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Covid-19 : suspension du passe vaccinal le 14 mars, l’OMS autorise le Molnupiravir – Plan européen contre le cancer – Traitement anti-VIH – Cerveau et nature.

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Suspension du passe vaccinal

La Tribune précise qu’hier dans une intervention au journal de TF1, le Premier ministre, Jean Castex a annoncé la suspension du passe vaccinal qui était entré en vigueur le 24 janvier dans l’objectif de contraindre les personnes réticentes à se faire vacciner. Le chef du gouvernement a aussi annoncé la fin du port du masque à l’exception des transports. « La situation s’améliore grâce à nos efforts collectifs, grâce aux mesures que nous avons prises (..), les conditions sont réunies pour une nouvelle phase d’allégement des mesures », a‑t-il précisé. A noter que les chiffres de la crise sanitaire se sont améliorés, avec une vague hivernale de Covid-19 en déclin depuis plusieurs semaines. En moyenne sur sept jours, le nombre de nouveaux cas de contamination s’établissait le 2 mars à 53 152 contre plus de 70 000 il y a une semaine. La pression se réduit aussi à l’hôpital, où 2 329 personnes sont en soins critiques.

La Tribune, 03/03

Plan cancer européen

Rapporteuse du plan européen pour vaincre le cancer, le Pr Véronique Trillet-Lenoir, en décrit dans Le Quotidien du Médecin les grands enjeux. Selon elle, « la force d’un plan Cancer européen est de s’attaquer aux inégalités dans l’UE », sachant que « la principale inégalité concerne l’accès aux soins et aux médicaments innovants qui affichent des prix et des taux de remboursement variables au sein de l’UE ». « On ne peut plus continuer à avoir une évaluation centralisée par l’Agence européenne des médicaments (EMA) suivie de 27 réévaluations concomitantes et d’une négociation bilatérale du prix 27 fois avec le même industriel », ajoute-t-elle. Véronique Trillet-Lenoir insiste aussi sur la nécessité « d’une stratégie coordonnée de lutte contre les pénuries de médicaments essentiels, incluant des efforts demandés aux industriels ». En matière d’avancée technologique en cancérologie, la députée européenne et oncologue affirme que « la recherche va progresser sur le plan de la collecte de données. Il est aujourd’hui essentiel de colliger des données issues des sources hospitalières, des essais cliniques et de la vraie vie pour mieux identifier, à l’aide de l’intelligence artificielle, les facteurs de risque, de nouvelles cibles moléculaires pour la médecine de précision, mais aussi les catégories de population les plus à risque ».

Le Quotidien du Médecin, 04/03

En bref

Topsanté.com met en avant le travail des chercheurs de l’hôpital Cochin à Paris qui étudient la piste du « Hush » qui fait vivre le VIH caché dans l’organisme. « Hush en biologie moléculaire, c’est le nom donné à un complexe protéique capable de faire taire nos gènes », précise l’Inserm dans l’étude publiée sur le sujet. Florence Margottin-Goguet, responsable de l’équipe de travail sur le VIH à Cochin, explique que la trithérapie contrôle l’infection, empêche le virus de se multiplier, n’empêchant toutefois pas celui-ci de persister sous forme « inactive » dans les réservoirs viraux. A partir de ces informations deux pistes sont à l’étude : « augmenter l’activité de Hush pour maintenir ces gènes inactivés », et réduire son activité « ce qui pourrait, au contraire, libérer l’expression des gènes viraux et permettre d’éliminer les réservoirs viraux ».

Topsanté.com, 03/03

Le Figaro annonce que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a recommandé, hier, le traitement anti-Covid de Merck, le Molnupiravir, pour certains patients : ceux atteints d’une forme légère de Covid, mais présentant un risque élevé d’hospitalisation. Il s’agira des personnes âgées, de personnes non vaccinées, immunodéprimées ou souffrant de maladies chroniques. En revanche, l’OMS déconseille le médicament aux « patients jeunes et en bonne santé, y compris les enfants et les femmes enceintes et allaitantes ».

Le Figaro, 04/03

Michel Le Van Quyen, docteur en neurosciences, directeur de rechercher à l’Inserm, auteur de « Cerveau et Nature, pourquoi nous avons besoin de la beauté du monde » aux éditions Flammarion, est intervenuhier sur France Inter pour expliquer pourquoi notre cerveau a besoin de nature. Selon lui, « La meilleure image pour représenter le cerveau est le végétal. Les neurones ressemblent à des petits arbres ».

France Inter, 03/03