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Vaccin Pfizer – Ecriture manuscrite et développement du cerveau – Taille des femmes – IA et rhumatologie

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« On a tort de tout miser sur le Pfizer »

Dans un entretien au Journal du Dimanche, Marie-Paule Kieny, qui dirige le comité scientifique vaccin Covid-19, estime que le vaccin de Pfizer ne doit pas constituer la seule source vaccinale contre le Covid-19, alors que l’accès à la quatrième dose s’ouvre aux plus de 60 ans. « La stratégie actuellement adoptée en France et en Europe ne me semble pas optimale. On a tort de tout miser sur le Pfizer-BioNTech. Il faut aller vers plus de flexibilité : des vaccins déjà sur le marché ou en passe d’arriver comme ceux de Novavax, de Sanofi ou de l’espagnol Hipra, pourraient constituer des rappels excellents et moins onéreux », affirme-t-elle. Mme Kieny ajoute par ailleurs : « L’efficacité des vaccins à ARNm adaptés au variant Omicron ne semble pas meilleure que celle des originaux, y compris contre Omicron. Peut-être des progrès viendront-ils des vaccins bivalents. Sanofi Pasteur développe un deuxième vaccin, qui contient les protéines spike de la souche originelle de Wuhan et du variant Bêta. Hipra, lui, a développé une version ciblant Alpha et Bêta. L’innovation viendra peut-être aussi de vaccins ciblant une autre protéine du Sars-CoV‑2, N par exemple ».

Le Journal du Dimanche, 10/04

Ecriture manuscrite et développement du cerveau

Chercheur en neurosciences cognitives à Marseille, Jean-Luc Velay qui étudie depuis plus de vingt ans les fonctions cérébrales mobilisées par le geste graphique, explique dans Les Echos : « Nous avons découvert que pour tenir un stylo, le cerveau mobilise des zones destinées à de tout autres fonctions, telles que le cortex occipital impliqué dans la reconnaissance des visages, le cortex temporal qui analyse les sons et les aires liées à la motricité. Quand on écrit, on pense à la lettre et on l’entend avant de la tracer ». Jean-Luc Velay a mené plusieurs expériences sur 76 élèves de maternelle âgés de 3 à 5 ans. A noter qu’une autre étude menée par Audrey van der Meer de l’université norvégienne des sciences et des technologies a apporté des conclusions similaires.

Les Echos, 11/04

En bref

2 à 3% de la population féminine a une taille qui atteint 1,77 m, souligne Le Parisien qui explique que selon une étude de l’Inserm, au-delà de cette taille, une femme apparaît « anormalement » grande. Si la grande taille est perçue comme une caractéristique plutôt convoitée, synonyme d’une allure pleine de grâce, nombreuses sont celles qui témoignent pourtant d’un sentiment d’isolement. La moyenne pour les femmes s’établit à 1,64 m pour les femmes et 1,76 m pour les hommes. Le Parisien​.fr, 10/04

L’IA permet aujourd’hui d’accompagner le travail du rhumatologue, avec la mise à disposition d’un grand nombre de données d’imageries, biologiques, bibliographiques, indique Le Quotidien du médecin. « En effet, l’ordinateur peut analyser les données d’un patient et en conclure que celui-ci pourrait être atteint d’une ou plusieurs pathologies données, ou qu’il risque à terme de développer telle ou telle maladie », souligne le Dr Alain Saraux, rhumatologue au CHU de Brest. Toutefois les algorithmes sont très compliqués. « Ils font intervenir un grand nombre de paramètres, pour lesquels on propose une entrée. Le logiciel est alors censé suggérer un diagnostic en fonction de ces données. Le problème, c’est que le traitement de l’information est parfois tellement complexe qu’il devient opaque, voire non explicite pour le médecin. Cette opacité reste, aujourd’hui, un frein à l’utilisation d’outils d’aide au diagnostic fondés sur l’IA », précise Nathan Foulquier, post-doctorant à l’Inserm. Lequotidiendumedecin​.fr, 08/04