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Covid-19 : la vaccination marque le pas, variant Omicron – « One Health » pour mieux contrôler les infections zoonotique – Myopie – Autotest salivaire de dépistage du VIH.

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Covid : la vaccination marque le pas en France

Quelque 7,5 millions de personnes perdront leur passe vaccinal le 15 février si elles ne sont pas vaccinées ou contaminées d’ici là, a indiqué le ministère de la Santé. Dans un peu plus de 15 jours, les adultes qui auront terminé leur schéma vaccinal initial il y a au moins quatre mois verront leur passe expirer faute d’avoir procédé à un rappel – ou d’avoir été détectés positifs à la Covid. D’après les projections internes du ministère de la Santé, d’ici au 15 février, et au sein de cette population, il devrait y avoir 800.000 nouvelles contaminations, plus 3,6 millions de vaccinations déjà programmées. Il reste donc environ 3 millions d’adultes « à risque » à l’approche du 15 février. Alors qu’Olivier Véran avait exhorté au début du mois à accomplir un « exploit » en réalisant « au moins 25 millions d’injections, soit en moyenne près de 5 millions d’injections par semaine » du 1er janvier au 15 février, le total n’était que de 12,1 millions d’injections au 27 janvier. Cet écart s’explique avant tout par une vague épidémique très intense, qui a contaminé des millions de Français depuis le début de l’année, jusqu’à 500.000 cas positifs par jour. Mais le ralentissement s’est accentué récemment. « Cette semaine, le rythme n’a pas été satisfaisant », reconnaît-on au ministère de la Santé. Sur sept jours, il n’y a eu que 1,3 million d’injections, dont 1,2 million de rappels. On est loin de 5 millions. « Mais on a toujours de très bons chiffres à l’approche des échéances », tempère la même source.

Les Echos, 31/01

Omicron vraiment « gentil » ?

Le Journal du Dimanche souligne qu’au premier abord, les chiffres montrent que le variant Omicron est « moins sévère », « moins grave », « moins dangereux » que Delta. Une synthèse publiée jeudi par l’agence européenne ECDC suggère qu’il donne un peu moins de formes symptomatiques (76 %) que Delta (83 %). Et avance un taux d’hospitalisation moyen de 0,3 %, avec un pourcentage de cas mortels inférieur à 0,1 %. « Omicron apparaît moins létal » que Delta, souligne également la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (Drees) du ministère de la Santé : « Les patients voient leur risque de décéder après être passés à l’hôpital réduit de moitié au moins dans la plupart des statuts vaccinaux et classes d’âge. » Mais si la décrue se poursuit dans les services de soins critiques, plus de 31 000 personnes étaient hospitalisées le 28 janvier en lien avec la Covid-19. Et on compte quelque 2 800 nouvelles entrées chaque jour. Ce qui fait dire à l’épidémiologiste Mahmoud Zureik que « ce virus n’est pas « so mild » [si doux] que ça ».

Le Journal du Dimanche, 30/01

En bref

Raphaëlle Métras, chercheuse à l’Inserm en épidémiologie et modélisation des maladies infectieuses, vétérinaire de formation et spécialiste des zoonoses, Institut Pierre-Louis d’épidémiologie et de santé publique, explique, dans Le Figaro, « l’approche « One Health » pour mieux contrôler les infections zoonotique ». Selon elle, « les approches intégrant la santé animale, humaine et environnementale sont nécessaires pour prévenir, détecter, et limiter l’impact de futures (ré)émergences. C’est une des visions de l’approche « One Health », qui a fait beaucoup parler d’elle ces dernières années ». Elle souligne : « Nos travaux d’épidémiologie et de modélisation menés depuis plusieurs années sur la fièvre de la vallée du Rift (FVR) sur l’île de Mayotte montrent comment il est possible en pratique de mettre en place une approche « One Health », et illustrent la valeur ajoutée d’une stratégie conjointe santé animale – santé humaine pour le contrôle des infections zoonotiques ».

Le Figaro, 31/01

Le Figaro se penche sur « l’actuelle « épidémie » de myopie » et les solutions qui existent. Le quotidien souligne que la myopie forte peut être à l’origine de déchirures et de décollements de la rétine, deux urgences chirurgicales. Elle multiplie aussi par cinq le risque de glaucome, une hypertension oculaire qui détériore progressivement le nerf optique. « Cette pression peut être traitée avec des collyres, mais elle passe souvent inaperçue pendant longtemps, souligne le Pr Nicolas Leveziel, chef de service au CHU de Poitiers et chercheur à l’Inserm. Et lorsqu’elle est diagnostiquée, le patient a déjà des pertes du champ visuel. » Dans une étude parue en 2019, conduite auprès de 198 000 patients, Nicolas Leveziel a montré que 10 % des sujets atteints d’une myopie grave et âgés de plus de 60 ans étaient aveugles ou malvoyants, contre 1 % entre 30 et 59 ans. « Nombre de myopes graves auront développé une cécité à 60 ans », explique le médecin. Un suivi spécifique de ces malades, tout au long de leur vie, est préconisé.

Le Figaro, 31/01

Le Parisien présente OraQuick, le premier autotest salivaire de dépistage du VIH qui est vendu depuis quelques semaines dans les pharmacies. Mis au point par la société américaine Orasure, il est distribué par l’entreprise Eurobio Scientific, implantée dans la zone d’activités de Courtabœuf, aux Ulis. « La cible privilégiée, ce sont les jeunes, souligne Jean-Michel Carle, PDG d’Eurobio Scientific. Cet autotest peut s’utiliser après un rapport sexuel à risque (il faut alors attendre trois mois), mais il va surtout avoir une portée préventive. L’idée est de se tester en amont, afin de ne pas contracter le virus du sida et d’arrêter la propagation du VIH. »

Le Parisien, 31/01