Les contenus de la région '' vous seront proposés par défaut, en plus des contenus nationaux sur tout le site. Ce choix s'appliquera également lors de vos prochaines visites.

Covid-19 : effets indésirables des vaccins, propagation du variant Omicron, situation sanitaire dans les établissements scolaires – Exposition des Français aux pesticides – Immunoscore.

A+ / A-

Le vaccin Moderna pourrait engendrer de rares problèmes cardiaques

La vaccination avec Moderna est associée à un risque plus élevé de myocardite ou de péricardite, en premier lieu chez les « 12 – 39 ans », mais sans conséquence grave, montre une étude publiée hier dans le British Medical Journal et effectuée sur toute la population danoise, rapporte l’AFP. L’étude fait aussi état de risques cardiaques liés au vaccin Pfizer, mais uniquement chez les femmes. La myocardite et la péricardite sont des inflammations du cœur. La première touche le myocarde, principal muscle cardiaque, et la seconde le péricarde, la membrane qui enveloppe le cœur. Ces conclusions vont dans le sens de précédentes études qui ont poussé plusieurs autorités sanitaires, dont française et danoise, à suspendre l’usage du vaccin Moderna pour les plus jeunes. L’Islande y a même mis fin pour tous les adultes.

AFP, 17/12

Exposition des Français aux pesticides

Le Figaro rapporte que l’agence Santé publique France a publié les résultats d’une étude sur l’imprégnation des Français par des produits phytosanitaires. Il s’agit de l’étude Esteban qui révèle des situations disparates selon les substances considérées. « Il serait important de poursuivre le suivi des tendances temporelles de l’imprégnation dans la population générale (…) ainsi que l’identification de sources principales d’exposition afin de renforcer les mesures visant à les réduire », écrivent les auteurs de cette étude. Les chercheurs appellent à la vigilance sur les organochlorés et les pyréthrinoïdes. « Des mesures de réductions des expositions seraient encore nécessaires afin de protéger les populations », soulignent-ils. Par ailleurs, Ohri Yamada, chef de l’unité de phytopharmacovigilance à l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation (Anses), qui a cofinancé ces travaux, explique que l’étude Esteban ne répond pas directement à la question des risques sanitaires encourus par la population française. En effet, « les connaissances scientifiques ne permettent pas à ce jour d’établir de lien entre une valeur limite observée dans des prélèvements biologiques et une pathologie. »

Le Figaro, 17/12

En bref

Omicron, le nouveau variant du SARS-CoV‑2 se propage à très grande vitesse, rapporte Le Parisien. 310 cas positifs sont confirmés en France. En réalité, le nombre de personnes touchées est forcément bien plus élevé, écrit le quotidien. Plus résistant aux vaccins, il devrait devenir majoritaire en Europe courant janvier et même « dès la fin du mois de décembre » dans certains pays, selon l’Agence sanitaire européenne.

Le Parisien, 17/12

Aujourd’hui en France rapporte qu’à la veille des vacances, la situation sanitaire dans les établissements scolaires est critique avec presque 50 000 élèves positifs. Pourtant, les classes ferment moins. Face à ce paradoxe, l’Inserm préconise un dépistage « itératif ». Selon l’institut, cette méthode permettrait de baisser de 30 % les cas à l’école, sans forcément rehausser les fermetures de classe, « puisqu’on limiterait les contagions, donc les élèves positifs ». Par ailleurs, au moins 75 % des familles doivent accepter le test pour l’effet « de masse ». Toutefois, moins de la moitié des parents autorisent un dépistage de leur enfant.

Aujourd’hui en France, 17/12

Le Quotidien du Médecin Hebdo rapporte que Jérôme Galon, directeur du laboratoire d’immunologie et de cancérologie intégratives (Inserm), est récompensé pour ses travaux qui ont conduit à la mise au point de l’Immunoscore. Ce test permet de discerner une meilleure sélection des candidats à l’immunothérapie. Selon les travaux de Jérôme Galon, l’Immunoscore est l’application clinique de la « notion de contexture Immunitaire », constituée de quatre éléments, dont le type cellulaire immunitaire, la densité cellulaire, la localisation dans la tumeur et l’orientation fonctionnelle de la réponse immunitaire.

Le Quotidien du Médecin Hebdo, 17/12