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Entretien de Gilles Bloch, PDG de l’Inserm, sur Europe 1- Nouvelle technologie pour observer in vivo le flux sanguin dans les microvaisseaux – Signalement des situations de maltraitance sur les enfants – Baisse du nombre de tests PCR et antigéniques.

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Gilles Bloch, PDG de l’Inserm, invité de « La France bouge » sur Europe 1

Gilles Bloch, PDG de l’Inserm, était l’invité, hier, de l’émission « La France bouge » sur Europe 1 pour répondre notamment à la question « Comment l’Inserm fait naître des startups à la pointe de l’innovation ? ». Il revient notamment sur l’impact positif de la Covid-19 sur la recherche et les travaux réalisés, et l’implication de l’Inserm dans la recherche sur le virus, dès le début de la pandémie. « On avait la chance d’avoir une équipe qui avait appris depuis plusieurs années sur d’autres épidémies émergentes, mais de moins grande ampleur, comme l’épidémie Zika ou Ebola, qui avaient moins touché l’Hexagone. Et donc on avait l’habitude de lancer à chaud des recherches en réponse à ces épidémies », souligne le PDG. Et d’ajouter : « Dès le mois de février, on a lancé plusieurs dizaines de projets. Et l’État a pris le relais avec des financements importants. » Gilles Bloch indique : « Tout va bien aujourd’hui à l’Inserm. On a un dynamisme tout à fait vivant dans nos laboratoires, on est irrigué par de nombreux partenaires. On ne travaille pas tout seul puisqu’on travaille avec des universités, d’autres organismes, des hôpitaux. Et l’État nous fait confiance, en nous redonnant des moyens dans le cadre de la loi de programmation de la recherche ».

Europe1​.fr, 16/05

Une nouvelle technologie pour observer in vivo le flux sanguin dans les microvaisseaux

Une équipe française, dans un laboratoire de l’École supérieure de physique et chimie industrielle (Espci), à Paris, développe une technologie permettant d’observer in vivo le flux sanguin dans les microvaisseaux, indique Le Figaro. « Nous développons des technologies utilisant des concepts de physique fondamentale, pour des applications médicales », explique Mathieu Pernot, directeur adjoint de l’Institut « Physics for Medicine », issu d’une équipe créée par le physicien Mickael Tanter au début des années 2000 (Inserm/Espci/CNRS). Leur objectif est de repousser les limites des ultrasons pour obtenir des images plus nombreuses (« En quinze ans, on est passés de 50 à 10 000 images par seconde », souligne Mathieu Pernot), de meilleure résolution (« on est arrivés à l’échelle microscopique »), et permettant de quantifier des paramètres biomécaniques, hémodynamiques, etc. Au cœur de la technologie développée, des microbulles, utilisées de longue date en imagerie médicale, sont injectées dans le flux sanguin puis suivies par ultrasons. Après avoir déterminé le centre de chacune des bulles, on peut en suivant leur trajet reconstituer les vaisseaux par lesquels elles passent et connaître la vitesse et le débit du sang qui s’y écoule.

Le Figaro, 17/05

En bref

Alors que les professionnels de santé dénoncent peu les situations de maltraitance sur les enfants, notamment par peur d’être poursuivis par les familles, une commission préconise de clarifier leur devoir d’alerte. Tout professionnel de santé est tenu de garantir la protection de l’enfant en écrivant à la cellule de recueil des informations préoccupantes du département, ou en faisant un signalement au procureur de la République en cas de danger immédiat. Toutefois, le code de déontologie médicale conditionne cette obligation d’alerter pour le médecin : elle intervient « sauf circonstances particulières qu’il apprécie en conscience ». Un flou qui participe au faible nombre de remontées émanant du corps médical, selon la Commission indépendante sur l’inceste et les violences sexuelles faites aux enfants (Ciivise). Dans son rapport intermédiaire, rendu public le 31 mars, la Ciivise se prononce pour une clarification de l’obligation de signalement des médecins.

Le Monde, 17/05

Selon un bilan dévoilé jeudi 12 mai, entre le 2 et le 8 mai, un peu moins de 1,7 million de tests PCR et antigéniques ont été réalisés. Cette baisse est de 16 % par rapport à la semaine précédente, constate la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (Drees). C’est le niveau le plus bas depuis décembre 2020. Ce recul concerne toutes les tranches d’âge, et particulièrement les 16 – 25 ans. Relativement stable, le taux de positivité – le pourcentage de cas positifs par rapport au nombre de tests – tourne, quant à lui, autour de 20 % depuis début mai. L’épidémiologiste Catherine Hill met en garde : « La circulation du virus continue d’être élevée ».

Aujourd’hui en France, 14/05