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Naissance de Paris Saclay Cancer Cluster – Covid-19 : le pic de la 5e vague franchi – Tests non invasifs de dépistage précoce du cancer – Variant du VIH très virulent.

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Naissance officielle, ce vendredi, de Paris Saclay Cancer Cluster

Olivier Véran, ministre de la Santé, et Frédérique Vidal, ministre de la Recherche, vont officiellement annoncer ce vendredi la naissance de Paris Saclay Cancer Cluster, un nouveau groupement de recherche qui doit réunir public et privé, start-up et grands laboratoires, dans le cadre de leur visite à Gustave-Roussy, premier centre européen de la lutte contre le cancer, à Villejuif (Val-de-Marne). L’établissement est l’un des cinq cofondateurs du projet avec Sanofi, l’Inserm, l’Institut polytechnique de Paris et l’université Paris-Saclay. L’ambition est d’accélérer la découverte de nouveaux traitements contre le cancer en rassemblant dans un écosystème les meilleures expertises scientifiques, humaines et technologiques. Les premiers projets du Paris Saclay Cancer Cluster seront orientés autour de l’identification de nouvelles cibles thérapeutiques en s’appuyant sur une large collection d’échantillons de patients. « Il faudra être capable à terme de modéliser, à l’échelle de chaque patient, la biologie du cancer pour pouvoir lui proposer des traitements ultrapersonnalisés », insiste Fabrice Barlesi, directeur général de Gustave-Roussy. L’association – qui aura à terme son propre bâtiment au sein du campus de Gustave-Roussy – fonctionnera comme un « guichet unique » au service des chercheurs et des entrepreneurs qui s’adresseront à elle avec des projets déjà matures. Une trentaine d’entreprises seraient déjà intéressées. L’association compte accueillir 80 membres d’ici un an avec un objectif de 200 membres d’ici à 2027.

Le Figaro, 04/02

Le pic de la 5e vague franchi

S’il est difficile d’en dater le jour exact, le pic de la 5e vague de Covid-19 a été certifié mardi 1er février. Selon les données de Santé publique France (SPF), le pic des nouvelles infections semble avoir culminé le 25 janvier : dans la semaine qui précède ce jour-là, le taux d’incidence s’est élevé à 3 775 cas pour 100 000 habitants. Mercredi 2 février, ce taux était redescendu à 3 460 cas pour 100 000 habitants. Cela, « sans modification notable du taux de tests positifs », précise Mahmoud Zureik, professeur d’épidémiologie et de santé publique à l’université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines. Le 2 février, 315 363 nouvelles infections ont été détectées sur l’ensemble du territoire, contre 428 008 une semaine plus tôt. « Sept jours de baisse d’affilée, c’est un bon signal », estime Mahmoud Zureik. Le rythme de ce reflux pourrait même s’accélérer, passant de 5 à 10 % il y a une semaine à 10 à 20 % aujourd’hui. Mahmoud Zureik reste cependant prudent : « On reste à un niveau très élevé de circulation du virus. Si la hausse du nombre d’hospitalisations conventionnelles marque bien le pas, il y aura encore beaucoup d’hospitalisations dans les semaines à venir, ainsi que des décès. » La menace d’un nouveau variant, par ailleurs, plane toujours. A cet égard, plusieurs « petits frères » de la forme dominante d’Omicron en France (BA.1) sèment le trouble, même s’ils ne seraient pas plus dangereux que lui. « On s’attend à ce qu’il y ait de nouveaux variants ou une reprise saisonnière épidémique à partir des variants existants », a expliqué le Pr Arnaud Fontanet, membre du conseil scientifique, auditionné par le Sénat mercredi.

Le Monde, 04/01

En bref

En ce 4 février, journée mondiale de lutte contre le cancer, des chiffres lourds surgissent : chaque année, cette maladie engendre près de 10 millions de décès, tandis que 18 millions de nouveaux cas sont diagnostiqués dans le monde. Outre-Atlantique, l’oncologue Patrizia Paterlini-Bréchot a installé RareCells. Cette société de biotech, née en 2011 dans le giron de l’université de Paris, de l’Inserm et de l’AP-HP, a mis au point des tests non invasifs de dépistage précoce : grâce à sa technique brevetée, les signes d’un cancer peuvent être détectés à partir d’un échantillon de sang. « Les trois quarts des ressources allouées à la recherche contre le cancer sont investis dans le thérapeutique. Or, c’est la détection précoce qui permet les plus grandes avancées », souligne la cancérologue.

LesEchos​.fr, 04/01

Des chercheurs ont identifié un variant du VIH très virulent ayant commencé à circuler aux Pays-Bas dans les années 1990, une découverte scientifique rare qui ne doit pour autant pas être source de panique, assurent-ils. Ce variant répond en effet aux traitements existants, et est en déclin depuis 2010. « Il n’y a pas de raison de s’alarmer », a assuré Chris Wymant, chercheur en épidémiologie à l’Université d’Oxford et auteur principal de cette étude, publiée jeudi dans la revue Science. Mais, cette découverte pourrait aider à mieux comprendre comment le virus du VIH, à l’origine de la maladie du sida, attaque les cellules. Ces travaux démontrent également qu’un virus peut bien évoluer pour devenir plus virulent – une hypothèse scientifique très étudiée en théorie, mais dont il n’existait jusqu’alors que peu d’exemple.

AFP, 03/02, Rtl​.fr, Huffingtonpost​.fr, 04/02