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Les adolescents ne dorment pas suffisamment – Résurgence de la rougeole – Lien entre taille du réseau social et structure du cerveau – Retard dans la vaccination contre les infections à papillomavirus humains – Des cellules souches pour régénérer le foie – Grossesse : mieux comprendre la rupture de la poche des eaux – Moustique tigre.

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Les adolescents ne dorment pas suffisamment en semaine

88 % des 15 – 24 ans déclarent manquer de sommeil, selon l’Institut national du sommeil et de la vigilance (INSV). Les besoins de sommeil, à l’adolescence, « sont encore très élevés », observe Marie-Françoise Vecchierini, neurologue et psychiatre, spécialiste des pathologies du sommeil. « À cet âge, les jeunes devraient dormir entre huit et dix heures. La plupart ne le font pas, comme le montre le rebond de sommeil le week-end. » 27 % des moins de 15 ans « dorment deux heures de moins par nuit en période d’école par rapport aux jours de repos », « 44 % se couchent après 22 heures en semaine et 10 % dorment sept heures ou moins », selon une enquête du Réseau Morphée, menée auprès de collégiens franciliens. « Après le dîner, 52,6 % des collégiens passent plus d’une heure devant un écran, et 18,8 %, plus de deux heures », selon l’enquête. La fatigue des adolescents devient chronique, et finit par avoir des conséquences sur leurs performances cognitives. Le manque de sommeil entraîne une baisse des résultats scolaires, alerte Stéphanie Mazza, professeure de neuropsychologie. Et même une diminution du volume de la matière grise du cerveau, selon une étude de l’Inserm. « Le sommeil consolide les connaissances », déclare Stéphanie Mazza. « Le manque de sommeil va altérer les fonctions cognitives essentielles pour apprendre », poursuit-elle. Les spécialistes parlent aujourd’hui d’un véritable problème de santé publique. Les professionnels recommandent un « couvre-feu numérique » au moins une heure avant le coucher.

La Croix, 04/05

Forte résurgence de la rougeole en Afrique

Près de 17 338 cas de rougeole ont été signalés dans le monde en janvier et février, contre 9 665 au cours des deux premiers mois de 2021, soit une augmentation de 79 % en un an. L’Afrique est particulièrement touchée, avec une hausse de 400 % pour les trois premiers mois de 2022 par rapport à la même période de 2021, selon le bureau régional de l’OMS. La forte résurgence de cette maladie témoigne de lacunes dans la couverture vaccinale. Depuis un an, les pays les plus touchés sont la Somalie, le Yémen, l’Afghanistan, le Nigeria et l’Éthiopie, où seulement de 46 % à 68 % des populations avaient reçu une dose de vaccin en 2020. La pandémie de Covid-19 a fragilisé de nombreux systèmes de santé. « Nous constatons aujourd’hui la résurgence de maladies mortelles telles que la rougeole, et les conséquences de ces perturbations se feront sentir pendant plusieurs décennies en ce qui concerne d’autres maladies », souligne le docteur Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur général de l’OMS. « Il est urgent de remettre les services essentiels de vaccination sur les rails et de lancer des campagnes de rattrapage afin que chacun puisse avoir accès à ces vaccins vitaux », poursuit-il. Selon l’OMS Afrique, vingt-quatre pays du continent ont par ailleurs confirmé des épidémies d’un variant de la polio en 2021, soit quatre de plus qu’en 2020 ; treize ont signalé des épidémies de fièvre jaune, contre neuf en 2020 et trois en 2019.

Le Monde, 04/05

En bref

Des chercheurs de l’Inserm et de l’université Lyon Claude Bernard Lyon 1 (en collaboration avec l’université de Pennsylvanie aux États-Unis) se sont intéressés à l’aspect cérébral de la popularité. Les chercheurs ont tenté de répondre à la question suivante : avoir beaucoup d’amis et un réseau social important, est-ce que ça change quelque chose au niveau du cerveau ? Les chercheurs ont étudié les relations sociales dans un groupe de 103 macaques pendant plusieurs mois, avant de leur faire passer des scanners cérébraux. D’après cette étude, les personnes « très populaires » présenteraient des structures cérébrales un peu différentes et pourraient mieux comprendre les émotions et les comportements d’autrui. Plus nos relations sociales sont nombreuses, plus certaines structures de notre cerveau se développent.

Pourquoidocteur​.fr, Topsante​.com, 03/05

Lire le communiqué de presse du 02/05/2022 : « Il existerait un lien entre la taille du réseau social et la structure du cerveau »

La France est en retard en matière de vaccination contre les infections à papillomavirus humains (HPV). Selon le dernier bilan de Santé publique France, seules 37,4 % des filles âgées de 16 ans ont eu un schéma vaccinal complet, avec deux doses, alors que l’objectif fixé par l’Institut national du cancer est de 80 %, garçons et filles, vaccinés contre l’HPV à l’horizon 2030. Selon l’OMS, les adolescentes de 15 ans ayant reçu les deux doses de vaccin HPV préconisées n’étaient que 33 % en France en 2020 contre 43 % en Allemagne, 60 % en Italie et 67 % en Belgique. La couverture vaccinale montait même à 80 % en Espagne et 81 % outre-Manche.

Les Echos, 04/05

La société de biotech nantaise GoLiver travaille sur un médicament permettant de réparer un foie gravement malade et ainsi éviter la transplantation. La société a choisi de miser sur la médecine régénérative. Objectif : élaborer un médicament composé de cellules souches pluripotentes.

20Minutes​.fr, 04/05

Une étude de l’institut Génétique Reproduction et Développement/iGReD (UMR 6293 CNRS/Université Clermont Auvergne/U1103 Inserm) permet de mieux comprendre comment l’augmentation du récepteur TLR4 présent au niveau des membranes fœtales pourrait être responsable de la rupture de la poche des eaux.

Sciencesetavenir​.fr, 03/05

La Direction générale de la santé (DGS) commence la surveillance annuelle du moustique tigre, vecteur connu de plusieurs maladies infectieuses telles que la dengue, Zika ou le chikungunya. Cette surveillance se poursuivra jusqu’en novembre.

LeQuotidiendumedecin​.fr, 03/05