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7e vague de Covid : le gouvernement se limite à des recommandations – Les phénomènes météorologiques exceptionnels vont devenir la norme – Les 41 mesures de la mission Braun pour désengorger les hôpitaux retenues – Hépatites aiguës sévères chez les enfants – Traitement contre la « maladie du soda ».

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7e vague de Covid : le gouvernement se limite à des recommandations

Le Monde explique que, malgré la hausse des contaminations à la Covid-19, le gouvernement se limite à faire des recommandations comme le port du masque dans les transports. Selon le journal, il s’agit d’une posture inédite depuis le début de l’épidémie. Le Pr Jean-François Delfraissy, président du conseil scientifique, estime que si le pic épidémique est attendu à la fin du mois de juillet ou au début du mois d’août, « il ne devrait pas gâcher l’été ». Quand bien même l’hôpital est sous haute tension, « je crois que nous allons tenir », a‑t-il assuré sur RTL jeudi 30 juin, soulignant qu’une large partie de la population était désormais vaccinée. Cet optimisme se fonde sur l’observation du cas portugais où la vague BA.5 reflue trois mois après son arrivée, avec, pour seule contrainte, le port du masque. « Nous, on veut que les gens portent le masque. Qu’il soit obligatoire ou pas est un choix politique », souligne Antoine Flahault, directeur de l’Institut de santé globale à la faculté de médecine de l’université de Genève. « Mais ce que nous dit cette vague, c’est que la pandémie est là pour durer. Après cette vague, il y en aura d’autres et encore d’autres », souligne l’épidémiologiste. Le Pr Vincent Maréchal, virologue au Centre de Recherche Saint-Antoine (Inserm/Sorbonne université), explique à Destinationsante​.com : « Nous en sommes désormais à la septième vague. Et au fil du temps, il n’y a pas vraiment eu de pause. Les dernières vagues se sont quasiment emboîtées les unes dans les autres. »

Destinationsante​.com, 01/07, Le Monde, 02/07, Le Journal du Dimanche, 03/07

Les phénomènes météo exceptionnels vont devenir la norme

Les phénomènes météo exceptionnels deviendront la norme, estiment les analystes du Grec francilien, groupe d’expertise sur le changement climatique. Paris et l’île-de-France seront particulièrement touchés et devront s’adapter. Alors que la température moyenne en France métropolitaine a gagné 1,7° C depuis 1900, l’île-de-France s’est réchauffée de 2 °C depuis 1950. Cela pourrait même monter « à + 3 °C en 2050 », alerte le Grec francilien. Voire + 4 °C à la fin du siècle si rien n’est fait pour réduire suffisamment les émissions de gaz à effet de serre. La canicule de 2003, d’une ampleur qui n’avait jamais été observée depuis les premiers relevés météorologiques de 1873, a causé la mort de 15 000 personnes en France, dont le tiers en Île-de-France. La région a été particulièrement affectée avec des taux de surmortalité bien au-dessus de la moyenne française : 55 % de décès en plus dans le pays, mais 127 % à Paris et 171 % dans le Val-de-Marne, selon les chiffres de l’Inserm. Si des leçons ont été tirées par les villes qui mettent régulièrement en place des cellules de crise en période de fortes chaleurs, les dispositifs de veille auprès des personnes fragiles ou isolées, les brumisateurs en plein air et des salles rafraîchies accessibles à tous vont devoir devenir la norme.

Le Parisien, 04/07

En bref

La Première ministre Elisabeth Borne a annoncé, vendredi, retenir l’ensemble des 41 mesures de la mission Braun pour désengorger les hôpitaux cet été, parmi lesquelles un bonus de 15 euros par consultation pour les médecins libéraux « pour [les] inciter à prendre des personnes en soins non programmés ». Les urgentistes de l’Amuf refusent tout filtrage par le 15. Le syndicat des urgentistes, dont l’emblématique Dr Patrick Pelloux, a dénoncé avec le renvoi en premier recours vers le Samu « une rupture de service public » susceptible de provoquer « des morts évitables ».

Les Echos, 04/07

Dans une interview à Aujourd’hui en France, le virologue Bruno Lina revient sur les nombreux cas d’hépatites chez les enfants, à l’origine d’une alerte mondiale. Selon lui, « il est possible qu’on ne trouve jamais la cause » de ces mystérieuses hépatites aiguës sévères. Il indique : « Au début, on a pensé que le Covid pouvait en être la cause. En fait, non, le SARS-CoV‑2 seul n’est pas le responsable ». L’un des « aspects déconcertants », « c’est que ce signal est en train de disparaître, les cas de diminuer. Voilà pourquoi nos chances d’identifier la cause s’atténuent au fil du temps ». Et de conclure : « C’est la première fois que l’on a affaire à une épidémie mondiale que l’on ne comprend pas ».

Aujourd’hui en France, 03/07

Inventiva, biotech française cotée en France et aux États-Unis, s’est vu accorder vendredi un financement de 50 millions d’euros de la Banque européenne d’investissement pour finaliser son traitement contre la « maladie du soda », cirrhose due à la graisse et au sucre. En France, d’après l’Inserm, cette maladie de la « malbouffe » du XXIe siècle toucherait plus de 200.000 personnes à un stade sévère. La molécule mise au point par Inventiva, le lanifibranor, a « le potentiel de déboucher sur une révolution pour tout un tas de patients dans le monde », a estimé Ambroise Fayolle, vice-président de la Banque européenne d’investissement (BEI).

AFP, 01/07