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Hépatites infantiles aiguës : la piste des adénovirus – Le réchauffement climatique, facteur de pandémies – Prise en charge de l’asthme sévère – Décès de Marthe Gautier, co-découvreuse de la trisomie 21 – Les dents, rempart contre la maladie – Alzheimer – Des fourmis pour détecter les cancers.

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Hépatites de l’enfant d’origine inconnue, les CDC américains et européens privilégient la piste des adénovirus

Alors qu’une centaine de cas d’hépatite pédiatrique d’origine inexpliquée ont été rapportés dans le monde ces dernières semaines, les centres américains pour le contrôle des maladies (CDC) privilégient la piste d’un adénovirus pour expliquer ces inflammations du foie, sans toutefois l’établir comme cause définitive. « À l’heure actuelle nous pensons qu’un adénovirus pourrait être la cause de ces cas, mais d’autres facteurs environnementaux sont toujours étudiés », écrivent les CDC. Plus précisément, les CDC pointent du doigt l’adénovirus 41F, jusqu’ici davantage connu pour provoquer de sévères gastro-entérites. De son côté, le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC) constate également que la majorité des cas anglais et écossais étaient positifs pour un adénovirus (75,5 %) et/ou le Sars-CoV‑2 (50 %). Tous ceux qui ont pu être analysés étaient de type 41F. « D’autres adénovirus ont été détectés dans des échantillons non sanguins du Royaume-Uni, poursuit l’ECDC. Ces deux dernières années, un excédent statistique des cas d’infections pédiatriques à différents virus a été constaté récemment au Royaume-Uni, comparativement aux années précédentes. Cela concerne aussi les adénovirus détectés dans les prélèvements fécaux d’enfants âgés de 1 à 4 ans. »

LeQuotidienduMedecin​.fr, 02/05

Le réchauffement climatique, facteur de pandémies

Au cours des cinquante ans à venir, des milliers de virus vont passer d’une espèce animale à l’autre, alerte une étude publiée dans la revue Nature, menée par le biologiste américain Colin J. Carlson, enseignant chercheur au Center for Global Health Science and Security de l’université de Georgetown. « Nous apportons la preuve que, dans les décennies à venir, le monde sera non seulement plus chaud, mais aussi plus malade », alerte l’écologiste des maladies Gregory Albery, l’un des co-auteurs de l’étude. L’étude parle d’un futur « réseau » de virus qui prendra de l’ampleur à mesure que la Terre se réchauffe. Au moins 15.000 transmissions virales entre espèces pourraient avoir lieu d’ici à 2070. Ce brassage accéléré entre animaux favorisera l’émergence de nouvelles maladies qui pourront potentiellement se transmettre à l’homme. « Alors que le changement climatique refaçonne la vie sur Terre, il peut également devenir le principal vecteur du risque de pandémie », écrit Colin J. Carlson. Aujourd’hui, au moins 10.000 espèces de virus, dont la majorité circule pour l’heure « silencieusement » chez les mammifères, sont en mesure d’infecter les êtres humains, craignent les auteurs. En effet, en poussant de plus en plus d’animaux à fuir leur écosystème pour trouver un habitat plus vivable, le dérèglement du climat et l’utilisation des terres « créeront de nouvelles opportunités de partage viral entre des espèces sauvages auparavant isolées géographiquement », expliquent les chercheurs. Les scientifiques estiment que leurs déplacements à venir pourraient entraîner plus de 300.000 « premières rencontres » d’espèces, soit deux fois plus que le potentiel actuel.

Les Echos, 03/05

En bref

L’arrivée des biothérapies a changé la donne dans la prise en charge de l’asthme sévère, une forme grave de la maladie qui affecte 3 à 6 % des asthmatiques. Un enjeu de la recherche est désormais de permettre aux cliniciens de « choisir le meilleur traitement » selon le profil du patient, explique au Quotidien du Médecin le Pr Gilles Devouassoux, chef du service de pneumologie de l’hôpital de la Croix-Rousse, à Lyon, à l’occasion de la Journée mondiale de l’asthme qui se tient le 3 mai.Marthe Gautier, médecin française co-découvreuse du chromosome surnuméraire responsable de la trisomie 21, est décédée samedi à l’âge de 97 ans, a appris lundi l’AFP auprès de l’Inserm.

LeQuotidiendumedecin​.fr, 02/05

AFP, 02/05

Marthe Gautier, médecin française co-découvreuse du chromosome surnuméraire responsable de la trisomie 21, est décédée samedi à l’âge de 96 ans.

AFP, 02/05

La bouche constitue l’une des premières barrières de défense de l’organisme. Malgré les messages de prévention, en 2019, un Français sur quatre avouait se laver les dents moins de deux fois par jour. Et un Français sur trois n’est pas allé chez le dentiste depuis plus d’un an. La vigueur et l’équilibre des dents, des tissus et des os qui les soutiennent, de la flore qui y cohabite, conditionnent toute notre santé, souligne LeFigaro​.fr.

LeFigaro​.fr, 02/05

Dans une nouvelle étude, une équipe de l’Inserm a découvert que la quantité initiale de protéine Tau accumulée est associée à l’évolution des troubles cognitifs et de l’atrophie cérébrale (conséquences fréquentes de la maladie d’Alzheimer), deux ans après le diagnostic de maladie d’Alzheimer. Ces travaux, publiés dans le Journal of Neurology, présentent le suivi de 36 patients atteints d’une maladie d’Alzheimer au stade débutant.

Top Santé, 01/06

Décrits en mars 2022 dans la revue scientifique iScience par une équipe de scientifiques issus de plusieurs grands instituts de recherche français (université Sorbonne Paris-Nord, CNRS, Inserm, Institut Curie), des travaux indiquent que les fourmis peuvent être rapidement et facilement entraînées à mémoriser, puis à détecter de manière fiable l’odeur de cellules issues d’un type de cancer donné. Cela, grâce à leur odorat, capable de détecter les « composés organiques volatils » formant l’odeur de ces cellules.

Top Santé, 01/06