Les maux de tête touchent chaque année une personne sur deux, et chaque jour une personne sur six, selon une étude
52 % de la population mondiale est touchée par les maux de tête sur une année, selon une nouvelle étude qui synthétise la littérature scientifique disponible sur le sujet. D’après les chiffres publiés mardi par The Journal of Headache and Pain, 26 % des individus décriraient une céphalée de tension, 14 %, une migraine, et 4,6 %, des maux de tête récurrents au moins quinze jours par mois. Les auteurs estiment ainsi que, chaque jour, 15,8 % de la population mondiale souffre d’un mal de tête. Soit près d’une personne sur six. Les maux de tête seraient plus répandus chez les femmes (57,8 % d’entre elles touchées sur une année) que chez les hommes (44,4 %). La migraine varie considérablement avec l’âge : « Elle peut survenir chez les jeunes enfants, mais devient beaucoup plus fréquente après la puberté et est plus fréquente chez les adultes jeunes et d’âge moyen, en particulier chez les femmes. Après 60 ans, elle a tendance à être moins répandue, mais certains peuvent l’avoir jusqu’à un âge avancé. » Dans leur article, les auteurs expliquent que de nombreux facteurs pourraient être déterminants, comme la génétique, les conditions climatiques, la lumière, l’altitude, le stress ou encore l’exposition à la pollution de l’air.
Le Parisien, 14/04
Sécurité alimentaire : « les inspections sont-elles suffisantes pour protéger les consommateurs ? »
« Après les contaminations bactériennes liées à des pizzas Buitoni et à des oeufs Kinder, les inspections sont-elles suffisantes pour protéger les consommateurs ? », s’interroge Le Figaro. Plus de 47 milliards de produits sortent chaque année des usines agroalimentaires pour être consommés en France. « Impossible de tous les vérifier », souligne un laboratoire spécialisé dans les contrôles alimentaires. Neuf autorités de l’Etat sont compétentes et 5 800 agents équivalents temps plein réalisent des contrôles, indique le Plan national de contrôles officiels pluriannuels. Mais la répartition des compétences « manque de clarté et se révèle source d’une grande complexité, regrettait en 2018 un rapport d’enquête parlementaire sur l’affaire Lactalis. Les administrations travaillent de façon efficace, mais chacune de leur côté, ce qui conduit à d’importantes inefficiences du système pris dans sa globalité. » Le poids des vérifications repose surtout sur les industriels, souligne le quotidien. Le fabricant est responsable de la sécurité sanitaire de son étape. Les industriels réalisent des contrôles par milliers via des services qualités internes ou des laboratoires indépendants.
Le Figaro, 14/04
En bref
La découverte, il y a 3 ans, des bénéfices du café sur les symptômes de la dyskinésie semblent se confirmer. Une étude menée avec l’Inserm et l’AP-HP sur 30 patients, renforce l’hypothèse du « potentiel de la caféine » dans la prise en charge de cette pathologie sans traitement actuellement. Cette piste a émergé après l’observation par l’équipe du Pr Emmanuel Flamand-Roze et de la Dr Aurélie Méneret, d’une amélioration chez un patient d’une forme de la maladie liée au gène ADCY5 après consommation de café.
Le Quotidien du Pharmacien, 14/04
Pour la première fois depuis la Deuxième Guerre Mondiale, le taux de mortalité infantile a augmenté depuis 2012 en France, révèle une récente étude publiée dans la revue scientifique The Lancet. En France, entre 2001 et 2005, le taux de mortalité infantile a fortement diminué, avant de ralentir sa chute entre 2005 et 2012. A partir de 2012, ce taux augmente de manière significative.
