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Essai clinique pour lutter contre la maladie de Parkinson – Essor de l’e-santé – Plateforme nationale Health Data Hub – Arbres en milieu urbain pour améliorer la qualité de l’air – Pesticides.

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Lille : essai clinique « révolutionnaire » pour lutter contre la maladie de Parkinson

En collaboration avec la startup InBrain Pharma, l’université de Lille et le laboratoire de neurosciences de l’Inserm Lille, le CHU de Lille développe et teste un équipement et une méthode qui permettraient « d’injecter directement dans le cerveau la dopamine manquante chez les malades » atteints de la maladie de Parkinson. Appelé DIVE, le traitement a été développé « sur le modèle de l’administration en continu d’insuline chez les patients diabétiques. » L’essai clinique est toujours en cours, et devra encore passer par une deuxième phase de plus grande envergure avant l’autorisation de mise sur le marché. Mais les premiers résultats sont jugés prometteurs par les équipes du CHU, avec une réduction de moitié des effets du surdosage médicamenteux, au moins. « Notre essai clinique a démontré d’excellents résultats pour nos patients sur la faisabilité, la sécurité et l’effet clinique sur le contrôle du handicap », se félicite la Pr Carolin Moreau du CHU de Lille, co-fondatrice de InBrain Pharma.

Francetvinfo​.fr, 20/04

L’essor du numérique conduit à un changement d’ère pour la santé

Entre la prise de rendez-vous en ligne sur Doctolib pour la vaccination, l’utilisation du passe sanitaire sur TousAntiCovid et les téléconsultations, la pandémie nous a fait entrer dans une nouvelle ère en matière d’e-santé, explique Le Figaro. « Si les bases étaient en place depuis une dizaine d’années, la Covid a permis une accélération sans précédent, commente Olivier Wierzba, associé spécialisé dans la santé au cabinet BCG. Il a favorisé une évangélisation des patients, y compris les plus éloignés de la technologie. Ces outils et applications ont aussi permis de créer de la transparence autour du partage de documents et d’ordonnances avec les médecins, ce qui a contribué à débloquer certains freins sur l’utilisation des données de santé. La structuration de l’offre de soins va se poursuivre vers plus de praticité et de proximité pour les patients. » Si le marché n’en est qu’à ses prémices, le potentiel est énorme. En France, son développement représenterait une création de valeur évaluée entre 16 et 22 milliards d’euros par an par l’Institut Montaigne. La pandémie a accéléré la conversion des patients et placé la data au centre. Son utilisation est clé dans l’élaboration des futurs traitements.

Le Figaro, 21/04

En bref

Le Figaro explique que la vocation du Health Data Hub est de servir de « guichet unique » aux chercheurs en quête de données de santé. Créée fin 2019, cette plateforme nationale a vocation à centraliser les données de l’Assurance maladie, des hôpitaux, les causes médicales de décès (Inserm), les données relatives au handicap… afin de nourrir les projets de recherche d’universitaires, d’entreprises ou d’établissements de santé. « L’objectif est de faciliter le partage des données de santé issues de sources très variées afin de favoriser la recherche et l’innovation, explique Stéphanie Combes, à la tête du Health Data Hub (HDH). Nous souhaitons aussi encourager l’utilisation de l’intelligence artificielle en mutualisant les moyens avec l’écosystème de la santé. »

Le Figaro, 21/04

La présence massive d’arbres en milieu urbain est un atout indispensable pour rendre les villes plus respirables, souligne Sciences et Avenir – La Recherche. Car ces végétaux jouent un rôle fondamental dans la régulation des pics de chaleur et la qualité de l’air. Dans la ville cuvette de Grenoble (Isère), la pollution atmosphérique fait un mort tous les trois jours, selon une étude de l’Inserm publiée en 2019. Et « 40 % des cas de démences pourraient être évités ou retardés en agissant sur des facteurs modifiables, au sein desquels figure la pollution de l’air », ajoute une autre étude de l’Inserm de mars dernier. Mais des travaux scientifiques récents suggèrent que plus d’arbres pourraient rendre les villes plus respirables.

Sciences et Avenir – La Recherche, 01/05

La présence de pesticides dans l’eau du robinet refait surface, mais cette fois à l’échelle du département de l’Oise. En cause, la présence de deux métabolites de chloridazone, un herbicide utilisé dans les champs de betteraves jusqu’à son interdiction en 2020, dans l’eau consommée par les habitants. Selon le Regroupement des organismes de sauvegarde de l’Oise (Roso), une association de défense de l’environnement, « sur les 350 captages du département, près de 50 % seraient contaminés » par ces molécules. A l’échelle régionale, 727 sites de distribution présenteraient des taux anormaux. Quelque 3,9 millions d’habitants seraient concernés. Le Roso a assigné en justice la ville de Senlis. Dans la ville du sud Oise, le taux de pesticides dépasserait la limite réglementaire de 0,1 g (microgramme)/litre d’eau dans les trois captages communaux.

Le Parisien, 21/04