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Mieux comprendre le mouvement pour améliorer la rééducation – Les États américains s’opposent entre eux sur l’avortement – Premier cas de variole du singe chez un enfant, en Île-de-France – Covid-19 : le gouvernement envisage le rétablissement d’un passe sanitaire à l’arrivée en France.

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L’Inserm cherche à mieux comprendre le mouvement pour améliorer la rééducation

Le Figaro consacre un article aux chercheurs du laboratoire cognition, action et plasticité sensorimotrice (Caps) de l’Inserm, à Dijon, adossé à un centre de sport de haut niveau et au CHU. Ces chercheurs étudient le mouvement pour améliorer la rééducation. « La rééducation après un accident se base souvent sur un savoir empirique, explique Charalambos Papaxanthis, directeur du laboratoire Caps. (…) Bien souvent, les patients en rééducation sont sous-entraînés, ils ne parviennent pas à recouvrer complètement et rechutent après leur retour à domicile. » « Notre objectif est d’affiner au maximum ce savoir empirique pour appliquer une médecine la plus réparatrice possible en mélangeant neurosciences, technologies innovantes et robotique. Ce que nous faisons ici est unique au monde. D’autres laboratoires sont très bons, mais n’ont pas cette approche pluridisciplinaire », souligne-t-il. Au-delà de la rééducation, ces analyses détaillées des mouvements permettent aussi de diagnostiquer certaines maladies neurodégénératives. « On voit que certaines démarches, certaines façons de poser le pied par terre sont des signatures typiques de maladies comme Alzheimer ou Parkinson, raconte Jérémie Gaveau, maître de conférences en neurosciences à l’université de Bourgogne et chercheur dans l’unité Inserm Caps. Des diagnostics précoces peuvent permettre une meilleure prise en charge. » Le Figaro a également interrogé Gaëlle Deley, chercheuse au laboratoire Caps, qui pilote le projet Avistim, permettant à des personnes handicapées motrices de faire du sport à l’aide d’un système d’électrostimulation couplé à un rameur.

Le Figaro, 27/06

Avortement : les États américains s’opposent entre eux

L’annulation par la Cour suprême des États-Unis de la constitutionnalité de l’avortement, vendredi, a rendu aux cinquante États de l’union le droit de légiférer comme ils l’entendent sur cette pratique. Une nouvelle carte juridique des États-Unis est aussitôt apparue, dessinant une fracture profonde à travers le pays, avec d’un côté les États « bleus » et libéraux du Nord-Est ou de la côte pacifique, et les États « rouges » conservateurs du Sud et du Midwest. Un certain nombre d’États à majorité républicaine ont annoncé dès vendredi des mesures suspendant l’accès à l’avortement, et annoncé de nouvelles législations visant à le restreindre ou à l’interdire totalement. Des États démocrates ont aussi rapidement réagi en prenant des décrets pour affirmer le libre accès à l’avortement, et empêcher les prestataires et les patientes de faire l’objet de poursuites de la part d’autres États. Dans plusieurs États, des lois visant à restreindre ou à interdire l’avortement avaient été adoptées en prévision de cet arrêt, et rédigées de façon à prendre effet immédiatement. Dans d’autres, d’anciennes lois suspendues depuis 1973 ont été remises en vigueur. Au total, entre 26 et 30 États sur les 50 que comptent les États-Unis pourraient interdire ou fixer des limites très strictes à cette pratique.

Le Figaro, 27/06

En bref

Trois experts – en infectiologie, virologie et pédiatrie – se penchent dans Aujourd’hui en France sur la détection du premier cas de variole du singe chez un enfant, en Île-de-France. Après l’annonce ce samedi soir du premier cas de variole du singe chez un mineur – et un autre cas probable dans sa fratrie -, les autorités se veulent rassurantes sur l’état de santé de l’écolier, scolarisé en primaire. « Qu’un enfant soit touché n’est pas une surprise, on s’y attendait », explique le professeur en infectiologie Yazdan Yazdanpanah. « On a beaucoup insisté là-dessus, mais la voie sexuelle n’est que l’une des formes potentielles de contamination, précise l’infectiologue. La maladie se transmet par contact ou par gouttelettes (postillons, éternuements…). N’importe qui peut donc être infecté. » « Rien ne prédispose ce virus à n’infecter que les adultes, confirme Mylène Ogliastro, vice-présidente de la Société française de virologie. Mathématiquement, plus il y a de cas, plus il y a un risque d’infection chez des enfants. »

Aujourd’hui en France, 27/06

Le rebond des cas de Covid pousse le gouvernement français à envisager le rétablissement d’un passe sanitaire à l’arrivée dans l’Hexagone, en Corse et dans l’Outre-mer. Un avant-projet de loi est en préparation pour maintenir « un dispositif de veille et de sécurité sanitaire » jusqu’en mars 2023. Le document ne prévoit cependant pas de prolonger au-delà du 31 juillet la possibilité de réactiver l’état d’urgence sanitaire, ni un passe sanitaire ou vaccinal pour restreindre l’accès à certains lieux ou rassemblements à l’intérieur des frontières françaises.

La Tribune, 25/06