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Les prescriptions de médicaments contre les troubles de l’attention en augmentation – Délivrer des médicaments au niveau du cerveau – Cause possible de la maladie d’Alzheimer.

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Les médicaments contre les troubles de l’attention trop prescrits ?

Le Figaro explique que de plus en plus d’enfants prennent des médicaments destinés à lutter contre l’hyperactivité et les troubles de l’attention. Connus sous le nom de Ritaline, Concerta, Quasym ou Medikinet, ils contiennent tous du méthylphénidate, un psychostimulant. Et leur consommation a plus que doublé en dix ans, selon une étude qui a analysé les données de l’assurance-maladie portant sur 144 509 patients de 0 à 17 ans, publiée en février dans la revue Neuropsychiatrie de l’enfance et de l’adolescence. Le nombre de boîtes délivrées est ainsi passé de 183 696 en 2010 à 453 598 en 2019. Cette même année, plus de 15 000 nouveaux enfants se sont vu prescrire du méthylphénidate. Ils étaient un peu plus de 10 000 en 2011. Au total, 0,75 % des enfants seraient sous méthylphénidate. Selon la Haute Autorité de santé (HAS), 3,5 à 5,6 % des enfants scolarisés souffrent de TDAH (Trouble du déficit de l’attention avec/sans hyperactivité) en France. Mais tous ne relèvent pas d’une prescription de médicament, qui, comme le rappelle la HAS, demeure un traitement de seconde intention, lorsqu’une prise en charge psychologique, éducative et sociale s’avère insuffisante. Cependant, « nous sommes encore loin de traiter tous les enfants souffrant de TDAH qui devraient l’être », affirme le Pr Ludovic Gicquel, chef du pôle de psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent de l’hôpital Henri-Laborit, à Poitiers.

Le Figaro, 04/04

Administrer des médicaments au niveau du cerveau

Des scientifiques du Centre de recherche cardiovasculaire des États-Unis, en collaboration avec des chercheurs de l’Université de Paris et de l’Inserm, sont parvenus à délivrer des médicaments directement dans le cerveau des souris. Naturellement imperméable, la barrière hémato-encéphalique n’est pas si aisément pénétrable. Dans le cadre de leurs travaux, publiés dans la revue médicale Nature Communication, les chercheurs ont découvert le rôle d’une molécule connue sous le nom d’Unc5B, un récepteur de la membrane endothéliale exprimé dans les cellules endothéliales des capillaires, capable de contrôler la voie, fonctionnant comme un régulateur en amont. Ils ont découvert qu’un ligand, la nétrine‑1, provoquait également un défaut de la barrière sanguine lorsqu’il était retiré. A partir de ces constatations, les scientifiques ont développé un anticorps en mesure de se fixer sur le ligand afin de le désactiver. Lorsqu’ils l’ont injecté aux souris, ils ont observé que la barrière restait « ouverte » jusqu’à l’élimination de l’anticorps par l’organisme. Pendant ce laps de temps, il leur a donc été possible de délivrer des médicaments directement au niveau du cerveau. L’objectif est que les médicaments puissent traverser la barrière hémato-encéphalique momentanément afin de prendre en charge les patients atteints de maladies du cerveau.

Doctissimo​.fr, 02/04

En bref

Des chercheurs de l’Emory University School of Medicine, aux États-Unis et de l’Université de Wuhan, en Chine, ont découvert une possible cause de la maladie d’Alzheimer. Il s’agirait de l’hormone folliculo-stimulante, nommée hormone FSH. L’étude, coécrite par Jing Xiong, a été publiée dans la revue scientifique Nature. D’après ces recherches, il s’avère que les hormones féminines pourraient avoir un impact non négligeable sur la formation des plaques amyloïdes et de protéines tau au niveau cérébral. L’hormone FSH pourrait accélérer la formation de ces « plaques séniles » par l’intermédiaire de la voie dite C/EBPβ/AEP. Doctissimo​.fr, 01/04