L’apport de la réalité virtuelle pour les enfants autistes
Au centre universitaire de pédopsychiatrie du CHU de Tours, une étude évalue l’intérêt pour des enfants autistes de se confronter à des situations stressantes dans un environnement sécurisé, simulé virtuellement, rapporte Le Monde, dans son édition Science et Médecine. Robin est le premier patient à tester ce cube de réalité virtuelle immersive, une technologie développée par la société ImaginVR (Mayenne). Le protocole de soins repose sur le principe de l’habituation : « Exposer régulièrement l’enfant aux stimuli auditifs et visuels en 3D devrait lui permettre d’apprendre à mieux les traiter », indique le pédopsychiatre et docteur en informatique Thomas Gargot. L’étude pilote, démarrée en mars, permettra de l’évaluer. Elle est financée par le ministère de la santé. Le recrutement des enfants va s’accélérer en septembre, avec un objectif de 50 patients sur trois ans. L’enregistrement des séances permettra d’analyser les comportements, et d’autres mesures pourraient venir en complément, en lien avec les recherches en psychiatrie neurofonctionnelle menées au laboratoire Imagerie & Cerveau (Inserm – université de Tours). Si l’étude s’avérait concluante, le dispositif deviendrait un outil clinique courant et personnalisé : un thérapeute irait filmer l’environnement posant un problème à l’enfant pour ensuite travailler dessus, dans le cube.
Le Monde, édition Science et Médecine, 18/05
En bref
A Dijon, des chercheurs de l’Inserm, au laboratoire CAPS (Cognition, Action, et Plasticité Sensorimotrice, UMR Inserm 1093) étudient la motricité de personnes âgées et de sportifs pour améliorer la rééducation en s’appuyant sur le high-tech (robots, motion capture, lasers…), souligne 20Minutes.fr. L’objectif est de comprendre les mécanismes qui régissent nos mouvements et proposer une rééducation sans médicament adaptée à chaque personne. Dans ce laboratoire, un centre d’aide à la performance sportive épaule des sportifs de haut niveau, dont certains s’entraînent pour les Jeux Olympiques. Une soixantaine d’enseignants-chercheurs et d’ingénieurs travaillent sur la motricité, avec des préparateurs physiques et des soignants de six services du CHU de Dijon, afin de mieux comprendre le dialogue entre cerveau et muscle pour se mouvoir.
20Minutes.fr, 17/05, Rtl.fr, 15/05, France 3 Bourgogne, 11/05
Dans son édition Science et Médecine, Le Monde brosse le portrait du chercheur Roger Le Grand, qui a créé l’Idmit (Infectious Diseases Models for Innovative Therapies) – l’infrastructure de recherche préclinique sur les maladies infectieuses humaines – en 2012 à Fontenay-aux-Roses, au sud de Paris, au sein du Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA). Cette animalerie unique en Europe abrite 400 macaques crabiers et concentre les études précliniques sur les primates. Avec cette force de frappe unique en Europe, il a pu conduire des tests dits « précliniques » d’une puissance statistique indiscutable. Grâce à eux, aussi, il tente, depuis trente ans, de mieux comprendre les agents pathogènes – du VIH aux bacilles de la tuberculose ou de la coqueluche -, de suivre leurs parcours dans l’organisme et leurs modes d’action, d’aider au développement de médicaments ou de vaccins.
Le Monde, édition Science et Médecine, 18/05
Aurélien Rousseau, ancien patron de l’Agence régionale de santé (ARS) d’Ile-de-France (de 2018 à 2021), a été nommé hier nouveau directeur de cabinet d’Élisabeth Borne à Matignon. Aujourd’hui en France retrace son parcours. Jean-François Copé, le maire LR de Meaux, loue « la solidité, le pragmatisme et l’humanité rare » de celui qu’il a beaucoup pratiqué pendant la crise sanitaire.
Aujourd’hui en France, 18/05
