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Projets de recherche sur le Covid long – Cancer du sein : manger végétarien et sain réduit le risque à la ménopause – Une molécule pour contrer les crises d’épilepsie multiplie le risque d’autisme et de déficience intellectuelle des enfants exposés in utero – Effets indésirables liés à la consommation de compléments alimentaires contenant du curcuma – Temps de consommation d’écran.

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Projets de recherche sur le Covid long

La semaine dernière, l’ANRS Maladies infectieuses émergentes, en lien avec la Fondation pour la recherche médicale, a sélectionné 19 projets afin d’améliorer la prise en charge des patients et les connaissances sur les conséquences à moyen et long terme de l’infection par la Covid-19. Ces 19 projets seront financés à hauteur de 7 millions d’euros. Parmi les projets choisis, figure celui de Vincent Prévot, directeur de recherche de l’Inserm et de son équipe, qui se sont penchés sur le risque d’un vieillissement prématuré du cerveau chez les patients. Ces recherches s’axent surtout sur l’hypothalamus, une partie du cerveau qui joue un rôle capital dans la régulation des fonctions vitales, comme le sommeil. Egalement analysées, les fonctions reproductives, le virus pouvant « entraîner la mort des neurones qui contrôlent la reproduction », détaille le spécialiste qui, même s’il appelle à « rester prudent », s’interroge sur l’impact de l’infection par le virus sur la fertilité. Les scientifiques se penchent également sur le cas des femmes enceintes. Si ces dernières ne sont pas plus susceptibles d’attraper le Covid, elles ont en revanche une plus grande prévalence (8 %) de faire des formes graves, expose Catherine Deneux-Tharaux, épidémiologiste et directrice de recherche à l’Inserm.

Libération, 30/06

Cancer du sein : manger végétarien et sain réduit le risque à la ménopause

Santemagazine​.fr rend compte d’une étude française qui montre qu’adopter un régime alimentaire végétarien riche en fruits et légumes peut réduire de manière significative le risque de cancer du sein chez les femmes ménopausées. Selon cette étude, menée auprès de 65 000 femmes ménopausées françaises et dont les conclusions ont été publiées dans la revue Current Developments in Nutrition, consommer des aliments végétaux non transformés diminuerait le risque de 14 %. Cependant, celles qui suivent un régime végétarien mais composé de jus de fruits, de pain blanc, de desserts sucrés et autres aliments transformés ont un risque supérieur de développer un cancer du sein. Suivre ce régime alimentaire moins sain augmentait le risque de 20 %. « Ces résultats soulignent que l’augmentation de la consommation d’aliments végétaux sains et la diminution de la consommation d’aliments végétaux et d’aliments d’origine animale moins sains pourraient aider à prévenir tous les types de cancer du sein », a détaillé Sanam Shah, doctorante au Centre de recherche en épidémiologie et population Santé à l’Université Paris-Saclay, Inserm, Gustave Roussy et auteure de cette étude.

Santemagazine​.fr, 29/06

En bref

Une étude, publiée dans la revue scientifique Jama, montre que le topiramate, une molécule pour contrer les crises d’épilepsie mais aussi la migraine, multiplie le risque d’autisme et de déficience intellectuelle des enfants exposés in utero. Ce médicament, principalement commercialisé depuis 2000 sous le nom d’Epitomax par le laboratoire Janssen, multiplie par 2,8 le risque d’autisme et 3,5 celui de déficience intellectuelle du bébé à naître. « Ce sont des données robustes et nouvelles », confirme Philippe Vella, qui dirige le pôle médicament de l’ANSM, qui va lancer ce jeudi une campagne d’information grand public. Même enceinte, ou pensant l’être, « il ne faut pas arrêter son traitement brutalement, cela expose à une recrudescence des crises qui peuvent être dangereuses pour la femme, comme pour l’enfant », insiste Philippe Vella.

Aujourd’hui en France, 30/06

L’Anses a alerté hier sur les effets indésirables liés à la consommation de compléments alimentaires contenant du curcuma, après des signalements de cas d’hépatites en Italie et en France. « Récemment, l’Italie a recensé une vingtaine de cas d’hépatite impliquant des compléments alimentaires contenant du curcuma », écrit-elle, et « en France, le dispositif de nutrivigilance de l’Anses a enregistré plus de 100 signalements d’effets indésirables susceptibles d’être liés à la consommation de compléments alimentaires contenant du curcuma ou de la curcumine, dont 15 hépatites. » Utilisé comme épice, le curcuma est aussi une plante présente dans des compléments alimentaires pour ses potentielles propriétés digestives, antioxydantes et anti-inflammatoires.

Bfmtv​.com, 29/06

« L’abus d’écran est-il dangereux pour la santé ? », s’interroge Libération. Michel Desmurget, docteur en neurosciences, directeur de recherche à l’Inserm, auteur du livre « La Fabrique du crétin digital », explique que « si les temps de consommation sont aussi inquiétants, c’est parce qu’ils sont concentrés sur les usages récréatifs les plus délétères ». En 2020, année marquée par la pandémie, les adolescents américains ont passé en moyenne 7 h 22 par jour sur un écran. Les adultes, eux, ont cumulé près de 12 h 30 au quotidien. Pour Michel Desmurget, c’est autant de temps « volé » à d’autres activités plus favorables au développement cérébral, comme la lecture, l’étude, ou même la conversation de vive voix.

Libération, 30/06