Les contenus de la région '' vous seront proposés par défaut, en plus des contenus nationaux sur tout le site. Ce choix s'appliquera également lors de vos prochaines visites.

Covid-19 : Covireivac, tests salivaires, application NUTRIcovid – Nomination

A+ / A-

Zoom sur les essais prévus sur la plateforme Covireivac

Le Monde rend compte des différents essais prévus sur la plateforme Covireivac. Depuis le lancement de cette plateforme, le 1er octobre 2020, près de 50 000 personnes volontaires se sont inscrites, un quart d’entre elles ayant plus de 65 ans. Près de 1 200 Français devraient participer à l’essai clinique qui débute à l’Hôtel-Dieu, sous l’égide de l’Inserm. Il s’agit de la phase 3 du candidat vaccin développé par le laboratoire Janssen, filiale pharmaceutique du groupe américain Johnson & Johnson. L’essai a démarré le 1er février et doit durer deux ans : 30 000 personnes y participent dans le monde, dont 1175 en France. Le quotidien explique que le vaccin développé par le laboratoire Janssen ne devrait pas être le seul à être éprouvé par les volontaires recrutés par l’Inserm par le biais de sa plateforme, Covireivac. Des essais de phase 2 visant à étudier les réponses immunitaires chez les personnes âgées devraient démarrer dans les prochains jours. Le prochain candidat sera celui de Moderna (ARN messager). « C’est une question de jours. On attend juste les vaccins », explique Odile Launay, coordinatrice de Covireivac. Les volontaires ont déjà été sélectionnés : 120 de plus de 65 ans, 60 de plus de 70 ans. Les résultats seront comparés à ceux d’une population âgée de 18 à 45 ans, dans le but d’étudier finement la capacité des vaccins à produire une réponse immunitaire. Des accords ont également été passés avec CureVac (pas encore approuvé par les autorités sanitaires) et PfizerBioNTech (le plus distribué en Europe actuellement) pour des essais ciblés sur les personnes âgées. Ils devraient démarrer fin février-début mars pour le vaccin germano-américain avec une comparaison des effets avec une dose et deux doses. L’Inserm prépare par ailleurs la mise en place de cohortes vaccinales. Les volontaires de Covireivac se verront proposer d’en faire partie. Ces cohortes permettront un suivi sur le long terme pour éprouver l’efficacité et les effets des vaccins.

Le Monde, 12/02

Lire le communiqué du 01/02/2021 : « Essais vaccinaux contre la Covid-19 : le candidat vaccin développé par le laboratoire Janssen va être testé par Covireivac »

Covid-19 : feu vert pour les dépistages salivaires 

Hier, la Haute autorité de santé a publié un avis autorisant les tests RTPCR salivaires pour les cas contacts, même asymptomatiques, si la voie nasale est difficile ou mal tolérée. Depuis septembre, ils n’étaient prescrits qu’à des personnes présentant des symptômes de Covid-19, et qui ne pouvaient supporter le prélèvement nasopharyngé – petits enfants, malades d’Alzheimer. Le dépistage salivaire pourra donc être déployé dans les écoles, les Ehpad, les hôpitaux et « tout autre milieu fermé où l’opération doit être répétée régulièrement ou massivement ». Hier, le Premier ministre s’est félicité de l’arrivée de cette technique « extrêmement prometteuse », et a annoncé qu’elle sera déployée « d’abord dans les écoles, les collèges, les lycées ». Jean Castex s’est fixé comme premier objectif : « 200 000 tests par semaine, sans doute davantage ». Enfin, ces tests seront également proposés aux soignants pour « leur faciliter la vie », a‑t-il ajouté.

Les Échos, Le Figaro, 12/02

En bref

Une équipe médicale de l’hôpital Bichat (AP-HP) a lancé une application web de coaching et d’apprentissage nutritionnels, NUTRIcovid. Cette application permet d’affronter plus sereinement les périodes de confinement ou de couvre-feu. Pour mettre sur pied ce programme d’accompagnement nutritionnel, l’équipe du Pr Boris Hansel s’est inspirée de l’application CoviDIAB qui inclut 20 000 patients diabétiques. L’initiative a été mise en place avec le concours de l’Université de Paris, de l’Inserm et du Centre de santé connectée de l’AP-HP.

Le Quotidien du Médecin, 12/02

Depuis le 1er février, le Pr Antoine Magnan, chef du service de pneumologie de l’hôpital Foch (Suresnes), a rejoint la Direction générale de l’Offre de soins (DGOS) en tant que conseiller recherche. Il exercera cette activité en lien avec le ministère de la Recherche, le Secrétariat général pour l’investissement (SGPI), l’Inserm, l’INCa et les universités, tout en conservant ses fonctions actuelles. Le Pr Magnan a dirigé entre 2007 et 2015 le service de pneumologie de l’institut du thorax à Nantes, en parallèle d’une activité de recherche (Inserm). Il a ensuite été président du Centre national de coordination de la recherche (CNCR) de 2016 à 2020.

Le Quotidien du Médecin, 12/02