer un rôle dans la sensibilité d’une personne à la saveur amère que l’on trouve par exemple dans les endives, le brocoli, les choux de Bruxelles et le chocolat noir. Leurs deux études scientifiques publiées récemment démontrent par exemple que les Danois et les Chinois ressentent ce goût de base très différemment, et que la raison semble être liée à une différence anatomique sur les surfaces de la langue de ces deux groupes. « Nos études montrent que la grande majorité des sujets chinois sont plus sensibles aux goûts amers que les sujets danois. Nous voyons également un lien entre la proéminence du goût amer et le nombre de petites bosses, appelées papilles, sur la langue d’une personne », explique le Pr Wender Bredie du Département des sciences alimentaires de l’Université de Copenhague.

Santemagazine​.fr, 11/01

La Croix explique que la traque des effets indésirables, qui mobilise d’importants moyens, est un enjeu clé de la campagne de vaccination contre le Covid-19. En France, les autorités sanitaires ont renforcé les effectifs des 31 centres régionaux de pharmacovigilance chargés de réceptionner tous les signalements. Seuls les effets graves et « inattendus » doivent cependant être déclarés, sous peine de « noyer » le système d’alerte.

La Croix, 12/01