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Un nouveau gène pour prédire l’échec d’une greffe de rein – L’Ile-de-France, le plus grand désert médical du pays – Covid-19 : corrélation entre la quantité d’ARN viral mesurée dans les stations d’eaux usées et l’évolution de l’épidémie, essor de Doctolib – Dormir dans une pièce lumineuse pourrait être néfaste pour la santé.

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Greffes : un nouveau gène d’histocompatibilité

Un nouveau gène impliqué dans le degré de compatibilité des organes et des tissus humains a été identifié. Il intervient dans le succès ou le rejet des greffes de rein, révèle une étude pilotée par Seiamak Bahram à l’Inserm (université de Strasbourg, Hôpitaux universitaires de Strasbourg). Il expliquerait des rejets de greffes survenant même quand les gènes HLA du donneur et du receveur sont compatibles. Nommé « MICA », ce gène code une protéine située à la surface de plusieurs types de cellules. Il a été séquencé chez plus de 1 500 patients ayant reçu une greffe de rein, ainsi que chez leurs donneurs. Lorsque receveur et donneur présentent une version différente du gène, la survie du greffon diminue. De plus, le receveur produit des anticorps dirigés contre les protéines MICA du donneur, en jeu dans le rejet de greffe.

Le Monde, Science et Médecine, 16/03

Lire le communiqué de presse du 14/03/2022 : » Le gène MICA est un nouveau gène de réponse immune permettant de prédire l’échec d’une greffe de rein »

L’Ile-de-France, le plus grand désert médical du pays

L’Union régionale des professionnels de santé (URPS) a dévoilé les derniers chiffres de l’accès à la médecine de ville en Ile-de-France : 62,4 % de la région est classée comme désert médical. L’Ile-de-France est donc devenue, selon l’URPS, le plus grand désert médical de France. Selon l’association, en dix ans, la région a ainsi perdu 3.742 médecins libéraux dont 1.821 généralistes. Mais également 28 % de ses dermatologues, 26 % de ses gynécologues, 22 % de ses ophtalmologues et de ses rhumatologues. Ces données cachent toutefois de fortes disparités territoriales. En effet, selon des chiffres provisoires de l’URPS, 92,8 % de la Seine-Saint-Denis serait par exemple classée ZIP (zone d’intervention prioritaire), contre 84,3 % pour la Seine-et-Marne et seulement 29,8 % dans Paris intra-muros. « C’est une catastrophe et ce n’est pas près de s’arranger », a dénoncé Valérie Briole, rhumatologue et présidente de l’URPS, qui représente les 20.800 médecins libéraux de la région. En effet, la moitié des médecins franciliens a plus de 60 ans, et le quart plus de 65 ans, ce qui laisse présager une vague de départs à la retraite qui fragilisera encore le territoire.

Les Echos, Entreprises et Collectivité, 16/03

En bref

Le Monde explique que, début 2020, alors que l’épidémie de Covid-19 devient pandémie, une particularité du SARS-CoV‑2 interpelle certains chercheurs : ce virus, bien que respiratoire, se retrouve également dans les selles des patients infectés. S’il y perd son infectiosité, son ARN demeure suffisamment stable pour être détectable durant plusieurs heures, voire plusieurs jours, dans le réseau des eaux usées. « La grande question était alors de savoir si l’on pouvait évaluer la quantité de virus présente dans les stations d’épuration, et si cette quantité était révélatrice de la dynamique de l’épidémie », raconte le virologue Vincent Maréchal (Inserm/Sorbonne Université), qui lance début mars 2020, avec d’autres structures françaises, une étude pilote en Ile-de-France. Celle-ci observe rapidement une corrélation entre la quantité d’ARN viral mesurée dans les stations d’eaux usées et l’évolution de l’épidémie, avec une baisse particulièrement notable à la suite du premier confinement. Une preuve de concept qui entraînera la création du réseau Obépine, aujourd’hui groupement d’intérêt scientifique effectuant des mesures hebdomadaires dans 200 stations de métropole et d’outremer, avec un certain succès, souligne le journal.

Le Monde, Science et Médecine, 16/03

Près de dix ans après sa création, Doctolib franchit une nouvelle étape de croissance. Le champion français de l’e-santé lève 500 millions d’euros (en fonds propres et en dette) avec l’objectif de recruter 3 500 personnes en France, en Allemagne et en Italie, ses principaux marchés. Il s’apprête ainsi à plus que doubler ses effectifs (2 500 personnes) au cours des cinq prochaines années. « La pandémie a mis un coup de projecteur sur nous », reconnaît Stanislas Niox-Chateau, PDG et fondateur de Doctolib, qui a permis, l’an passé, de prendre 81 millions de rendez-vous de vaccination Covid.

Le Figaro, 16/03

Dormir dans une pièce lumineuse pourrait être néfaste pour la santé, selon une étude américaine, publiée dans la revue scientifique PNAS (Proceedings of the National Academy of Sciences). Elle suggère même que cela pourrait favoriser le risque de maladie cardiaque et de diabète. Le Dr Phyllis Zee, principal auteur de l’étude, indique : « Les résultats de cette étude démontrent qu’une seule nuit d’exposition à un éclairage ambiant modéré pendant le sommeil peut altérer la régulation du glucose et du système cardiovasculaire, qui sont des facteurs de risque de maladie cardiaque, de diabète et de syndrome métabolique ».

Pleinevie​.fr, 15/03