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Covid-19 : poursuite du reflux de la 5e vague, l’art pour aider à la reconstruction de notre santé mentale – Sédentarité des Français – Perturbateurs endocriniens.

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Covid-19 : poursuite du reflux en France

La cinquième vague de Covid-19 poursuivait son reflux dimanche en France, avec un léger ralentissement des contaminations, tandis que le nombre de malades hospitalisés restait stable, selon les chiffres quotidiens publiés par Santé publique France. Avec 59.003 cas positifs enregistrés en 24 heures, la moyenne sur les sept derniers jours recule à 82.571 par jour, contre 86.562 samedi. Depuis le pic atteint le 25 janvier (plus de 366.000 cas en moyenne), les contaminations ont chuté de 77 %. Le ministre de la Santé Olivier Véran a évoqué dimanche « un effondrement de la vague Omicron, qui réduit son allure par deux chaque semaine ». Il a aussi souligné la « diminution de la charge sanitaire (avec) de moins en moins de patients dans les hôpitaux », même si cette tendance s’est infléchie durant le week-end : on dénombre désormais 28.643 patients atteint du Covid (+11 en 24 heures, ‑2.978 sur une semaine) dont 2.923 dans les services de soins critiques (+5 en 24 heures, ‑382 sur une semaine). Dans le même temps, 79 personnes infectées sont décédées à l’hôpital, portant le bilan de l’épidémie à 136.663 morts. Invité du « Grand Jury RTL-Le Figaro-LCI », Olivier Véran envisage une levée de certaines mesures en mars, tout en restant prudent. Il estime qu’il est « trop tôt » pour évaluer les conséquences à long terme du variant Omicron, et rappelle que « le Covid est loin d’avoir livré tous ses secrets ».

AFP, 20/02, Le Figaro, 21/02

La sédentarité des Français

Le Figaro revient sur le constat dressé par l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses), dans un rapport publié la semaine dernière, à propos du manque d’activité physique des Français : 95 % des adultes s’exposent à un risque sanitaire en ne faisant pas assez d’exercice physique. Le Pr François Carré, cardiologue du sport et chercheur Inserm (CHU et université de Rennes), explique : « (…) Il s’agit d’être actif dans sa vie de tous les jours (…) ». « Quand je bouge, je diminue de 20 à 30 % le risque pour toutes les maladies chroniques et, si je suis malade, je diminue mon risque de complication et de mortalité de 20 à 30 % », résume-t-il. « Quand vous bougez, vos muscles libèrent des myokines, qui ont un effet anti-inflammatoire », explique François Carré. A l’inverse, l’excès de masse grasse, favorisé par l’inactivité, « génère des adipokines, qui sont à l’origine de phénomènes inflammatoires et de stress oxydant », note le Pr Nathalie Boisseau, physiologiste du sport et membre du laboratoire Adaptations métaboliques à l’exercice en conditions physiologiques et pathologiques (Université Clermont-Auvergne). L’activation des muscles et la diminution de la masse grasse, ajoute Nathalie Boisseau, améliorent même l’état du microbiote intestinal : « Les bactéries du microbiote ne sont pas les mêmes quand on fait de l’activité physique. »

Le Figaro, 21/02

En bref

« L’art : une thérapie post-Covid ? », s’interrogent Les Échos. Visiter un musée, contempler des œuvres ou écouter de la musique peut aider à la reconstruction de notre santé mentale après la crise sanitaire. L’art peut aussi apaiser les souffrances et même améliorer les performances des malades atteints de démences séniles. En compilant les résultats de plus de 900 publications scientifiques sur le sujet, l’OMS a confirmé fin 2019 le rôle majeur des arts sur le bien-être mental et physique des malades. Écouter de la musique ou pratiquer une activité artistique régulière pourrait permettre de réduire les doses médicamenteuses, limiter les effets secondaires de la chimiothérapie, faire baisser la pression artérielle ou encore favoriser les capacités intellectuelles des malades atteints de démences séniles en ravivant leurs souvenirs, leurs goûts, leur identité.

Les Echos, 21/02

Des travaux, publiés dans la revue Science, indiquent que de larges parts de la population occidentale sont exposées à des mélanges de perturbateurs endocriniens (PE) – des substances capables d’interférer avec le système hormonal – à des niveaux délétères pour la construction du cerveau des jeunes enfants. Les auteurs – 37 chercheurs d’une vingtaine de laboratoires européens et américains – montrent qu’un mélange d’une quinzaine de PE courants perturbe la construction du cerveau de l’enfant à naître et peut retarder l’acquisition du langage – un marqueur précoce de déficience intellectuelle ou de troubles du spectre autistique. Les auteurs ont pratiqué des prélèvements biologiques réguliers sur une cohorte de quelque 2 000 femmes enceintes suédoises et ont pu estimer leur exposition à une variété de substances. Ils ont déterminé qu’un cocktail de cinq phtalates, de huit composés perfluorés (PFAS), de bisphénol A et de triclosan, était associé à un retard dans l’acquisition du langage chez les enfants de ces femmes.

Le Monde, 19/02