Covid-19 : une étude de l’Inserm sur la rareté des formes graves de la Covid chez les enfants
Plusieurs titres de presse citent une étude, pilotée par l’Inserm et l’université d’Angers, qui affirme que les enfants sont plus résistants aux formes graves de Covid-19. L’étude parue dans la revue Frontiers in Immunology et publiée le 10 novembre 2021 montre que les cellules de la muqueuse nasale des enfants se défendent plus efficacement que celle des adultes. Selon les chercheurs, l’écart entre ces deux réponses immunitaires s’explique par l’émission d’antiviraux naturels – ou « interférons » – différents. « Les enfants âgés de moins de 15 ans ont une expression accrue d’interférons de type III, molécules peu inflammatoires et d’action locale, qui contrôlent le virus localement au niveau de son point d’entrée, dans la muqueuse nasopharyngée », expliquent les chercheurs. Ils ajoutent : « À l’inverse, les adultes, et en particulier les personnes âgées, expriment préférentiellement des interférons de type I, qui sont inflammatoires et ont une action plus systémique (dans tout l’organisme). » « Ces résultats contribuent à expliquer pourquoi les enfants seraient moins sujets aux formes critiques de Covid-19 que les adultes. Les interférons de type III, qui agissent principalement en protégeant localement l’épithélium, pourraient contrôler l’infection au point d’entrée, sans induire d’inflammation excessive généralisée, et éviter ainsi un glissement vers la tempête inflammatoire avec une destruction cellulaire massive que l’on voit dans les formes graves », soulignent les chercheurs.
Huffingtonpost.fr, Capital.fr, bfmtv.com, parents.fr, 13/12
Lire le communiqué de presse du 08/12/2021 : « Covid-19 : Nouvelles pistes pour expliquer pourquoi les enfants sont moins à risque de formes graves »
Inauguration du site PariSanté Campus
Dans un entretien accordé à L’Opinion, le Professeur Antoine Tesnière, évoque l’inauguration, ce mardi, de PariSanté Campus, le nouveau site dédié à la recherche et à l’innovation en santé numérique. Également directeur de PariSanté Campus, Antoine Tesnière souligne que ce projet, subventionné par France Relance à hauteur de 45 millions d’euros, a vu le jour grâce aux cinq membres fondateurs dont l’Inserm, l’université Paris sciences & lettres, Inria, l’Agence du numérique en santé, et le Health data hub. De plus, quatre instituts de recherche spécialisés dans la modélisation génétique et génomique, l’imagerie, les enjeux socio-économiques et une cinquantaine de startup et entreprises les ont rejoints. Le directeur de PariSanté Campus commente l’intérêt de ce projet pour la recherche en France : « La concentration sur un même site d’acteurs publics, privés et académiques va concourir au rayonnement de la France à l’international, à ce dépassement, à la valorisation de projets et à la création d’entreprises et d’emplois. C’est la construction d’une véritable filière de la santé numérique qui est à l’œuvre. » Par ailleurs, il annonce que le nom des lauréats du premier appel à candidatures lancé en septembre, sera dévoilé ce mardi et que le deuxième appel à projets sera ouvert en février.
L’Opinion, 14/12
En bref
L’Agence européenne du médicament (EMA) et le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies ont rendu mardi dernier leurs recommandations sur la vaccination hétérologue, c’est-à-dire la possibilité d’utiliser un vaccin différent entre les deux premières doses ou lors du rappel. Selon eux, cette pratique est sans risque, en avançant que certaines combinaisons sont même plus efficaces que la vaccination homologue.
Le Généraliste, 13/12, Quotidien Pharmacien, 14/12
Selon une étude menée par des chercheurs de l’Inserm et de Sorbonne Université au sein de l’Institut du Cerveau et du service des pathologies du sommeil à l’Hôpital Pitié-Salpêtrière, la phase précédant l’endormissement permettrait d’augmenter la créativité et la résolution de problèmes.
Femmeactuelle.fr, 13/12
Lire le communiqué de presse du 10/12/2021 : « L’endormissement, un booster de créativité ? »
D’après une étude du Leem, le syndicat des entreprises du médicament, la France a récupéré l’an passé son troisième rang européen en matière d’essais cliniques, après avoir participé à 319 études, soit 11 % des essais. « Qu’il s’agisse de l’organisation des centres, du recrutement des patients ou du suivi à distance des essais cliniques, le système de santé français a bien résisté dans le contexte du Covid », se félicite Philippe Lamoureux, délégué général du Leem.
Le Figaro, 14/12
Archéon, startup basée à Besançon, révolutionne les premiers secours en développant une technologie unique au monde, basée sur l’intelligence artificielle, pour des instruments de ventilation artificielle. « Nous avons développé des algorithmes d’intelligence artificielle qui – à l’aide des mesures de concentration d’oxygène, de CO2, de débit d’oxygène, de pression intra-thoracique – permettent de définir le profil pulmonaire du patient, et ainsi d’identifier ses besoins en ventilation. L’appareil nommé ÉOlife, donne ensuite l’information aux équipes de soins sur la juste quantité à administrer au patient », explique Alban De Luca, directeur et co-fondateur de Archéon.
La Tribune, 14/12
