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Prédire l’évolution de la maladie d’Alzheimer – Forum Neuroplanète 2022 – Progression de la grippe – Covid-19 : vaccination des enfants.

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Alzheimer : des chercheurs découvrent comment prédire l’évolution de la maladie

Une équipe de chercheurs de l’Inserm, sous la houlette du Pr Marie Sarazin, chef du service de Neurologie de la mémoire et du langage (GHU Paris, site Sainte-Anne) et directrice des travaux de recherche, et du Dr Julien Lagarde, neurologue et chercheur, a démontré que l’évolution de la maladie d’Alzheimer pouvait être anticipée grâce à une technique d’imagerie spécifique. Les chercheurs ont suivi 36 patients présentant une maladie d’Alzheimer au stade débutant. Publiés dans le Journal of Neurology, Neurosurgery and Psychiatry, leurs travaux dévoilent l’efficacité d’une nouvelle technique d’imagerie cérébrale : l’imagerie TEP, pour Tomographie par Emission de Positons (TEP). La technique permet de suivre les anomalies protéiques qui annoncent la maladie d’Alzheimer. L’Inserm explique dans un communiqué les espoirs suscités par ces résultats, qui révèlent d’abord que « l’intensité des dépôts de protéine Tau, observables grâce à l’imagerie TEP, prédisent l’évolution de la maladie ».

Aufeminin​.com, Topsante​.com, 30/03

Lire le communiqué de presse du 28/03/2022 : « Prédire la rapidité de l’évolution de la maladie d’Alzheimer pour une meilleure prise en charge du patient : la recherche avance »

En bref

Réunis les 18 et 19 mars, au Centre universitaire méditerranéen de Nice, dans le cadre de la 7e édition du forum Neuroplanète 2022, consacré aux neurosciences, organisé avec la ville de Nice, la métropole Nice Côte d’Azur et présidé par Christian Estrosi, neuroscientifiques, médecins, grands sportifs et écrivains ont cherché à percer les mystères du cerveau. Les avancées de l’imagerie médicale pourraient bien accélérer le cours des choses, afin notamment d’approfondir les recherches sur l’enfant, et « ses propriétés cognitives si particulières », comme l’ont expliqué, radiographies à l’appui, les spécialistes Ghislaine Dehaene-Lambertz, pédiatre, directrice de recherche au CNRS et directrice de l’équipe de neuro-imagerie du développement Inserm U562 (NeuroSpin), et Stanislas Dehaene, professeur de psychologie cognitive expérimentale au Collège de France et directeur de l’unité mixte Inserm-CEA de neuro-imagerie cognitive.

Le Point, 31/03

La grippe a poursuivi sa progression dans la plupart des régions françaises, la semaine passée, selon le bulletin publié, mercredi, par Santé publique France. En médecine de ville, le taux de consultations pour syndrome grippal s’est élevé à 279 pour 100 000 habitants, indiquent les données du réseau Sentinelles. Il a progressé de 51 % en une semaine et cette augmentation a été observée dans toutes les classes d’âge et tout particulièrement chez les 15 – 64 ans. Cette hausse s’est aussi vue chez SOS Médecins. 18,5 % des consultations ont, en effet, concerné des syndromes grippaux, contre 15,5 % la semaine précédente. Dans les hôpitaux, il y a eu 8 918 passages aux urgences en raison de la grippe ou de syndromes grippaux, un chiffre en augmentation de 29 %.

Le Télégramme, 31/03

Dans une interview accordée à Libération, Alain Fischer, le président du Conseil d’orientation de la stratégie vaccinale, pointe la nécessité de vacciner les plus jeunes, face à la hausse des contaminations au Covid-19. Il indique que « le variant omicron est très contagieux chez l’enfant et il existe des formes qui nécessitent des hospitalisations ». Et d’expliquer : « BA.2 est responsable de l’augmentation importante des cas et de celle des hospitalisations qui reste pour l’instant assez faible. En ce moment, tous les publics sont touchés, et particulièrement les enfants. Heureusement, pour la plupart des gens, ça n’a pas de conséquences graves mais malheureusement, lorsqu’il s’agit de personnes fragiles ou âgées, il peut y avoir des hospitalisations en soins critiques, voire des décès. Certaines d’entre elles ne sont d’ailleurs pas forcément complètement vaccinées, donc c’est une difficulté même si le virus est moins virulent que les précédents ».

Libération, 31/03