Les contenus de la région '' vous seront proposés par défaut, en plus des contenus nationaux sur tout le site. Ce choix s'appliquera également lors de vos prochaines visites.

Hépatite chez les enfants – microbiote intestinal et cerveau – hémophilie – traitement de l’anxiété

A+ / A-

Hépatite d’origine inconnue chez des enfants au Royaume-Uni

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) surveille des cas d’hépatites chez des dizaines d’enfants au Royaume-Uni dont l’origine reste à déterminer. Dans certains cas, une transplantation du foie a été nécessaire. Le Royaume-Uni avait dans un premier temps signalé le 5 avril à l’OMS 10 cas d’hépatites graves en Ecosse, avant de signaler un total de 74 trois jours plus tard, selon un communiqué de l’OMS, qui s’attend à de nouveaux signalements dans les prochains jours. Moins de cinq cas confirmés ou possibles ont en outre été rapportés en Irlande, et trois cas en Espagne, poursuit-elle. Aucun décès n’a été recensé. Cette hépatite touche principalement les enfants de moins de 10 ans, et se manifeste par des symptômes comme la jaunisse, des diarrhées, des vomissements et des douleurs abdominales. Les autorités sanitaires britanniques ont écarté tout lien avec le vaccin contre le Covid, qui n’a été administré à aucun des cas confirmés au Royaume-Uni. 

AFP, 15/04

Satiété, température : le microbiote intestinal dialogue directement avec le cerveau

Des scientifiques de l’Institut Pasteur, de l’Inserm et du CNRS montrent chez la souris que des neurones de l’hypothalamus détectent directement l’activité bactérienne intestinale via les muropeptides libérés dans la circulation sanguine. Cela conduit le centre nerveux à adapter l’appétit et la température corporelle, en particulier chez les femelles. L’étude multidisciplinaire, publiée dans Science, s’intéresse tout particulièrement au récepteur Nod2 qui reconnaît les muropeptides, ces fragments de la paroi bactérienne. Des modèles de souris n’exprimant pas le récepteur Nod2 au niveau neuronal développent des troubles de la prise alimentaire et de la température corporelle. 

Lequotidiendumedecin​.fr, 15/04

En bref

La journée mondiale de l’hémophilie a eu lieu dimanche 17 avril. L’occasion de faire connaître cette pathologie génétique et héréditaire qui affecte la coagulation du sang. L’hémophilie A touche un garçon sur 5.000 naissances. L’hémophilie B est beaucoup plus rare et concerne une naissance sur 25.000. Plus de 7.000 personnes sont concernées par l’hémophilie en France, dont la majorité des cas sont des hommes. Selon l’Inserm, « n’ayant qu’un exemplaire de ce chromosome, les garçons sont systématiquement malades dès lors qu’ils héritent d’un gène muté. A l’inverse, les filles possédant deux chromosomes X, elles ne sont malades que si elles héritent de deux chromosomes X portant chacun un gène muté. Cette situation est rarissime ». Pourquoidocteur​.fr, 18/04

Des chercheurs de l’Université des sciences de Tokyo constatent que le disulfirame (DSF), un médicament initialement utilisé pour traiter l’alcoolisme chronique, pourrait réduire l’anxiété. Pour l’instant, ils n’ont observé aucun effet secondaire. Leurs travaux ont été publiés dans la revue Frontiers in Pharmacology. Pour parvenir à ces résultats, les scientifiques ont mené leurs expériences sur des souris. Chez les animaux, ils ont testé le disulfirame dont le principal rôle est d’inhiber l’action de l’enzyme aldéhyde déshydrogénase (ALDH). Il s’agit d’une protéine hépatique responsable du métabolisme de l’alcool. Néanmoins, de récentes études ont indiqué que le DSF inhibait aussi une protéine appelée « FROUNT », qui contrôle le sens de migration de certaines cellules immunitaires. Pourquoidocteur​.fr, 16/04