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Rapport Sauvé – alimentation bio – syndrome inflammatoire multisystémique pédiatrique

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Pédocriminalité dans l’Eglise : Jean-Marc Sauvé riposte aux critiques sur son rapport

Jean-Marc Sauvé, dont le rapport sur la pédocriminalité dans l’Eglise depuis 1950 avait été vivement mis en cause par des membres de l’Académie catholique, répond à ses détracteurs, leur reprochant au passage d’être « indifférents » aux victimes. Fin novembre, huit des quelque 200 à 250 membres de l’Académie catholique de France, une instance non officielle qui réunit des intellectuels catholiques, avait dénoncé la « méthodologie défaillante », les « carences sérieuses » et les recommandations « discutables » de la commission sur la pédocriminalité dans l’Eglise (Ciase), présidée par Jean-Marc Sauvé. Ce rapport, publié le 5 octobre, a causé une onde de choc en estimant à 330.000 le nombre de personnes ayant fait l’objet de violences sexuelles, quand elles étaient mineures, de la part de clercs, de religieux ou de personnes en lien avec l’Eglise, depuis 1950. M. Sauvé, en collaboration avec la Ciase, a préparé une « réponse » détaillée de 50 pages, publiée sur le site de la commission mercredi. Dans sa réponse écrite, il affirme que la méthodologie n’est pas « défaillante et contradictoire », faisant valoir les deux expertises qu’il a commandées à un groupe de cinq spécialistes reconnus. Ces expertises qui portent sur la fiabilité des estimations chiffrées du rapport « saluent le sérieux des précautions de méthode prises » par l’Inserm. Elles attestent de la « solidité du dénombrement » des victimes et des agresseurs tandis que la « cohérence » de l’ensemble des chiffres est démontrée. 

AFP, 09/01, La Croix, Lefigaro​.fr, Lemonde​.fr, 10/02

Une étude montre les bénéfices du bio sur la santé

Des travaux d’une équipe de scientifiques chypriotes, publiés dans la revue Environment International, associent pour la première fois l’alimentation bio avec une réduction significative des marqueurs de stress oxydatif, un phénomène impliqué dans différentes pathologies chroniques, en particulier certains cancers, maladies neurodégénératives, ou encore le diabète. Pour les auteurs de ces travaux, cet effet est le plus probablement lié à la présence de résidus de pesticides de synthèse dans l’alimentation conventionnelle. Pour parvenir à ces conclusions, les chercheurs ont enrôlé 191 enfants de plusieurs écoles primaires de la grande île méditerranéenne. Co-autrice de travaux récents ayant montré une association entre l’alimentation bio et un risque moindre de certains cancers ou encore de diabète, Emmanuelle Kesse-Guyot, chercheuse dans l’équipe de recherche en épidémiologie nutritionnelle (Inserm, Inrae, université Paris-XIII), juge l’étude et l’analyse « de haut niveau ». « Leur échantillon est petit, mais le schéma de l’étude est très précis donc ils détectent beaucoup de choses », ajoute la chercheuse. Ces résultats, commente de son côté Denis Lairon, chercheur émérite à l’Inserm, et auteur de nombreux travaux sur les liens entre nutrition, santé et environnement, souligne que « les réductions des marqueurs de l’inflammation et du stress oxydant sont originales et suggèrent des modifications métaboliques ». M. Lairon juge toutefois que les résultats obtenus grâce à l’approche métabolomique « sont un peu difficiles à interpréter pour ce qui est des relations entre les changements métaboliques et les impacts sur la santé ».

Le Monde, 10/02

Le ministère de la santé a souligné, mardi 8 février, « une très nette augmentation » du nombre de cas du syndrome inflammatoire multisystémique pédiatrique (pims), cette pathologie chez l’enfant rare mais sévère, qui peut survenir en moyenne quatre à six semaines après l’infection au Covid-19. Cette complication se manifeste par différents symptômes : « une fièvre mal tolérée, des signes digestifs, de l’apathie, des éruptions cutanées, parfois des marbrures », énumère Fabienne Kochert, présidente de l’Association française de pédiatrie ambulatoire. Avec plus d’une vingtaine de cas hospitalisés la deuxième semaine de janvier, cette augmentation « est une conséquence différée de la vague Delta » de décembre, explique Yves Buisson, épidémiologiste et président de la cellule Covid à l’Académie nationale de médecine. Selon les premières données recensées, la vaccination contre le Covid-19 pourrait prévenir l’apparition de ce syndrome.

La Croix, 10/02