Semaine du cerveau
Pour sa 24ème édition, la semaine du cerveau propose des conférences, quizz et ateliers dans la France entière, du 14 au 22 mars. Au programme : le sommeil, la musique, les hallucinations, la schizophrénie, les addictions à l’alimentation et aux objets connectés ou encore l’impact de la pandémie sur la santé mentale et les apports de la médecine nucléaire. L’Inserm organise une émission en direct sur sa chaîne Youtube aujourd’hui à 19h30 sur la chirurgie dans la prise en charge de la maladie de Parkinson. A ce jour, 5 à 10 % des patients atteints de la maladie de Parkinson bénéficient de la stimulation cérébrale profonde. L’objectif est d’atténuer les symptômes que sont notamment les troubles de l’élocution et la perte de l’équilibre. Cette approche thérapeutique relativement lourde reste réservée aux patients « difficiles à traiter ».
Destinationsante.com, 14/03
Quasi-retour à la vie normale malgré le rebond de l’épidémie
Le masque et le passe vaccinal n’ont plus cours depuis hier, à part dans les établissements de santé et les transports en commun, où le masque demeure obligatoire. Le passe vaccinal ne peut plus être exigé à l’entrée des restaurants, des salles de spectacle ou des musées. Après deux ans de restrictions sanitaires fluctuantes, la vie peut « reprendre son cours quasi normalement », comme l’avait annoncé le ministre de la Santé, Olivier Véran. Ce quasi-retour à la vie normale s’effectue malgré le rebond de l’épidémie. En effet, les contaminations sont reparties à la hausse depuis le début du mois dans l’Hexagone. Dimanche, plus de 60.000 cas ont été enregistrés, un chiffre en hausse de 35 % sur une semaine. Les entrées à l’hôpital augmentent légèrement, de l’ordre de 3 % sur une semaine (mais la tendance reste à la baisse en réanimation). Près de 1.000 personnes sont admises chaque jour, trois fois moins qu’au pic de la cinquième vague début février, mais à un niveau jamais atteint durant la quatrième vague, à l’été 2021.
Les Echos, 15/03
En bref
La biotech parisienne LinKinVax va faire fabriquer un lot clinique de son candidat vaccin de deuxième génération contre la Covid-19 chez GTP Bioways à Toulouse, pour créer une offre française. Fondée fin 2020 par Yves Lévy, directeur de l’Institut de recherche vaccinale (VRI) de l’Inserm, et André-Jacques Auberton-Hervé, ancien PDG de Soitec, la start-up exploite une plateforme vaccinale protéique conçue par le VRI, dont elle a acquis la licence mondiale. « En ciblant d’autres zones que la protéine Spike, notre candidat vaccin apporte une immunité de longue durée qui protège de la maladie et de l’infection, diminue la contagiosité et couvre tous les coronavirus », affirme André-Jacques Auberton-Hervé, président de LinKinVax.
Les Echos, 15/03
