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La pollution de l’air altère le fonctionnement du cerveau – Covid-19 : efficacité de la 3e dose, taux d’incidence légèrement à la hausse en France – Transmission du VIH.

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La pollution de l’air altère le fonctionnement du cerveau

Le Figaro et Les Echos rendent compte d’une vaste étude menée par des chercheurs de l’Inserm, de l’université de Rennes 1 et de l’EHESP qui montre une baisse des performances cognitives liées au trafic routier. C’est la cohorte Constances qui a fourni à Bénédicte Jacquemin et à son équipe de l’Inserm des données sur plus de 61 000 personnes de 45 ans et plus. Les chercheurs en épidémiologie ont pris en compte les résultats des participants à des tests cognitifs, et leur exposition, selon leur lieu de résidence, à trois polluants liés au trafic routier (particules fines inférieures à 2,5 microns – PM2,5, dioxyde d’azote, carbone suie). Ils ont calculé que le score des performances cognitives chez les volontaires les plus exposés baissait de 1 à près de 5 % par rapport aux individus moins exposés. Les résultats ont été publiés jeudi dans la revue The Lancet Planetary Health. « Les capacités les plus impactées sont la fluence verbale et les fonctions exécutives, c’est-à-dire la capacité de prendre des décisions », précise Bénédicte Jacquemin, chargée de recherche à l’Inserm, qui a dirigé l’étude. « Le dioxyde d’azote et les particules PM2,5 impactent davantage la fluence verbale, tandis que le carbone suie a un plus grand effet sur les fonctions exécutives », détaille-t-elle. En revanche, la mémoire n’était pas affectée de façon significative.

Le Figaro, Les Echos, 14/03

Lire le communiqué de presse du 10/03/2021 :« Être exposé à la pollution atmosphérique augmenterait le risque d’avoir de moins bonnes performances cognitives »

En bref

Publiée dans le British Medical Journal, une vaste étude observationnelle ayant comparé des patients infectés hospitalisés aux États-Unis à d’autres malades testés négatifs montre la pertinence d’une troisième dose de vaccin contre la Covid-19. Elle confirme que les deux vaccins à ARN messager sont moins performants contre le variant Omicron : l’efficacité vaccinale, qui s’élevait à 85 % contre Alpha et Delta, est de 65 % seulement avec deux injections. Trois autres études américaines parviennent à des résultats concordants. Cecil Czerkinsky, professeur d’immunologie et directeur de recherche émérite à l’Inserm, rappelle que « les schémas à trois doses sont fréquents » : « Contre le Covid, deux doses, ça ne suffit pas. L’efficacité des vaccins contre les formes sévères dues à Omicron est partielle après la deuxième et presque complète après la troisième, sans augmenter le risque d’effets secondaires. »

Le Journal du Dimanche, 13/03

Alors qu’une étude scientifique estime que le bilan mondial de la pandémie de Covid-19 serait trois fois supérieur aux chiffres officiels, avec plus de 18 millions de morts, le taux d’incidence repart légèrement à la hausse dans l’Hexagone. On comptait, mercredi 9 mars, 56 251 cas quotidiens en moyenne, soit une augmentation de 6 % par rapport à la semaine précédente. Selon l’Institut Pasteur, les pics des prochains rebonds épidémiques devraient être inférieurs à celui de janvier.

Le Monde, 12/03

Une nouvelle étude publiée dans PLOS Pathogens par des chercheurs de l’Indian Institute of Science suggère que le VIH serait plus virulent lorsqu’il est transmis lors d’une pénétration vaginale, en raison de goulots d’étranglement dans la transmission. On appelle « goulot d’étranglement génétique », (« genetic bottleneck » en anglais) le phénomène qui se produit durant la phase de primo-infection, lorsque les souches de VIH isolées sont génétiquement uniformes. Cela suggère qu’un seul variant viral est en général transmis et/ou propagé chez un individu nouvellement infecté. Toutefois, en cas de transmission du VIH‑1 lors d’un rapport entre pénis et vagin, le goulot d’étranglement introduit des pressions de sélection, ce qui se traduit par un virus plus adapté pour se répliquer et infecter son hôte. Ces nouvelles souches ont alors tendance à être plus virulentes.

Pourquoidocteur​.fr, 11/03