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Essais nucléaires – Communiquer pendant les rêves – Covid-19 : addictions, variants, anticorps monoclonaux

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Des addictions induites par la crise sanitaire

Depuis le premier confinement, le stress induit par l’absence de cadre, l’isolement ou la précarité a fait augmenter l’usage de substances (alcool, tabac, drogues, médicaments…), voire les dépendances, relève Le Monde, donnant la parole à des professionnels de l’addictologie et de la santé. « On note une forte association entre le niveau de stress ressenti et le niveau de consommation d’alcool, notamment chez les filles, plus sujettes au stress, mais aussi l’usage compulsif d’Internet ou les troubles du comportement alimentaire », explique Mickael Naassila (Inserm, université de Picardie), président de la Société française d’alcoologie. « Avec la crise économique qui accompagne la crise sanitaire au long cours, on peut redouter une augmentation des usages dérégulés de substances pour faire face au mal-être, très présent aujourd’hui dans ce contexte d’incertitude », prévient de son côté Marie Jauffret-Roustide, sociologue à l’Inserm, coordinatrice du volet français de l’étude « Global Drug Survey », qui mesure les modes de consommation.

Le Monde, 24/02

Polynésie : le lien entre essais nucléaires et cancers pas assez étayé

Il y a trop peu de données pour établir ou exclure un lien entre les essais nucléaires réalisés en Polynésie française et des pathologies telles que le cancer, estime l’Inserm dans un rapport à paraître mercredi 24 février, rapporte l’AFP. Les résultats des études menées dans ce territoire « sont insuffisants pour conclure de façon solide sur les liens entre l’exposition aux rayonnements ionisants issus des retombées des essais nucléaires atmosphériques en Polynésie française et l’occurrence » de pathologies comme le cancer de la thyroïde ou les hémopathies malignes, ont estimé dix experts réunis par l’Inserm, selon la synthèse du rapport. Mais les rares études épidémiologiques « ne permettent pas non plus d’exclure l’existence de conséquences sanitaires qui seraient passées inaperçues jusqu’à présent », nuance ce rapport commandé en 2013 par le ministère de la Défense. A noter que cette étude n’englobe pas toutes les conséquences sanitaires potentielles des essais nucléaires : ses auteurs précisent qu’ils ont étudié les conséquences des rayonnements ionisants, mais pas les effets psychosociaux, ni la toxicité chimique des radionucléides.

AFP, 23/02, Lefigaro​.fr, 24/02

Lire le communiqué de presse du 19/02/2021 : “Essais nucléaires et santé. Conséquences en Polynésie française : Une expertise collective de l’Inserm

En bref

Vittoria Colizza, épidémiologiste et directrice de recherche à l’Inserm, estime sur France Inter qu’il faudra « imposer des mesures de plus en plus fortes » si la part du variant britannique continue d’augmenter parmi les cas de Covid-19 en France. Selon cette spécialiste en modélisation des maladies infectieuses, si l’épidémie reste sur un plateau en France, c’est parce que la souche initiale du Covid recule, tandis que les variants se développent. « L’objectif est de rester sur ce plateau le plus longtemps possible », assure-t-elle.

Francetvinfo​.fr, 23/02

Grande avancée thérapeutique des vingt dernières années, notamment dans le traitement des cancers et de certaines maladies auto-immunes, les anticorps monoclonaux sont aussi l’une des pistes importantes de recherche médicamenteuse contre la Covid-19, après l’échec du repositionnement de nombreux antiviraux, indique Le Figaro. Et dans l’attente de leur arrivée sur le marché, certains pays s’affairent déjà à s’assurer qu’ils pourront en proposer à leur population. Ce serait le cas de la France : selon Le Figaro, le gouvernement français serait sur le point d’acquérir 100 000 doses du produit d’Eli Lilly (bamlanivimab), pour un montant supérieur à 170 millions d’euros.

Le Figaro, 24/02

Des chercheurs de l’Inserm ont réussi à entrer en contact avec une personne endormie et à dialoguer avec le rêveur, une première qui va permettre d’en savoir plus sur le fonctionnement de notre cerveau, rapportent Le Monde et Francetvinfo. On savait que les rêveurs « lucides », qui ont conscience d’être en train de rêver, peuvent communiquer avec l’extérieur. Ce qu’a découvert cette équipe de l’Inserm, c’est que cela peut aller dans les deux sens : on peut entrer en contact avec quelqu’un qui est endormi. Ces rêveurs lucides ont répondu correctement, une fois sur cinq, a des questions précises. Soit une proportion « bien plus grande que si ces bonnes réponses résultaient du hasard », commente Delphine Oudiette, chercheuse à l’Inserm et à l’Institut du cerveau.

Francetvinfo​.fr, 23/02, Le Monde, 24/02