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Cancer du rein : nouveau médicament – Les adolescents face à la « pandémie psychiatrique » – Un médicament contre le diabète pour ralentir le déclin cognitif – Étiquetage nutritionnel – Don du corps à des fins d’enseignement médical et de recherche – Adaptations des mesures anti-Covid.

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Cancer du rein : un nouveau médicament pour rendre « la maladie curable »

Le Dr Gilles Pagès et son équipe ont conçu un médicament pour rendre « curable » le cancer du rein. L’idée de soigner le cancer du rein métastatique a jailli en 2008 « sur le bord de la paillasse » du Dr Pagès, aujourd’hui directeur de recherche à l’Inserm, première classe et chef d’équipe au sein de l’Institut cancer et vieillissement (Ircan) de Nice. Dans le cadre de ce projet, le Dr Pagès a reçu, vendredi 6 mai, le prix du fonds Amgen France pour la science et l’humain, sélectionné parmi 90 candidatures. Le Dr Pagès souligne dans une interview à 20Minutes​.fr : « Nous avons développé une molécule afin de créer un nouveau médicament. Cette molécule est redondante avec celle qui cible la protéine VEGF et inhibe la croissance tumorale. Elle est aussi efficace pour les modèles de tumeurs insensibles à l’immunothérapie [qui vise à induire ou amplifier la réponse immunitaire anticancéreuse]. Notre traitement, combiné à ceux qui existent déjà, permettra, on l’espère, de faire de cette maladie, une maladie curable. Mais rien que de pouvoir en faire une maladie chronique et permettre à des patients de vivre, c’est une immense fierté ».

20Minutes​.fr, Santemagazine​.fr, Yahoo !, 06/05, Pourquoidocteur​.fr, 08/05, Francebleu​.fr, 09/05

Les adolescents face à la « pandémie psychiatrique »

Les effets, sur les adolescents, de l’épidémie de Covid, qui dure depuis plus de deux ans, se font sentir à retardement. Entre janvier et mars 2022, les passages aux urgences pour gestes ou idées suicidaires et troubles de l’humeur chez les 15 – 24 ans ont bondi de 27 % par rapport à l’an dernier. Les chiffres restent par ailleurs élevés pour les 11 – 14 ans et les adultes de 25 à 64 ans, selon le dernier bulletin de Santé publique France sur la santé mentale. Les jeunes filles représentent la grande majorité de ces tentatives de suicide (cinq filles pour un garçon). En France, on dénombre chaque année entre 300 et 350 décès par suicide chez les 15 – 24 ans. C’est la deuxième cause de mortalité dans cette tranche d’âge après les accidents de la route. Ludovic Gicquel, chef du pôle universitaire de psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent du centre hospitalier Laborit, à Poitiers, parle de « poison développemental ». « Le Covid a fragilisé tous les piliers sur lesquels les adolescents s’appuient pour se construire : la famille, l’école, les perspectives sur l’avenir. Cela a fait basculer beaucoup de jeunes. Certains n’étaient pas habitués à la souffrance psychique : ils ont tenu bon pendant des mois et tout à coup, ils lâchent. D’autres allaient déjà mal et vont encore plus mal ».

La Croix, 09/05

En bref

Selon des chercheurs du Beth Israel Deaconess Medical Center à Boston (États-Unis), un médicament habituellement administré aux patients atteints de diabète de type 2 pourrait ralentir le déclin cognitif chez les personnes âgées, notamment celles ayant des troubles ou pathologies comme la maladie d’Alzheimer. Leurs travaux viennent d’être publiés dans le Journal of Neurology. « La cohérence des tendances dans les données montrant de meilleures performances en matière de vitesse de marche et de cognition chez les participants traités par insuline intranasale, en particulier chez ceux atteints de prédiabète, a de grandes implications pour une intervention précoce potentielle utilisant l’insuline intranasale dans cette population pour prévenir ou ralentir la progression vers les démences liées à la maladie d’Alzheimer », estime Long Ngo, l’un des principaux auteurs de l’étude.

Pourquoidocteur​.fr, 07/05

D’ici la fin de l’année, la Commission Européenne doit choisir le format du futur étiquetage nutritionnel des produits alimentaires. Parmi les prétendants : le Nutri-Score, originaire de France, présent dans 4 autres pays de l’Union (Allemagne, Pays-Bas, Espagne et Belgique). Certains producteurs, notamment de fromage en Auvergne, préfèrent l’exception des produits AOP ou IGP, à cette notation car « ils seraient mal-notés ». Mais certains lobbys de grands groupes industriels expliquent que le Nutri-Score stigmatise les produits traditionnels, explique Francetvinfo​.fr. Grâce à une enquête de terrain, l’association UFC-que-choisir démontre que cet argument serait fallacieux, dans l’ancienne région Rhône-Alpes, tout comme en Auvergne​.Au total, l’association a recueilli un échantillon de 41 aliments typiques de Rhône-Alpes. Or après avoir calculé le score de chacun, l’association conclut que « nos produits traditionnels se répartissent au contraire sur toutes les classes du Nutri-Score ».

Francetvinfo​.fr, 06/05

Le don du corps « à la science » est désormais rebaptisé « don du corps à des fins d’enseignement médical et de recherche », par le décret 2022 – 719 de la loi de bioéthique, publié au Journal officiel le 28 avril dernier. Cette nouvelle appellation précise un peu mieux le devenir des 2 500 à 3 000 corps légués chaque année en France à des facultés de médecine, souligne Le Figaro. « C’est souvent le côté morbide du don du corps qui est mis en avant, mais on communique peu sur son utilité », remarque Nicolas Naïditch, sociologue qui a mené un travail de recherche sur le profil des donateurs. Or, quels que soient les progrès des dispositifs de simulation, le don du corps reste très utile. « Donner son corps, c’est participer à l’avenir de ses concitoyens en contribuant à la bonne formation des futurs soignants », estime Thierry Gelinard, président de l’association qui gère le centre de don du corps de Tours et qui souhaite lui-même être donateur.

Le Figaro, 09/05

Avec l’amélioration sensible de la situation sanitaire depuis le mois d’avril, Emmanuel Macron a fait savoir en Conseil des ministres, mercredi, son intention de procéder à « des adaptations dans les prochaines semaines » des mesures anti-Covid encore en vigueur, à savoir l’obligation du port du masque dans les transports, l’isolement obligatoire après un test positif et l’obligation vaccinale pour les soignants sous peine de suspension.

Libération, 07/05