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Covid-19 : restrictions sanitaires, modélisation – Maladies professionnelles – Ebola

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Durcir ou assouplir les restrictions : le chef de l’État se donne du temps avant d’arbitrer

Le Figaro pose la question : faut-il durcir ou assouplir les restrictions sanitaires ? Le chef de l’État se donne encore le temps d’arbitrer entre ces deux options, mais c’est la première fois qu’il évoque un possible assouplissement des règles depuis le 15 décembre, début du deuxième couvre-feu face à l’épidémie de Covid-19. Trois semaines après son choix de ne pas reconfiner la population, le président observe une circulation du virus relativement stable mais toujours intense avec plus de 22 000 cas positifs par jour, selon les chiffres de Santé publique France. Plus prudent, Gabriel Attal, porte-parole du gouvernement, a évoqué vendredi un horizon plus lointain pour « commencer à alléger les restrictions », en faisant allusion aux « prochaines semaines », voire aux « prochains mois », sur fond d’accélération de la vaccination. L’objectif est de voir « une décrue » de l’épidémie, mais à ce stade « elle n’est pas là, en tout cas elle n’est pas massive », selon lui.

Le Figaro, 22/02

Dans le laboratoire des modélisateurs de l’épidémie

Le Journal du Dimanche s’est rendu dans le laboratoire (EPIcx) des huit modélisateurs, à l’institut Pierre-Louis d’épidémiologie et de santé publique, chapeauté par l’Inserm et Sorbonne Université. Surnommé le « labo des Italiens » (ils sont 7 d’origine italienne), il se réunit chaque jeudi avec Santé publique France ; le conseil scientifique cite leurs projections, le ministère de la Santé les scrute comme un baromètre. Dès le début de l’épidémie, Vittoria Colizza, formée à la recherche d’urgence par la grippe de 2009, a repositionné toute l’équipe sur le Sars-CoV‑2. En un an, le laboratoire a rédigé 29 rapports d’analyses, publié 14 articles scientifiques (7 sont en relecture), comme celui dévoilé la semaine dernière évaluant l’impact du couvre-feu de janvier sur la circulation du variant anglais. L’épidémie pousse la science « aux limites de la faisabilité », constate Vittoria Colizza, insistant sur le fait que son équipe dessine des scénarios, pas des prévisions. Elle confie n’avoir jamais connu « une relation si forte entre connaissances apportées et prise de décision ». La directrice de recherches à l’Inserm était invitée de l’émission « Quotidien », vendredi sur TMC, l’occasion pour elle d’expliquer son travail de modélisation.

TMC, 19/02, Le Journal du Dimanche, 21/02

En bref

Exposées aux rayonnements ionisants et aux médicaments de chimiothérapie qu’elles manipulaient, des infirmières retraitées demandent réparation et la reconnaissance des cancers contractés comme une maladie professionnelle. « Dans les années 1970 – 1980, on préparait les chimiothérapies à mains nues sur les paillasses, sans hotte pour aspirer les vapeurs toxiques, sans masque et même sans gants, alors qu’aujourd’hui les infirmières sont habillées comme des cosmonautes », témoigne une ancienne infirmière. 

AFP, 21/02

Quatre personnes sont décédées de la maladie à virus Ebola depuis sa résurgence dans l’Est de la République démocratique du Congo où la population s’oppose aux mesures sanitaires faisant redouter une importante propagation de l’épidémie, a‑t-on appris dimanche de source officielle. Comme par le passé, la population de cette région refuse de croire à l’existence de la maladie et s’oppose aux changements imposés pour éviter la contamination, comme notamment éviter de toucher les malades ou ne pas laver les cadavres des malades d’Ebola.

AFP, 21/02